Le Liban « leader » a Edimbourg
Au cours de la troisième édition de la IYPAE, la compétition des jeunes entrepreneurs d'arts scéniques organisée par le Royaume-Uni à partir du Bristish Council, Lucien Bourjeily a porté son pays très haut en gagnant le trophée. Une belle reconnaissance pour l'énergie et la créativité libanaises.
C'est à l'initiative du Bristish Council que huit jeunes entrepreneurs travaillant dans le domaine des arts scéniques ont été sélectionnés pour représenter leur pays à cette prestigieuse manifestation. « Tout a démarré par un appel d'offres qui a abouti à la sélection du jeune Lucien Bourjeily. Les conditions de cet appel d'offres étaient certes l'âge (compris entre 25 et 35 ans), mais aussi la preuve d'avoir entrepris des projets au cours de l'année, dit Kassem Kaouk, directeur des communications au BC. Ayant présenté son portfolio, Bourjeily avait été jugé par un jury local sur l'ensemble de son travail ainsi que sur des plans futurs. »
« J'ai été choisi en tant que producteur des arts scéniques et aussi parce que je crois être le seul à présenter une compagnie de théâtre qui répond à tous les critères requis pour cela », a ajouté le jeune artiste. Et de poursuivre : « Arrivé à Édimbourg, je jaugeais les personnes qui étaient en concurrence avec moi et j'ai très vite conclu que je n'avais aucun espoir face à leur professionnalisme et aux travaux présentés. » À rappeler que Bourjeily, qui a fait ses débuts derrière la caméra en 2008, décrochant par la suite le prix du Festival international du film de Beyrouth pour sa première œuvre Taht el-Aricha, est le premier artiste à avoir introduit le théâtre de rue interactif pendant une époque instable du Liban.
S'ouvrir à
d'autres univers
Les jeunes venus de Chine, d'Égypte, de Géorgie, de Russie, du Ghana ainsi que d'Arabie saoudite, réunis à Édimbourg durant trois semaines, ont appris à se connaître et à faire également la connaissance de leurs pays respectifs. « Mis à part le trophée qui était certainement pour moi à la fois un aboutissement et un second démarrage, précise Lucien Bourjeily, l'expérience à Édimbourg, où se tenait l'un des festivals de théâtre les plus prestigieux, était exaltante. Elle m'a permis de connaître d'autres horizons. » « Tel est le but de l'initiative du Bristish Council, ajoute Kassem Kaouk, permettre un brassage et un échange culturels au niveau de la créativité de ces jeunes entrepreneurs qui ne demandent qu'à mieux s'ouvrir à d'autres mondes. Le trophée, accompagné d'un montant symbolique certes, permettra à ce jeune artiste d'initier, avec l'appui du Royaume-Uni, des projets futurs.
Cette compétition, qui fait partie d'un plus large programme englobant d'autres disciplines, avait déjà décerné au Liban, durant les années précédentes, deux trophées pour la publicité et les arts visuels. C'est donc la troisième année que le Liban se voit sélectionné. Ce qui atteste du dynamisme du pays du Cèdre.
Au cours de la cérémonie qui s'est déroulée salle Voltaire à Édimbourg, le jury, formé d'un panel de professionnels, a salué ce jeune entrepreneur libanais, fondateur de la Lebanese Street Performance Group qui, ont-ils dit, a l'ambition de repousser les limites et, en dépit des difficultés et des manques de moyens, a fait preuve d'une vision intéressante. Une vision salutaire pour le pays.
« J'ai été choisi en tant que producteur des arts scéniques et aussi parce que je crois être le seul à présenter une compagnie de théâtre qui répond à tous les critères requis pour cela », a ajouté le jeune artiste. Et de poursuivre : « Arrivé à Édimbourg, je jaugeais les personnes qui étaient en concurrence avec moi et j'ai très vite conclu que je n'avais aucun espoir face à leur professionnalisme et aux travaux présentés. » À rappeler que Bourjeily, qui a fait ses débuts derrière la caméra en 2008, décrochant par la suite le prix du Festival international du film de Beyrouth pour sa première œuvre Taht el-Aricha, est le premier artiste à avoir introduit le théâtre de rue interactif pendant une époque instable du Liban.
S'ouvrir à
d'autres univers
Les jeunes venus de Chine, d'Égypte, de Géorgie, de Russie, du Ghana ainsi que d'Arabie saoudite, réunis à Édimbourg durant trois semaines, ont appris à se connaître et à faire également la connaissance de leurs pays respectifs. « Mis à part le trophée qui était certainement pour moi à la fois un aboutissement et un second démarrage, précise Lucien Bourjeily, l'expérience à Édimbourg, où se tenait l'un des festivals de théâtre les plus prestigieux, était exaltante. Elle m'a permis de connaître d'autres horizons. » « Tel est le but de l'initiative du Bristish Council, ajoute Kassem Kaouk, permettre un brassage et un échange culturels au niveau de la créativité de ces jeunes entrepreneurs qui ne demandent qu'à mieux s'ouvrir à d'autres mondes. Le trophée, accompagné d'un montant symbolique certes, permettra à ce jeune artiste d'initier, avec l'appui du Royaume-Uni, des projets futurs.
Cette compétition, qui fait partie d'un plus large programme englobant d'autres disciplines, avait déjà décerné au Liban, durant les années précédentes, deux trophées pour la publicité et les arts visuels. C'est donc la troisième année que le Liban se voit sélectionné. Ce qui atteste du dynamisme du pays du Cèdre.
Au cours de la cérémonie qui s'est déroulée salle Voltaire à Édimbourg, le jury, formé d'un panel de professionnels, a salué ce jeune entrepreneur libanais, fondateur de la Lebanese Street Performance Group qui, ont-ils dit, a l'ambition de repousser les limites et, en dépit des difficultés et des manques de moyens, a fait preuve d'une vision intéressante. Une vision salutaire pour le pays.