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Sarita Salameh

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Alzheimer : entourer les malades d’affection et préserver leur dignité
Par Nada MERHI | 22/09/2010

 Ne pas oublier ceux qui ont tout oublié. Tel est le credo de l’Association Alzheimer’s Liban qui lutte depuis sa fondation à humaniser la maladie. Photo tvnoviny.sk
Démence sénile Au cours des dernières années et grâce à l'action continue de l'Association Alzheimer's Liban, la maladie commence à être mieux comprise et acceptée. Le tabou qui l'entoure persiste toutefois et un long chemin reste à accomplir pour permettre aux têtes blanches de vivre dans la dignité.

- Où vas-tu ainsi pressé ?
- À la maison de retraite. Ma femme m'attend pour notre pause quotidienne de café. src="http://advertising.reelagency.com/delivery/ag.php" type="text/javascript">
- Elle te reconnaît toujours ?
- Non, mais moi je la connais.
Cette anecdote, l'Association Alzheimer's Liban (AAL) en a fait son credo. Et c'est « pour ne pas oublier ceux qui ont tout oublié » qu'elle mène son action. « Le jour où les gens cesseront de demander aux proches d'une personne souffrant d'alzheimer si le patient les reconnaît, ou encore au patient s'il reconnaît celui ou celle qui lui adresse la parole, nous aurions franchi une grande étape du processus d'humanisation de la maladie, insiste Diane Mansour, présidente et fondatrice de l'AAL. Ces questions sont embarrassantes tant pour le patient que pour sa famille, puisque la mémoire est la première chose qu'on perd avec la déclaration de la maladie. Poser de pareilles questions, c'est comme si on sous-entendait que ces personnes qui ont perdu leur mémoire n'ont plus le droit de continuer à vivre dans la dignité et dans l'amour. »
Depuis qu'elle a fondé l'association, il y a six ans, Diane Mansour lutte donc pour lever le tabou qui entoure la maladie. Multipliant les conférences et les sessions de formation dans les maisons de retraite, elle œuvre à la sensibilisation de l'opinion publique, du corps soignant et de la famille des patients à la maladie. Elle apporte par la même occasion un soutien aux familles dans le cadre de sessions de groupe. « Le malade d'alzheimer apprécie les visites des siens, même si celles-ci ne durent que quelques minutes, poursuit-elle. Dans cette maladie, il est important de faire de chaque instant un moment précieux. Il est vrai que nous ne pouvons plus mesurer l'immensité du bonheur, mais il est important d'accumuler des moments de bonheur. Le patient a oublié son passé, il ne peut plus projeter l'avenir, mais il a le présent. Il faut profiter de ces moments de joie. »
Et c'est sur l'importance de saisir ces moments présents que l'AAL insiste, à l'occasion de la XVIIe Journée mondiale de l'alzheimer, célébrée hier et placée cette année sous le thème : « La démence ! Il est temps d'agir. » Il s'agit également d'une occasion pour solliciter le gouvernement et les autorités concernées à agir et à prendre les mesures nécessaires susceptibles d'améliorer la prise en charge des personnes du troisième âge en général et celles atteintes d'alzheimer en particulier. Et pour cause ! « La situation des personnes âgées est catastrophique au Liban », dénoncent à l'unanimité des responsables dans plusieurs centres et maisons de retraite. Mais aussi des parents de patients, comme Randa, dont la maman souffrait d'alzheimer, qui affirme que « si on a de l'aide et qu'on est bien secondé, on peut mieux gérer la maladie ». « Dans le cas contraire, la situation devient terrible », note-t-elle.

Besoin d'amour
Véra el-Ferkh dirige le Foyer des vieillards - Filles de Notre-Dame des douleurs, à Ghodress. « Si on n'est pas aisé et si on n'est pas sensibilisé à la vieillesse, la personne âgée vivrait au Liban dans la misère », constate-t-elle.
Dans le centre qu'elle dirige, Véra el-Ferkh reçoit des personnes atteintes d'alzheimer. « Malheureusement, les gens croient à tort que ces patients ne ressentent plus rien et ont tendance, par conséquent, à les maltraiter, note-t-elle. Cela n'est pas vrai. Bien qu'ils aient perdu leurs fonctions, ils ressentent l'amour. En plus du suivi médical, le côté humain joue un rôle important dans la prise en charge de ces patients qui ont besoin avant tout d'affection. »
Déplorant l'apathie du gouvernement en ce qui concerne une prise en charge « décente » des têtes blanches, Véra el-Ferkh souligne que dans le secteur privé, une amélioration a été constatée au cours des dernières années. « Il nous manque toutefois un centre spécialisé dans la prise en charge de l'alzheimer, fait-elle remarquer. Il est inadmissible de constater que d'aucuns enferment toujours la personne souffrant de cette maladie, sous prétexte qu'elle n'est plus responsable de ses actes. C'est une personne qui a le droit de vivre dans la dignité comme tout autre individu, d'où le rôle des équipes spécialisées. Malheureusement, celles-ci ne sont pas légion au Liban. »
Sur le plan social, Véra el-Ferkh souligne que le tabou persiste encore : « On a honte d'avouer qu'un membre de la famille souffre d'alzheimer, dit-elle. On essaie de cacher la situation, même aux autres membres de la famille. Et, finalement, on place le patient dans une maison de retraite, parce qu'on ne peut plus supporter la situation. Or si on est conscient du problème et familier avec la maladie, le patient peut être très bien pris en charge au sein de sa famille. » Et de conclure en insistant sur la nécessité d'oser reconnaître ses troubles de mémoire : « Il ne faut pas avoir honte et il faut chercher une aide médicale dès les premiers symptômes de la maladie », insiste-t-elle.

