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Sarita Salameh

Sarita Salameh

Sur le site de l'ancienne école américaine de Saïda, où la mission archéologique du British Museum mène ses fouilles depuis 11 années, les vestiges des Ier, IIe et IIIe millénaires avant-J.C. ainsi que ceux des époques romaine et abbasside s'exposent au grand jour, dévoilant un haut lieu de rites funéraires.


« L'image du site se concrétise. Il ne renferme aucune habitation normale et semble avoir été, tout au long des siècles, un haut lieu de rites liés aux funéraires », indique Claude Doumet Serhal, qui dirige les excavations depuis 1998. Au niveau du IIe millénaire, les strates du Bronze moyen ont révélé jusqu'à aujourd'hui 108 tombes renfermant des squelettes et un bâtiment public au sol dallé qui va au-delà de 52 mètres de long, « identifié comme étant un temple ». En cherchant les limites de cette structure datée de 1 600-1 500 avant-J.C., les archéologues ont mis au jour les restes du vase de la reine Tawofret, successeur de Ramsès II, trouvé il y a cinq ans sur le site des fouilles. Mais aussi des fours à pain accolés aux tombes. « Ce qui laisse supposer un rituel funéraire de nourriture. »
Le programme de flottation et les analyses menés par un spécialiste de University College of London ont permis de relever au sein de ces fours les résidus de lentilles, de pois chiches, d'haricots blancs et de restes d'animaux. « Les funérailles et le deuil étaient donc l'occasion de dresser devant la tombe un banquet », explique Claude Serhal. L'âme devant être alimentée par des offrandes, le mort ayant besoin de nourriture et de breuvage, il était du devoir des vivants de satisfaire ces besoins. Ainsi, dans une des chambres du temple, les archéologues ont déterré 500 lampes à huile et 300 assiettes délibérément brisées. « Comme à Ebla et à Peldaba'a, dans le Delta du Nil, ici aussi on pratiquait le rituel de manger et de casser les assiettes », signale la directrice du chantier, soulignant que la quantité de lampes à huile découvertes porte à croire que le temple n'avait pas de fenêtres ou bien que le rituel se déroulait la nuit.
 
Le rituel de boissons et de banquets s'installe aussi au niveau des couches du Bronze récent où les spécialistes ont dégagé un autre édifice ainsi qu'une « impressionnante quantité » de céramiques de Mycènes et de vases à champagne très pointus qu'on appelle des rythons. Les investigations ont mis également au jour une figurine cananéenne en pierre ; un immense encensoir et, à côté, déposée comme une offrande, une jarre renfermant neuf astragales, « os du pied qui, archéologiquement parlant, a toujours eu, et on ne sait pas pourquoi, une connotation rituelle et votive. Ce rituel de l'époque cananéenne qui nous était jusqu'alors totalement inconnu va nous permettre d'écrire une histoire fabuleuse », fait observer Claude Doumet Serhal.
Quant au bâtiment du IIIe millénaire, il est aussi un « lieu économico-religieux » comportant plusieurs petits foyers, où l'on faisait la cuisine, et des chambres ayant chacune une fonction précise : des unités de rangements pour la conservation des grains (quelque 160 kilos de résidus de blés carbonisés ont été trouvés), une installation domestique dotée d'un « gigantesque » four et une quantité de grandes arêtes de poissons (sans tête), six silex (couteaux) en forme de lame pour les nettoyer et un lot industriel d'hameçons. L'analyse des squelettes de poissons a permis de révéler des espèces de requins et de baleines. Une petite structure en brique brûlée démontre d'ailleurs qu'il existait une pièce spécialisée pour le séchage du poisson.
Le site, où grouillent plus de 90 archéologues, spécialistes et ouvriers qui travaillent simultanément à tous les niveaux, a également dévoilé 21 figurines en terre cuite (représentant des déesses) datant de l'époque perse et une collection de céramiques attiques. Un grand bâtiment romain ayant conservé une bonne partie de son dallage et des traces de l'époque abbasside ont été aussi identifiés.
Signalons enfin que les travaux d'excavation du British Museum sont menés en collaboration avec la Direction générale des antiquités et sont financés par les Fondations Old House, Hariri, Farès, la Cimenterie nationale et Murex. Et les objets de fouilles sont restaurés dans le laboratoire d'Isabelle Skaff. 
Eliane Boutros