L'importance des visites régulières
Même son de cloche chez Josiane Mouawad, directrice du centre Dar el-Raha, à Mejdlaya (caza de Zghorta). « Je me demande que feront les personnes du troisième âge sans les maisons de retraite, surtout si elles sont célibataires et qu'elles n'ont pas de famille ?, dit-elle. Ce qui est encore plus triste, c'est que dans le cas de l'alzheimer, la famille ne demande plus des nouvelles de son patient en se disant à tort qu'il ne se souvient pas d'elle. Dans ces cas, j'oblige les parents à lui rendre visite, en leur expliquant qu'il ne demande rien d'eux à part quelques moments de tendresse. »
Maha Abou Chawareb est une infirmière diplômée en gériatrie et gérontologie. Depuis qu'elle est rentrée au Liban, en 2000, elle dirige le Foyer Saint-Georges relevant de l'Hôpital Saint-Georges Centre hospitalier - Université de Balamand. « J'ai constaté qu'il y a une demande accrue à placer une personne âgée dans une maison de retraite lorsque celle-ci commence à avoir des troubles de mémoire », indique-t-elle. Sur son expérience au Liban, Maha Abou Chawareb note que « les unités d'alzheimer dans les maisons de retraite ne sont pas bien équipées » et que le personnel manque d'expérience et de formation pour la prise en charge de ces patients. « La mentalité commence à changer, mais un long chemin reste à faire pour préserver la dignité des personnes âgées », ajoute-t-elle. Et de dénoncer la discrimination envers les personnes du troisième âge et « le manque d'investissement social et familial dans ces personnes dont les droits les plus élémentaires d'ailleurs ne sont pas respectés au Liban, à savoir le droit à la santé, aux soins et à vivre dans la dignité. »

Reference L'Orient Le JOur
Sarita Salameh

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14/09/2010
Les symptômes de la conjonctivite diffèrent selon le virus et peuvent aller d’une légère rougeur ou irritation des yeux jusqu’à un enflement de la conjonctive ou de la paupière.
L'épidémie de conjonctivite qui a sévi au cours des dernières semaines au Liban a suscité une panique au sein de la population. Une panique d'ailleurs « injustifiée » et qui « n'est basée sur aucun fait scientifique », comme l'explique le Dr Nabil Torbey, ophtalmologue. « Au cours de l'année, nous rencontrons plusieurs fois de petites épidémies de conjonctivites, poursuit-il. Mais il n'y a aucun lieu de s'alarmer. »

Cette dernière épidémie de conjonctivite est virale et non allergique (comme celle rencontrée au printemps). Elle a été causée par un virus de la famille des adénovirus. « Les manifestations et les symptômes diffèrent selon le virus et peuvent aller d'une simple et légère rougeur ou irritation des yeux jusqu'à un enflement de la conjonctive, de la paupière, en passant par des sécrétions mucopurulentes, des lourdeurs, une gêne continue ou même une baisse momentanée de la vue dans le cas d'une kératite, c'est-à-dire si la cornée est affectée », souligne le Dr Torbey.

Dans le cas de ces conjonctivites, « il n'est pas indiqué que les pharmaciens prescrivent des gouttes, notamment si celles-ci contiennent de la cortisone, insiste-t-il. En fait, une conjonctivite virale peut masquer un herpès, et si celui-ci est traité avec de la cortisone, il peut devenir plus virulent ».
Et d'affirmer : « La maladie se résorbe spontanément, avec ou sans traitements. Ceux-ci sont d'ailleurs symptomatologiques. Dans certains cas bien précis, une antibiothérapie est indiquée pour empêcher une surinfection bactérienne et sur indications de l'ophtalmologue uniquement. »

Le seul inconvénient de la conjonctivite reste le fait que dans des cas rares, « la cornée est attaquée, après dix à quinze jours, par une réaction immunologique au virus ». Dans ces cas, l'antibiothérapie est prolongée.
La bonne nouvelle, c'est que l'épidémie est en régression.
 « Il y a au moins une diminution de 30 à 40 % des cas », rassure le Dr Torbey, qui conseille par ailleurs d'appliquer des compresses d'eau froide et d'adopter des mesures d'hygiène strictes, d'autant que la maladie est contagieuse. Ainsi, il faut avoir sa propre serviette, se laver les mains au savon plusieurs fois par jour, mettre des lunettes solaires et éviter les piscines, mais surtout les embrassades, puisque le virus passe par un contact direct.
Sarita Salameh

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Il y a quelques mois, certains habitants du quartier de Gemmayzé organisaient un mouvement de protestation pour dénoncer le tapage nocturne provenant de quelques pubs du quartier. Un tapage nocturne qui, comme c'est souvent le cas dans ce genre de situation, se prolonge parfois en dehors des établissements de loisirs, sur les trottoirs ou carrément sur la chaussée. Les Libanais sont malheureusement de plus en plus accoutumés à ce genre de nuisance sonore. Surtout les jeunes. Dans la plupart des familles qui suivent de près le progrès dans le domaine technologique, la mode des MP3 et du iPod s'est rapidement emparée de la nouvelle génération. Sans compter, pour les plus « classiques », les traditionnelles chaînes stéréo, beaucoup moins discrètes que les écouteurs individuels.
Invisible, impalpable, le bruit est ainsi l'un des fléaux de la vie citadine moderne.

D'aucuns le qualifient de l'une des causes de stress dans notre vie quotidienne. Si une partie de la population libanaise se plaint ainsi de la nuisance sonore qui l'entoure, force est de relever que cette nuisance sonore dont pâtit le Liban n'est rien à comparer avec celle dont souffrent les grands pays industrialisés, notamment dans les métropoles. Car rares sont les endroits sur terre où l'on peut trouver des zones tranquilles. Au Japon, un rapport national pour l'année 1991 indiquait que de toutes les formes de pollution, le bruit était celle qui avait suscité le plus de plaintes de la part de la population. Le Times de Londres décrit à juste titre cette nuisance comme « le plus grand fléau de la vie actuelle » . Des aboiements incessants des chiens errants au vacarme de la chaîne stéréo du voisin en passant par le hurlement des alarmes de voitures et des autoradios, le bruit est devenu la norme.

Un phénomène ancien
Ce phénomène, convient-il de noter, remonte, aussi, très loin dans le temps. À titre d'exemple, pour éviter les embouteillages, Jules César avait interdit par décret la circulation en journée des véhicules dans le centre de Rome. Malheureusement pour lui et pour ses concitoyens, cette mesure avait créé la nuit une nuisance sonore intense causée par « le tintamarre des roues de chariots, cahotant sur les pavés ».
Environ un siècle plus tard, le poète Juvénal se plaindra de ce que le bruit condamne les Romains à l'insomnie chronique. Au XVIe siècle, Londres est déjà une métropole bruyante. Ce qui devait frapper d'emblée le visiteur, dans l'Angleterre élisabéthaine, c'était le vacarme : le fracas et le martèlement qui montaient d'un millier d'ateliers, le roulement et le grincement des roues de charrette, les meuglements du bétail que l'on menait au marché, les boniments des marchands ambulants.
Au XVIIIe siècle s'annonce la révolution industrielle. Les effets du bruit des machines deviennent évidents : les ouvriers souffrent de lésions auditives. Même les citadins vivant loin des usines se disent de plus en plus gênés par le bruit. Une série de nouveaux bruits, dont les sirènes des bateaux et les sifflets des locomotives, font leur apparition.

Une pollution très répandue
Aujourd'hui, les récriminations des militants antibruit visent principalement les aéroports. Ce problème se pose avec d'autant plus d'acuité au Liban que les avions survolent la capitale à très basse altitude afin d'atterrir à l'aéroport Rafic Hariri.

Dans de nombreux pays, les compagnies aériennes font tout pour empêcher le vote de lois contre la nuisance sonore. Les amendes qu'infligeait l'aéroport de Manchester chaque fois que décollait un Concorde n'ont servi à rien. Tout en admettant que le supersonique était bruyant, un commandant a expliqué qu'une réduction du volume de carburant abaisserait le niveau sonore du décollage, mais ne permettrait pas un vol sans escale pour Toronto ou New York.
La lutte contre les bruits de la circulation est tout aussi ardue. À Beyrouth, ils sont encore plus aggravés par l'usage intempestif du klaxon. En Allemagne, cette nuisance qui gênerait 64 % de la population se répand et serait mille fois plus importante qu'avant l'apparition de l'automobile. Selon un rapport venant de Grèce, Athènes est l'une des villes les plus bruyantes d'Europe. Le vacarme est tel qu'il nuit à la santé de la population.

Au Japon, enfin, le ministère de l'Environnement constate une aggravation du phénomène, qu'il attribue à une utilisation de plus en plus importante de l'automobile. À faible vitesse, c'est le moteur du véhicule qui fait le plus de bruit, mais au-dessus de 60 kilomètres à l'heure, ce sont les pneus. En Grande-Bretagne, on se plaint avant tout des bruits domestiques. En 1996, un institut de défense de l'environnement a noté une hausse de 10 % du nombre des plaintes déposées contre un voisin bruyant.

Le phénomène est difficile à expliquer. Peut-être le stress lié au travail rend-il les gens plus jaloux de leur tranquillité chez eux. La musique nocturne, les moteurs de voitures à échappement libre, les alarmes ou les coups de klaxon représentaient deux tiers des plaintes enregistrées en Grande-Bretagne en 1994. Il est intéressant de noter dans ce cadre que 70 % des victimes se tairaient par crainte de représailles.

Face à cette omniprésence de la nuisance sonore, les organismes de protection de l'environnement font pression pour que soient votées des lois antibruit. Aux États-Unis, par exemple, des municipalités ont soumis à restriction l'utilisation des outils de jardin à moteur. En Grande-Bretagne, une loi récente autorise la police à infliger une amende sur-le-champ au voisin qui fait du bruit entre 23 heures et 7 heures. La police a même le droit de confisquer le matériel hi-fi responsable de la nuisance.

Joseph ZEIDANE

Reference l'Orient le jour

Sarita Salameh

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(Reuters) - Crackberry is no joke.

 

American college students are hooked on cellphones, social media and the Internet and showing symptoms similar to drug and alcohol addictions, according to a new study.

Researchers at the University of Maryland who asked 200 students to give up all media for one full day found that after 24 hours many showed signs of withdrawal, craving and anxiety along with an inability to function well without their media and social links 

Susan Moeller, the study's project director and a journalism professor at the university, said many students wrote about how they hated losing their media connections, which some equated to going without friends and family.