Eliane Boutros

Un crâne de femme, exhumé près d'Alexandrie, pourrait être celui de la plus célèbre des reines d'Egypte : Cléopâtre. Une découverte qui, si elle est avérée, pourrait être la plus importante depuis l'identification de la tombe de Toutânkhamon en 1922.

Le mois dernier, alors que le chantier de fouilles était lancé, l'archéologue Zahi Hawass était optimiste, espérant faire une découverte significative : "Cela pourrait être la plus importante découverte du 21e siècle. Cet endroit est parfait pour abriter les corps de Cléopâtre et Marc Antoine". Les scientifiques n'ont pas encore confirmé que le crâne découvert par l'équipe du Dr Hawass était celui de la souveraine égyptienne. Des tests scientifiques doivent encore être réalisés afin de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse. Les restes d'un corps complet, découvert près du crâne dans un cercueil de pierre, doivent eux aussi subir une batterie de tests afin d'en apprendre plus sur leur origine. Le Conseil suprême des antiquités égyptien a expliqué que trois sites avaient été identifiés en février dernier, durant un sondage radar du sous-sol. Parmi eux, le site hébergeant les ossements, situé près du Lac Mariut, aurait été érigé durant le règne de Ptolémée II

Eliane Boutros

Eliane Boutros

(CNN) - Canadian researchers say they have discovered the smallest known North American dinosaur, a carnivore that roamed areas of the continent 75 million years ago and weighed less than most modern-day house cats.

Hesperonychus elizabethae, a 4.4-pound (2-kilogram) creature with razor-like claws, ran through the swamps and forests of southeastern Alberta, Canada, during the late Cretaceous period, the researchers said.

The diminutive dinosaur likely hunted insects, small mammals and other prey, perhaps even baby dinosaurs, said Nick Longrich, a paleontology research associate in the University of Calgary's Department of Biological Sciences.

"It's basically a predator of small things," Longrich said.

Longrich co-wrote a paper on the dinosaur with University of Alberta paleontologist Philip Currie. The paper appeared in Monday's Proceedings of the National Academy of Sciences.

The researchers said the clawed dinosaur was slight, ran on two legs and had dagger-like teeth. It had an enlarged sickle-shaped claw on its second toe, the researchers said.

Although fossilized remains of Hesperonychus were collected in 1982, they remained unstudied until Longrich came across them in the University of Alberta's collection in 2007, the university said. Because of their size, some of the fossilized parts had been thought to be from juveniles.

Longrich said he suspected the claws had come from another, smaller adult species, but said finding a fossilized pelvis in which the hip bones were fused -- which happens only once an animal is fully grown -- convinced him.

"The claws were kind of a bread-crumb trail that we followed along," until finding the well-preserved pelvis, Longrich said.

Longrich and Currie determined that Hesperonychus, whose name means "western claw," stood about 1.6 feet (50 centimeters) high.

Albertonykus borealis, a 2.5-foot-long insectivore, had been previously thought to be the smallest North American dinosaur.

Longrich came across the dinosaur's bones in storage at the Royal Tyrrell Museum in Drumheller and decided to analyze them, Canadian Broadcasting Company reported in September. A dinosaur smaller than Hesperonychus has been found in China, Longrich said.

He said he found searching through museums' storage more productive in the short term than working in the field.

"People collect stuff so much more quickly than they can process," he said.