"I clearly am addicted and the dependency is sickening," said one student. "Between having a Blackberry, a laptop, a television, and an iPod, people have become unable to shed their media skin."

Moeller said students complained most about their need to use text messages, instant messages, e-mail and Facebook.

"Texting and IM-ing my friends gives me a constant feeling of comfort," wrote one of the students, who blogged about their reactions. "When I did not have those two luxuries, I felt quite alone and secluded from my life."

Few students reported watching TV news or reading a newspaper.

The American Psychiatric Association does not recognize so-called Internet addiction as a disorder.

But it seems to be an affliction of modern life. In one extreme example in South Korea reported by the media, a couple allegedly neglected their three-month-old daughter, who died of malnutrition, because they were on the computer for up to 12 hours a day raising a virtual child.

In the United States a small private U.S. center called ReSTART, located near Redmond, Washington, opened last year in the shadow of computer giant Microsoft to treat excessive use of the Internet, video gaming and texting.

The center's website cites various examples of students who ran up large debts or dropped out of college due to their obsession.

Students in the Maryland study also showed no loyalty to news programs, a news personality or news platform. They maintained a casual relationship to news brands, and rarely distinguished between news and general information.

"They care about what is going on among their friends and families and even in the world at large," said Ph.D. student Raymond McCaffrey who worked on the study. Loyalty "does not seemed tied to any single device or application or news outlet."

(Reporting by Walden Siew; Editing by Patricia Reaney)

Reference Reuters.com

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أصدر وزير الصحة العامة الدكتور محمد جواد خليفة قرارا يحمل الرقم 187/1 يقضي بتجميد بعض القرارات المتعلقة بالإعلام عن الأعشاب الطبيعية والمتممات الغذائية بغية إعادة تنظيمها، وجاء فيه:

"ان وزيرالصحة العامة، بناء على المرسوم رقم 2839 تاريخ 9/11/2009، بناء على المرسوم رقم 11710 تاريخ 22/1/1998 المتعلق بتأليف لجنة في وزارة الصحة العامة لتنظيم المنتوجات الطبية الطبيعية والمتممات الغذائية وتحديد تعويضاتها، بناء على القرار رقم 388/1 تاريخ 20/5/2008 المتعلق بتنظيم الإعلانات المتعلقة بالأعشاب الطبيعية والمتممات الغذائية، بناء على التعميم رقم 82 تاريخ 11/6/2008 المتعلق بتنظيم الإعلانات الخاصة بالأعشاب الطبية الطبيعية والمتممات الغذائية،

بناء على القانون رقم 659/2005 تاريخ 4/2/2005 المتعلق بحماية المستهلك لا سيما المادتين 11 و45 منه، وبناء على توصيات منظمة الصحة العالمية المتعلق بآلية اعتماد وتطبيق استراتيجية الطب التقليدي أوالبديل، لا سيما لناحية تأمين السلامة والأمان والنوعية والفاعلية في استخدام المتممات الغذائية والأعشاب الصحية، وبهدف ضبط التسويق والترويج لهذه المنتجات المصنفة ضمن إطار الأعشاب الطبيعية والمتممات الغذائية، وتماشيا مع مشروع القانون الذي يحظر الإعلام والإعلان التجاري وغير التجاري عن الأعشاب الطبية التي لها صفة علاجية، بناء على ضرورات المصلحة العامة والحفاظ على صحة المواطن وعلى الأصول المتبعة لممارسة المهن الطبية ووصف الدواء وفقا لقانون مزاولة مهنة الصيدلة في لبنان، وبما ان وزارة الصحة العامة لم يسبق لها ان قامت بتسجيل أي نوع من الأعشاب التي لها صفة علاجية، وبما ان بعض المتممات الغذائية قد حصل أصحابها على قرارات تجيز لهم الإعلان والإعلام عنها، إلا انهم قد تخطوا هذا القرار ومضمونه واستعملوها للاعلام عن أصناف غير مسجلة في وزارة الصحة العامة وتخطوا مضمون وهدف الترويج حيث أصبحوا يمارسون التشخيص والعلاج ومهنة الطب والصيدلة في آن معا، كذلك لم يتم الإلتزام بالتعهدات التي قدموها الى وزارة الصحة العامة، يقرر ما يأتي:

المادة الأولى: تجمد التراخيص الصادرة عن وزارة الصحة العامة لناحية الموافقة على نص اعلاني للترويج عن أي مستحضر أو متمم غذائي، وعلى أصحابها التقدم من وزارة الصحة العامة بملف كامل عما سوف يتم الإعلان عنه، ليصار الى اتخاذ المناسب بشأنه وهي التالية: شركة "زين اتات" وشركة "أمانة كير انترناسيونال".

المادة الثانية: يبلغ هذا القرار حيث تدعو الحاجة".
Pascale El Dib

Pascale El Dib

شملت الدراسة التي قامت بها كلية العلوم الصحية في الجامعة الاميركية بالتعاون     مع  وزارة الصحة في لبنان والبرنامج الوطني للحد من التدخين، قياسات لتلوث الهواء في 28 موقعا. وقد تألف فريق الكلية الذي أجرى الدراسة من الدكتورة ريما نقاش (باحثة رئيسية وأستاذة بحوث مساعدة)، والسيدة جوانا خليل (باحثة ومنسقة للمشروع)، والدكتورة ريما عفيفي (باحثة رئيسية مشاركة وأستاذة مشاركة)، والدكتورة مونيك شعيا (باحثة رئيسية مشاركة وأستاذة مشاركة). وقد تم تمويل هذا المشروع من المركز الدولي للبحوث الإنمائية - هيئة البحوث الدولية لمكافحة التبغ. وامتدت مرحلة جمع المعلومات من أيار إلى آب هذا العام.

وقسم المؤتمر الى ثلاث جلسات تناولت الاولى تطبيق سياسات منع التدخين في المدارس والجامعات فتم إجراء تحقيق نوعي مع جامعتين ومدرستين كانت قد فرضت سياسات منع التدخين داخل منشآتها. ووجد الفريق أن المراهقين، رغم ادراكهم لمضار التدخين، يقبلون عليه. وقالت الدكتورة نقاش "ان الحل هو في تطبيق سياسة منع التدخين في المدارس والجامعات". وقالت الأستاذة المشاركة في علم الوبائيات والعضو في مجموعة أبحاث التدخين في الأميركية مونيك شعيا "أن تجربة الجامعة الأميركية في بيروت في هذا المجال كانت مشجعة. وقد لاحظت المؤسسات التي طبقت هذا الحظر فوائد صحية ملموسة. وحاليا ستون بالمئة من الشباب بين الثالثة عشرة والخامسة عشرة من المدخنين. ويظهر مسح لوضع الشباب والتدخين من العام 2005 أن حظر التدخين يدفع اساتذة وطلابا إلى تفادي هذه العادة أو الاقلاع عنها".
وخلصت الدراسة إلى أنه "يمكن تطبيق سياسات منع التدخين بنجاح في لبنان".

وفي الجلسة الثانية التي تناولت منع التدخين في أماكن العمل، أعلنت نتائج الدراسة التي شاركت فيها خمسة مؤسسات كانت قد فرضت سياسات منع التدخين في مقراتها. وخلال الدراسة تم إجراء خمس مقابلات مع مدراء الموارد البشرية في هذه المؤسسات كما عقدت خمس حلقات حوار مع الموظفين المدخنين والموظفين غير المدخنين. وخلصت الدراسة إلى "أن الشركات الخاصة لم تجد صعوبة في تطبيق قرار حظر التدخين". واقترح بأن "يتوافق هذا الحظر مع برامج تساعد المدخنين على الاقلاع عن التدخين".

وقد تناولت الجلسة الثالثة منع التدخين في المطاعم والمقاهي وشملت مقابلات مع الإدارة والموظفين، بالاضافة إلى تسع حلقات نقاشية مع زبائن مدخنين وغير مدخنين.

وبين المسح الذي أجري في 28 موقعا هذه "أن رواد وعمال هذه المطاعم والمقاهي يتعرضون لمستويات خطيرة من دخان التبغ".
وقال الدكتور جورج سعادة وهو طبيب قلب ومدير البرنامج الوطني للحد من التدخين، إنه "في عدة أماكن، مثل الخيم الرمضانية، زادت نسبة تلوث الهواء عن المقدار الذي يمكن لأجهزة القياس أن تسجله، وأن نسب التلوث هذه كانت أكبر بأربعمئة مرة من الحد المقبول عالميا. وقد وضعت أجهزة القياس لمدة نصف ساعة على الأقل في المكان المراد دراسته". ونبه إلى "أن هناك 135 ألف شخص يعملون في هذه المؤسسات ويجب التحرك بسرعة. كما أن التدخين السلبي، أي التعرض لدخان تبغ من الآخرين، يعرض صاحبه لخمسة آلاف عنصر كيميائي بينها 172 عنصرا مضرا ومنها 67 مادة مسرطنة". وقد أظهرت الدراسة "أن المؤسسات مثل المطاعم والمقاهي ستمتثل لقانون حظر التدخين إذا أقر". وقالت الدكتورة نقاش "ان الكثير من اللبنانيين خضعوا لهذه السياسات أثناء تواجدهم في الخارج، ومن هنا إستعدادهم للالتزام بهذه السياسة في لبنان".

وأوضحت أنه "عموما لم تسجل أية مشكلة حين يطلب عامل في مطعم من زبون اطفاء سيجارته حسب قانون المؤسسة".

وأوضحت نقاش "أن هناك حاجة لقانون يحظر التدخين في الأماكن العامة. كما أن هناك حاجة إلى جسم يتولى فرض تطبيق هذا القانون". وأردفت "أن دراسات أجريت في الولايات المتحدة وكندا وبريطانيا تظهر أن المطاعم والمقاهي لم تخسر زبائن بسبب حظر التدخين بل على العكس اجتذبت زبائن أكثر، مما لم يفاجىء البحاثة في تلك البلدان لأن معظم سكانها باتوا من غير المدخنين". 

 reference: www.kataeb.org

 

 

 

 

 

Front Desk

Front Desk

أعلنت أحدث الدراسات الطبية الأميركية أن ارتداء الكعب العالي يؤدي للضغط على مشط القدم، ما يصيب المرأة بتوتر شديد في قدميها ويجعلها تسير بطريقة غير صحيحة، وتمنع المستقبلات العصبية في عضلات القدم من إطلاق مركب الدوبامين المهم لسلامة العقل ، وقد يؤدي في نهاية المطاف إلى الإصابة بالجنون ، وقد حذر أحد الخبراء البريطانيين من أن الكعب العالي يؤثر على خصوبة المرأة ، وبالتالي تقل فرص الإنجاب لديها ، بالإضافة إلى أنه  يؤدي لمشكلات تتعلق بحوض المرأة ، مما يربك الدورة الشهرية ، ويزيد من الآلام التي تتعرض لها المرأة في تلك الفترة

 

Reference: LebanonFiles.com

Sarita Salameh

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L'effet placebo désigne une amélioration de l'état de santé d'un patient persuadé d'avoir reçu un médicament, alors que celui-ci ne contenait aucun principe actif. Comment expliquer ce phénomène ?