Eliane Boutros

Eliane Boutros

عُثر على بقايا آثار أقدام لإنسان يعود تاريخها لـ1.5مليون سنة، وذلك في جوار منطقة أليرت شمال كينيا. ويرجح العلماء أن هذه الآثار تعود إلى الإنسان القديم المعروف بـ homo erectus، الذي سبق وعُثر على بقايا له ترجع للفترة الزمنية نفسها في كل من كينيا وتنزانيا وجنوب أفريقيا. وهو أول إنسان شابه في بنيته الإنسان الحالي من حيث قصر الذراعين بالمقارنة مع الرجلين.
إلا أن أهمية آثار الأقدام المكتشفة أخيراً تتعلق بالمعلومات التي يمكن استخلاصها عن التركيب العضوي للقدم.
وجدت بقايا آثار الأقدام محفوظة في طبقات الصخور الرسوبية في تلك المنطقة. وما يميزها عن غيرها من المتحجرات التي عثر عليها سابقاً، أنها تحوي معلومات عن الأنسجة الناعمة التي تكوّنت منها القدم. إذ إنه من النادر العثور على آثار تحوي عظام الأقدام لأن الأخيرة تكون مكسوة باللحم وتمثّل وجبة غذائية للحيوانات المفترسة. وقدمت هذه البقايا دليلاً على امتلاك الإنسان القديم أقداماً متطورة عضوياً كالتي نمتلكها حالياً. وقد تمكنت مجموعة من الباحثين في كلية رتجرز للآثار في جامعة نيوجيرسي، عبر مقارنة البقايا الأثرية بالقدم الحالية للإنسان، من استنتاج بعض الخصائص المتعلقة ببنية الإنسان القديم وطريقة مشيه وسرعة تنقله، فقد أظهرت العينات التي وجدت أن إصبع القدم الكبير متقارب مع الأصابع الأخرى، خلافاً لأقدام القردة حيث هناك مسافة بينها تسمح بتسلق الأشجار والتعلق بالأغصان، كما أن الحجم الصغير للأصابع ووجود انحناءة في قوس القدم يدل على بنية مستقيمة وقدرة على المشي على قدمين. يُضاف إلى ذلك أن أحجام الآثار المتكوّنة في الصخر ومساحتها وعمقها دلّت على أن الوزن والسرعة في المشي يقعان ضمن المدى المتعارف عليه لدى الإنسان الحالي. وقد خمّن العلماء أن يكون طول الإنسان الذي تعود إليه هذه الآثار 1.75 م.

 

أمل عبد الله

Eliane Boutros

Eliane Boutros

هل كشف «غوغل المحيطات» عن أتلانتيس الضائعة؟

تقول الأسطورة اليونانية إن جزيرة «أتلانتيس» كانت تقع وراء ما كان يسميه الإغريق «أعمدة هرقل» والتي يعتقد أنها مضيق جبل طارق.

أول من تحدث عن هذه الجزيرة كان أفلاطون، بوصفها قوة بحرية هائلة ومدينة متطورة جدا بنظام طرقاتها ومبانيها المعقد، لكنها اختفت في يوم واحد، في البحر بفعل زلزال ضخم وتسونامي في العام 9000 ق.م.

في كل الأحوال بقيت الأسطورة حاضرة في أذهان الكثيرين وأعيد أحياؤها في العصور الحديثة، حيث حاول الكثيرون تأكيد صحتها وتحديد موقع هذه المدينة. فذهب البعض إلى القول إنها كانت تقع في المحيط الأطلسي وآخرون قالوا إنها في البحر المتوسط. وحتى الآن وضعت كتب كثيرة حول الموضوع غير أن سر المدينة الضائعة بقي بلا تفسير أو تأكيد.

ويبدو أن بعض من يهتمون بهذه الأساطير بدأ باستخدام التكنولوجيا الحديثة لإثبات نظريته. إذ نشرت صحيفة «التلغراف» البريطانية صورة لقاع البحر أخذتها من موقع «غوغل المحيطات»، قالت إنها ربما تكون الدليل على مكان المدينة الضائعة.

وتشير الصورة إلى موقع بحري مربع بحجم مقاطعة «ويلز» كما قالت الصحيفة، يقع على بعد نحو 990 كلم من ساحل أفريقيا الشمالي الغربي بالقرب من جزر الكناري. وكان مهندس طيران بريطاني هو الذي لاحظ الصورة المذكورة والذي اعتبر أنها تشكل صورة فضائية للمدينة.

وقد وصف شارلز أورسر، القيم على قسم علم الآثار القديم في جامعة نيويورك الأمر «بالساحر» معتبرا أن الموقع هو «الأكثر شهرة بين المواقع المتوقعة لأتلانتيس بحسب وصف أفلاطون».

في المقابل رأت «غوغل» أن هذه الصورة ما هي إلا تعبير عن مسار مسبار جمع بيانات، من قبل السفن التي تضع خرائط لسطح المحيط ولا يمكن اعتبارها أكثر من ذلك.

وقال متحدث باسم «غوغل»: «صحيح أن الكثير من الاكتشافات المثيرة حصلت عبر «غوغل إيرث»، منها اكتشاف غابة عذراء في موزمبيق فيها أنواع غير معروفة من الأجناس وبقايا فيلا رومانيــة قديمة، غير أننا في الحالة التي نتحدث عنها فما الصور إلا تجسيد لمسار عملية جمع البيانات».

وبين تأكيد الصحف البريطانية ونفي غوغل ذهب البعض إلى القول إن «نظرية مؤامرة» تحاك من موقع البحث الأشهر لإخفاء حقيقة اتلانتيس. في كل الأحوال ما زال السؤال عن المدينة المفقودة غير محسوم.

(«السفير»، تلغراف، سي نت)

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Les bains turcs de Beyrouth : sous la vapeur, un patrimoine qui survit

À Beyrouth et dans quelques grandes villes, les hammams font partie de l'identité culturelle, mais sont menacés de disparition. De nombreux amateurs locaux et des touristes font de la résistance.

Bien sûr, il y a les spas. On vous y offrira des soins de qualité, en blouse blanche, en suivant des techniques à la pointe de la physiothérapie, dans une température calculée au degré près. Des dizaines de clubs de santé ont essaimé à travers le Liban ces dernières années, offrant un vaste éventail de solutions adaptées à vos besoins et à votre portefeuille. Mais demandez à Sami, ce manager de 28 ans, à quoi il a recours pour se détendre et soigner son corps. Sa réponse vous surprendra.
« Tous les vendredis soirs, déclare-t-il avec un petit sourire, je vais au bain turc. C'est mon petit plaisir, ma façon de commencer le week-end avec sérénité. » À regarder le jeune homme, en costume-cravate à sa sortie du bureau, on l'imagine alors rapidement dans un hammam branché, un long drink dans une main et un BlackBerry dans l'autre, entouré de ses amis businessmen. Et pourtant, il suffit de le suivre à travers Beyrouth jusqu'à une ruelle un peu sombre entre Basta et le centre-ville pour constater qu'il n'en est rien.
Le hammam al-Nuzha est plutôt propre, mais ancien - et ça se voit. Il y a de quoi faire frémir les Beyrouthins qui rêvent de grands espaces climatisés et inondés de lumière : ici, quelques lampes murales constituent tout l'éclairage, et la vapeur qui s'échappe des bains crée une atmosphère chaleureuse, presque intime, entre les murs blancs. La maison a 90 ans et elle garde les traces du temps, malgré un entretien soigné.