Sébastien Bohler

Falk Eippert et ses collègues de l'Université de Hambourg ont décortiqué la chaîne neuronale qui part de la croyance en l'analgésique pour arriver à une perception atténuée de la douleur. Ils ont soumis des volontaires à de légères brûlures sous prétexte de tester une crème antidouleur. Une partie seulement des sujets recevait une crème efficace, les autres un placebo, substance leurre sans effet.

Les participants en condition placebo ont naturellement décrit des intensités de douleur inférieures à ce qu'éprouvaient des personnes non traitées. Mais surtout, l'équipe a vu apparaître par imagerie cérébrale les différentes zones du cerveau mobilisées par cette « analgésie placebo » : le contrôle psychique de la douleur part du cortex préfrontal dorsolatéral, une zone antérieure et frontale du cerveau capable d'émettre des prédictions sur la base de croyances. Par le biais de connexions neuronales utilisant les endorphines (antidouleurs naturels) comme neuromédiateurs, le cortex dorsolatéral ventromédian active une zone légèrement plus enfouie : le cortex cingulaire antérieur. Ce dernier stimule ensuite une structure proche de la moelle épinière, la substance grise périacqueducale, réputée intervenir dans le contrôle de la douleur. De là, l'innervation médiée par les endorphines gagne la moelle épinière ventromédiane et rostrale, où elle neutralise les influx nerveux douloureux en provenance des membres.

L'effet placebo semble agir initialement sur le cortex préfrontal dorsolatéral par le biais d'un mécanisme attentionnel : la croyance en l'efficacité du traitement détourne l'attention de la douleur pour la focaliser sur l'attente d'un soulagement. Cette zone cérébrale pourrait intervenir dans les techniques de réduction de la douleur par détournement de l'attention (le rire, notamment), voire par l'hypnose. La raison des connexions entre les mécanismes attentionnels et la perception de la douleur reste inconnue

Reference Cerveau&Psycho

Sarita Salameh

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Question de Jean-Christophe Colin

Réponse de Loïc Mangin

Est-il vrai qu'un corps humain compte plus de cellules non humaines que de cellules humaines ?

Oui. Le rapport entre les deux populations de cellules le plus souvent cité est de un pour 10, c'est-à-dire 1013 cellules humaines pour 1014 bactéries dans la seule flore intestinale. Environ 80 pour cent de ces bactéries seraient encore inconnues. Plus intéressant, le 11 avril 2008, l'INRA a lancé le projet européen MetaHIT dont l'objectif est d'analyser le génome de l'ensemble des bactéries de la flore intestinale humaine afin de caractériser ses fonctions et ses implications sur la santé. Ce génome contiendrait 100 fois plus de gènes que le génome humain !

Reference Pour La Science

Sarita Salameh

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Une sculpture en verre du virus de la grippe H1N1 sera exposée à partir du 25 septembre à la Wellcome Collection de Londres, a annoncé la galerie spécialisée dans la vision artistique de la science et de l'histoire.
La galerie a acquis l'œuvre baptisée Swine flu ou grippe porcine pour 5 000 livres et l'exposera jusqu'au 18 octobre. Elle a été réalisée par Luke Jerram, un jeune artiste qui a déjà créé des sculptures en verre de virus et de bactéries comme la grippe aviaire, le sida, l'E.coli ou encore la variole.

« J'ai créé cette sculpture pour réfléchir sur la pandémie imminente de grippe H1N1 et sur la fascination générale autour du sujet, tel qu'il est présenté dans les médias », a expliqué l'artiste.
Après sa présentation dans la galerie britannique, l'œuvre s'envolera pour Tokyo afin de figurer du 28 novembre au 28 février 2010 dans l'exposition « Médecine et art » du musée d'art Mori, qui doit également accueillir des œuvres de Damien Hirst, Marc Quinn et Leonard de Vinci.
« Le travail de Luke Jerram nous offre une représentation physique curieuse et visuellement époustouflante du virus H1N1 », a relevé Clare Matterson, directrice du département médecine, société et histoire du Wellcome Trust, l'une des plus importantes fondations britanniques.
« Cela nous offre un point de départ pour explorer l'impact que de tels virus ont eu sur les populations et de découvrir davantage d'éléments sur la recherche mondiale pour les contrer », a-t-elle ajouté.

Reference L'Orient Le Jour

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Symptom

Cold

Swine Flu

Fever

Fever is rare with a cold.

Fever is usually present with the flu in up to 80% of all flu cases. A temperature of 100°F or higher for 3 to 4 days is associated with the flu.

Coughing

A hacking, productive (mucus- producing) cough is often present with a cold.

A non-productive (non-mucus producing) cough is usually present with the flu (sometimes referred to as dry cough).

Aches

Slight body aches and pains can be part of a cold.

Severe aches and pains are common with the flu.