Un mélange social étonnant
« Ce n'est pas comme les saunas dans les nouvelles salles de sport, explique Sami. D'abord, le bâtiment a une histoire, il a vu défiler les époques, sans presque jamais fermer. Vous imaginez ce que ça signifie, dans ce quartier ? Des hommes de tous les bords politiques se sont retrouvés ici : des miliciens, des commerçants ou des employés de banque, pendant la guerre, pendant la paix. Et justement, ici, les gens savent bien recevoir. On a l'impression d'être chez soi. »
Les clients ne sont pas nombreux, mais constituent un mélange social peu commun : j'ai rencontré le même jour, à al-Nuzha, un employé de banque, deux ouvriers syriens, un vieil instituteur et un couple de touristes finlandais. Les employés du hammam, quant à eux, ne sont pas des professionnels de l'hôtellerie, mais ils connaissent leur métier de masseur sur le bout des doigts. Avant de promener ceux-ci sur votre dos endolori, ils auront pris soin de vous offrir une tasse de thé et de vous avoir mis à l'aise parmi les habitués. Une serviette nouée autour de la taille, vous aurez vite fait de vous sentir chez vous dans le nuage de vapeur - et vous aussi, vous donnerez votre avis sur le scandale politique du moment.

Service à la carte
Dans la salle de relaxation, on enduira votre corps de savon (naturel, à l'huile d'olive de préférence) et on vous proposera un massage pour le moins revigorant : il ne faut pas avoir peur d'être un peu secoué, pour sentir le stress et les impuretés d'une semaine de travail s'échapper avec l'eau. Vous pourrez ensuite vous laisser aller aux délices de la vapeur aussi longtemps que vous le désirerez.
Le service se fait à la carte : il suffit de choisir entre les formules simple, intermédiaire ou complète, cette dernière comprenant un long massage élaboré. Les serviettes et le vestiaire sont inclus dans le prix, qui varie entre 10 et 20 dollars pour la formule simple, selon les hammams. Car il y en a plusieurs ! Les bains turcs n'ont pas toujours pignon sur rue à Beyrouth, mais les amateurs savent les retrouver. Vous en aurez toujours un nouveau, pour vous accueillir, lorsqu'un autre vient de fermer : ils sont à Bourj-Hammoud, à Sin-el-Fil ou encore dans la banlieue sud, où ils ont beaucoup de succès. La plupart d'entre eux accueillent les hommes et les femmes (à des horaires différents ou dans des locaux séparés, bien sûr).
D'autres villes du Liban comptent les hammams parmi les éléments essentiels de leur identité. À Tripoli, par exemple, tous les guides touristiques emmènent leurs visiteurs admirer Hammam al-Jadid (le « nouveau bain » bâti au dix-huitième siècle), Hammam al-Nouri et Hammam al-Abd -, mais ce dernier est le seul bain tripolitain encore en activité aujourd'hui.

Une survie en question
Après une heure de vapeur, Sami se rhabille et se prépare à retrouver l'air frais de l'hiver libanais. Toutes les semaines, il se demande s'il pourra revenir le week-end suivant : les hammams de Beyrouth vont-ils continuer à diminuer en nombre et finir par disparaître ? Au fil des siècles, avec le progrès du confort dans les maisons, ils sont passés du rang de bains publics à celui de lieux de détente et de rendez-vous, avant de devenir peu à peu de timides curiosités touristiques.
« La ville pourrait certainement mieux faire, regrette Sami, comme à Istanbul, pour encourager la fréquentation de cette part du patrimoine, et en faire profiter le tourisme. Les hammams sont authentiques et ne devraient pas être oubliés dans la rénovation du vieux Beyrouth ». Rien n'est prévu pour l'instant par les autorités, mais il ne devrait pas être difficile de faire remonter l'intérêt des habitants pour les bains turcs, d'en faire des lieux vivants et d'y attirer encore plus de touristes. Enfumée, embouteillée, assiégée de béton et de grogne politique, Beyrouth ne se refuserait sûrement pas un bon bain de vapeur.