Stuffy Nose

Stuffy nose is commonly present with a cold and typically resolves spontaneously within a week.

Stuffy nose is not commonly present with the flu.

Chills

Chills are uncommon with a cold.

60% of people who have the flu experience chills.

Tiredness

Tiredness is fairly mild with a cold.

Tiredness is moderate to severe with the flu.

Sneezing

Sneezing is commonly present with a cold.

Sneezing is not common with the flu.

Sudden Symptoms

Cold symptoms tend to develop over a few days.

The flu has a rapid onset within 3-6 hours. The flu hits hard and includes sudden symptoms like high fever, aches and pains.

Headache

A headache is fairly uncommon with a cold.

A headache is very common with the flu, present in 80% of flu cases.

Sore Throat

Sore throat is commonly present with a cold.

Sore throat is not commonly present with the flu.

Chest Discomfort

Chest discomfort is mild to moderate with a cold.

Chest discomfort is often severe with the flu.

 

 

 

 

 

مقارنة بين الانفلونزا العادية والخنازير

الاعراض

الانفلونزا العادية

انفلونزا الخنازير

الحرارة

تكون نادرة

تعتبر من اساسيات

الاعراض لهذا المرض وقد تستمر في بعض الحالات الى 3 او 4 ايام

السعال

يكون مصحوب بالبلغم

يكون حآد وبدون بلغم (كحه جافه)

الآم الجسم والصداع

خفيفة ونادرة الحدوث

حآدة جدآ وتعتبر من اساسيات الاعراض

انسداد الانف

تعتبر من الاساسيات ويتلاشي في اسبوع

لاتوجد عوارض انسداد او رشح الأنف

القشعريرة

نادرة الحدوث

تعتبر

من اساسيات الاعراض ايضآ لهذا المرض حيث ثبت ان 60بالمئة من الحالات عانة منه

التعب والارهاق

خفيفة الي حد ما

تكون حآدة وقوية التأثير وتعتبر ايضآ من العوارض الاساسية للمرض

العطاس

من الاعراض الاساسية

نادر جدآ

المفاجئة او الاحقة

تتطور الاعراض بشكل بطيء مع

مرور الايام

تتطور الاعراض بشكل مفاجيء وسريع في خلال

زمن 3 الي 6 ساعات فقط ، فهذه الانفلونزا تضرب الجسم بعنف وتسبب الصداع والآلآم

والحرارة العالية

الصداع

بسيط ونادر الحدوث

قوي ومتلازم مع اعراض هذا المرض

التهاب الحلق

من اساسيات المرض

غير موجود ونادر الحدوث

الآم الصدر او ثقل الصدر

خفيف وفي بعض الحالات متوسط

حآد وشديد

 

Front Desk

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التدابير التي ينبغي اتخاذها في المدارس

المذكرة الإعلامية العاشرة بخصوص الجائحة (H1N1)ـ2009

11 أيلول/سبتمبر 2009 | جنيف -- تصدر منظمة الصحة العالمية، اليوم، إرشادات بشأن التدابير التي يمكن اتخاذها في المدارس للحد من أثر جائحة الأنفلونزا H1N1. وتستند هذه التوصيات إلى التجارب التي عاشتها عدة بلدان في الآونة الأخيرة وإلى دراسات أُجريت من أجل تبيّن العواقب الصحية والاقتصادية والاجتماعية الناجمة عن غلق المدارس. وقد تولى الاضطلاع بتلك الدراسات أعضاء شبكة منظمة الصحة العالمية غير الرسمية المعنية بوضع النماذج الرياضية للجائحة.

وقد أظهرت التجارب المتاحة حتى الآن دور المدارس في زيادة انتشار الفيروس الجائح، داخل مبانيها وفي عموم المجتمع المحلي على حد سواء. وفي حين تمثّل الفاشيات التي تندلع في المدارس، بوضوح، جانباً هاماً من الجائحة الراهنة، فإنّه لا يوجد أيّ تدبير بإمكانه وقف سراية العدوى في المدارس أو الحد منها، ممّا يتيح للفيروس فرصاً متعدّدة للانتشار.

وتوصي منظمة الصحة العالمية باستعمال طائفة من التدابير التي يمكن تكييفها مع الوضع الوبائي المحلي والموارد المتاحة والدور الاجتماعي الذي تؤديه كثير من المدارس. وتوجد السلطات الوطنية والمحلية في أحسن مركز لاتخاذ قرارات بشأن تلك التدابير وكيفية تكييفها وتنفيذها.

ولا تزال المنظمة توصي الطلاب والمدرسين وغيرهم من العاملين في المدارس بضرورة البقاء في بيوتهم إذا ما شعروا بتوعّك صحي. وينبغي وضع الخطط اللازمة وتهيئة المساحات الكافية لعزل الطلاب والعاملين الذين يُصابون بالمرض أثناء وجودهم في المدارس.

وينبغي للمدارس الترويج لأهمية نظافة الأيدي وأخلاقيات التنفس وتخزين الإمدادات المناسبة. كما يوصى بتنظيف المساحات وتهويتها بشكل سليم وتنفيذ ما يلزم من تدابير للحد من التكدّس.