 

 

www.lorientlejour.com

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Une nécropole grecque vieille de 2500 ans exhumée en Sicile

 

Sicile, Italie - Une équipe d'archéologues a découvert des milliers de tombes contenant les restes de soldats grecs morts au Ve siècle avant Jésus-Christ. 

Les corps des soldats ont été découverts au sein d'une vaste nécropole située près du site d'Himera, une ancienne colonie grecque située en Sicile.

En plus des corps des soldats, les tombeaux contenaient des pointes de flèches et des amphores. Des corps d'enfants ont également été retrouvés sur les lieux des fouilles.

"[Himera] est probablement la plus grande nécropole grecque découverte en Sicile" expliquait il y a peu Stefano Vassallo, archéologue en chef responsable de l'équipe ayant découvert le site en septembre dernier.

Les chercheurs pensent que les squelettes d'adultes sont ceux de soldats morts durant une bataille ayant opposé les Grecs aux Carthaginois en 480 avant J-C, décrite par l'historien grec Hérodote

Nelly Abboud

Nelly Abboud

New Pyramid Found in Egypt: 4,300-Year-Old Queen's Tomb

National Geographic News

November 11, 2008

A new pyramid has been discovered deep beneath Egyptian sands, archaeologists announced on November 11th.

The 4,300-year-old monument is believed to be the tomb of Queen Sesheshet, the mother of Pharaoh Teti, the founder ancient Egypt's 6th dynasty.

Once nearly five stories tall, the pyramid—or at least what remains of it—lay beneath 23 feet (7 meters) of sand.

The discovery is the third known subsidiary, or satellite, pyramid to the tomb of Teti. It's also the second pyramid found this year in Saqqara, an ancient royal burial complex near current-day Cairo.

"I always say you never know what the sands of Egypt might hide," said Zahi Hawass, secretary general of Egypt's Supreme Council of Antiquities (SCA).

"This might be the most complete subsidiary pyramid ever found at Saqqara," added Hawass, who is also a National Geographic Society explorer-in-residence. (The National Geographic Society owns National Geographic News.)

Surprise in the Sand

Archaeologists also found remnants of a white limestone casing for the surviving, 16-foot-tall (5-meter-tall) pyramid base. The angle of the base helped them determine that the pyramid's walls stood at a 51-degree angle.

Based on that angle, the team determined that the pyramid was originally 46 feet (14 meters) tall and about 72 feet (22 meters) square at its base.

The researchers were somewhat surprised to find a pyramid at the Teti site, since they thought the area had been thoroughly searched. Archaeologists had already found subsidiary pyramids for Teti's two principal wives Iput I and Khuit, about a hundred years ago and in 1994, respectively.

 

 

"One hundred years ago they used to take sand and put it in unexcavated areas," Hawass said.

"The archaeologists in the past used this area as a location for the sand. No one could think there is anything here."

Tomb robbers, however, had known the pyramid was there—archaeologists found that a shaft had been created to allow access to Sesheshet's funerary chamber.

Due to those assumed tomb raids, archaeologists don't expect to find Sesheshet's mummy when they reach the burial chamber weeks from now. But they do anticipate finding inscriptions about the queen, whose name, perhaps coincidentally, evokes the goddess of history and writing, Seshat.

Mother Love

Starting from the 4th dynasty (2616 to 2494 B.C.), pharaohs often built pyramids for their wives and mothers.

"Mothers were revered in ancient Egypt," said Salima Ikram, a professor of Egyptology at the American University in Cairo, who was not involved in the discovery.

"Building pyramids for one's mother in her dead state … was fairly emphasized in the whole vision of kingship that the ancient Egyptians had," Ikram said.

"That was something that was instituted during [a pharaoh's] lifetime and was a very public way of expressing his debt to her, his connection to her, and her importance in Egypt politically and as a symbol for kingship."

Sesheshet's son Teti might have been more motivated than the average pharaoh to pay homage to his mother. Sesheshet had come from a powerful family and probably supported his ascendancy to the throne during turmoil at the end of the 5th dynasty.

"She's one of the important ladies at that time," said Hakim Haddad, general director of excavations in Egypt.

"At the end of the 5th dynasty and the beginning of the 6th dynasty, there was a conflict between two branches of the royal families."

The American University's Ikram added, "I assume Teti thought it would be a good plan to make his mother a pyramid."

Regardless of Teti's motivations, SCA director Hawass says the newfound pyramid is special because of its association with a female ruler.

"You can discover a tomb or a statue, but to discover a pyramid it makes you happy. And a pyramid of a queen—queens have magic."

 http://news.nationalgeographic.com/news/bigphotos/84596956.html

Nelly Abboud

Nelly Abboud

كشفت أعمال التنقيب التي يقوم بها فريق جامعة برشلونة "بومبي فابر" والمديرية العامة للآثار، خلال عملية التنقيب في موقع الآثار البرية في صور - محلّة "البص" عن موقع فينيقي، "مدفن فينيقي" يعود إلى القرن الثامن قبل الميلاد، وقد تمّ العثور على عدد كبير من "الجرار المدفنية الفخارية"، متعدّدة الأحجام، كان الفينيقيون يدفنون موتاهم فيها، ويمارسون طقوسهم الدينية، إضافة إلى بقايا فخاريات وأباريق ونماذج أخرى.

وقــال مــســؤول المواقع الأثــريــة فــي منطقة صــور والجنوب المهندس علي بدوي: "إن أهمية هذا التنقيب أنه يعود إلى الفترة الفينيقية، وأن المكتشفات والموجودات كافة في هذا الموقع التي تم اكتشافها تعود حصراً لهذا العهد، وهذا أمر نادر في وطن الفينيقية حيث تكاد المعلومات شبه معدومة".

يــشــار إلــى أن فــريــق المنقبين يتألف مــن 20 متخصصاً من جامعة برشلونة، إضافة إلى عدد من المتخصصين من المديرية العامة للآثار.

Eliane Boutros

Eliane Boutros

2,000-year-old gold earring found in Jerusalem

Associated Press - Israeli archeologists have discovered a 2,000-year-old gold earring beneath a parking lot next to the walls of Jerusalem's old city, the Israel Antiquities Authority said Monday.

The discovery dates back to the time of Christ, during the Roman period, said Doron Ben-Ami, director of excavation at the site. The piece was found in a Byzantine structure built several centuries after the jeweled earring was made, showing it was likely passed down through generations, he said.

The find is luxurious: A large pearl inlaid in gold with two drop pieces, each with an emerald and pearl set in gold.

"It must have belonged to someone of the elite in Jerusalem," Ben-Ami said. "Such a precious item, it couldn't be one of just ordinary people."

In a statement released Monday, the authority said the piece of jewelry was "astonishingly well-preserved." Finds from the Roman period are rare in Jerusalem, Ben-Ami said, because the city was destroyed by the Roman Empire in the first century A.D.

Shimon Gibson, an American archaeologist who was not involved in the dig, said the find was truly amazing, less because of its Roman origins than for its precious nature.

"Jewelry is hardly preserved in archaeological context in Jerusalem," he said, because precious metals were often sold or melted down during the many historic takeovers of the city.

"It adds to the visual history of Jerusalem," Gibson added, saying it brings attention to the life of women in antiquity.

Though Gibson dates the piece slightly later than the antiquities authority, to sometime between the second and fourth centuries A.D., he said its quality and beauty were impressive.

Ben-Ami added that he expects more small, luxury items to turn up in future excavations.

Earrings similar to this one have been found at archaeological sites throughout Europe, Ben-Ami said, where the Roman Empire also flourished. The authority said the earring appeared to be crafted using a technique similar to that depicted in portraits from Roman-era Egypt.

 

Eliane Boutros