غلق المدارس وتعليق الدراسة

تمثّل القرارات الخاصة بإمكانية غلق المدارس أثناء الجائحة والتوقيت المناسب للقيام بذلك قرارات معقدة تعتمد اعتماداً وثيقاً على الظروف المحلية. ولا يمكن لمنظمة الصحة العالمية تقديم توصيات محدّدة في هذا الخصوص يمكن تطبيقها في جميع الأماكن. غير أنّ ثمة بعض الإرشادات العامة المستقاة من التجارب التي مرّت بها مؤخراً عدة بلدان في نصفي الكرة الشمالي والجنوبي على حد سواء ومن عملية وضع النماذج الرياضية والخبرة المكتسبة من أوبئة الأنفلونزا الموسمية.

ويمكن مباشرة غلق المدارس كتدبير استباقي يرمي إلى الحد من سراية المرض في تلك المباني وانتشاره منها إلى المجتمع المحلي عموماً. كما يمكن أن يكون غلق المدارس من تدابير الاستجابة عندما يتم غلق تلك المباني أو تعليق الدراسة بسبب ارتفاع مستويات تغيّب الطلاب والعاملين إلى درجة يتعذّر فيها مواصلة إعطاء الدروس.

وتتمثّل المنفعة الرئيسية من غلق المدارس بشكل استباقي في إمكانية خفض وتيرة انتشار الفاشية في منطقة ما والتمكّن، بالتالي، من تخفيف ذروة الإصابات بالعدوى. وتكتسي تلك المنفعة أهمية خاصة عندما يرتفع عدد الأشخاص الذين يقتضون عناية طبية في ذروة الجائحة إلى مستوى يتهدّد باستنفاذ قدرات الرعاية الصحية أو إجهادها. ويمكن أيضاً، بخفض وتيرة انتشار المرض من خلال غلق المدارس، كسب بعض الوقت لتمكين البلدان من تكثيف جهود التأهب أو تعزيز إمدادات اللقاحات أو الأدوية المضادة للفيروسات أو غير ذلك من التدخلات.

ويكتسي توقيت غلق المدارس أهمية حاسمة. وتشير دراسات النمذجة إلى أنّ غلق المدارس يعود بأكبر المنافع عندما يتم في المراحل المبكّرة جداً من الفاشية، ومن الأنسب القيام بذلك قبل أن يطال المرض 1% من السكان. ويمكن لتلك العملية، عندما تتم في الظروف المثلى، الحد من الطلب على خدمات الرعاية الصحية في مرحلة ذروة الجائحة بنسبة 30% إلى 50%. غير أنّ نسبة الحد من سراية المرض قد تكون محدودة للغاية إذا ما تم غلق المدارس في مرحلة متأخّرة جداً من انتشار الفاشية بين أفراد المجتمع المحلي.

ويجب أن تشمل السياسات الخاصة بغلق المدارس التدابير الرامية إلى الحد من نسبة اختلاط الطلاب خارج المدارس. ذلك أنّهم سيواصلون نشر الفيروس إذا تجمّعوا في مكان آخر، ممّا يؤدي إلى الحد بشكل كبير من منافع غلق المدارس، بل إبطالها في بعض الأحيان.

التكاليف الاقتصادية والاجتماعية

يجب على المسؤولين الصحيين والسلطات المدرسية، لدى اتخاذ القرارات، إدراك التكاليف الاقتصادية والاجتماعية التي يمكن أن تكون عالية بشكل مفرط عند الموازنة بينها وبين المنافع المحتملة.

وتنجم التكلفة الرئيسية عن تغيّب العاملين من الآباء أو أولياء الأمور الذين يضطرون إلى البقاء في بيوتهم للاعتناء بأطفالهم. وتشير الدراسات إلى أنّ غلق المدارس قد يؤدي إلى تغيّب 16% من القوى العاملة، فضلاً عن المستويات العادية للتغيّب النمطي والتغيّب بسبب المرض. غير أنّ تلك التقديرات ستشهد تفاوتاً كبيراً بين البلدان وفق عوامل عدة منها هيكل القوى العاملة.

ومن مفارقات الأمور أنّه على الرغم من إسهام غلق المدارس في الحد من الطلب على نُظم الرعاية الصحية أثناء مرحلة الذروة، فإنّ بإمكانه أيضاً عرقلة عمليات توفير خدمات الرعاية الصحية الأساسية، ذلك أنّ كثيراً من الأطباء والممرضين هم كذلك من آباء أطفال المدارس.

ولا بد للقرارات أن تراعي أيضاً قضايا الرعاية الاجتماعية. فيمكن أن تتعرّض صحة الأطفال وعافيتهم للخطر إذا تم وقف البرامج الاجتماعية المدرسية ذات المنافع الكبرى، مثل توفير الوجبات الغذائية، أو إذا تُرك صغار الأطفال في بيوتهم دون مراقبة

Sarita Salameh

Sarita Salameh

Grippe A : Pourquoi porter un masque ?


Pour limiter la propagation des virus. Si l'on est malade, le port du masque peut permettre d'éviter de transmettre le virus de la grippe A à son entourage. Si vous êtes au contact d'un malade, porter un masque peut vous protéger.

Grippe A : Les masques sont-ils tous les mêmes ?

Il existe deux types de masques.

Le masque chirurgical, également dit altruiste ou antiprojections, empêche qu'un malade ne diffuse trop ses germes à son entourage.

Le masque FFP2 protège du virus ceux qui les portent. Ils sont réservés au personnel de santé et aux personnes en contact avec le public.

Qui doit actuellement porter un masque contre la grippe A ?

Pour l'instant, seules les personnes malades de la grippe ou suspectées de l'être ont pour obligation de porter un masque chirurgical. L'entourage du malade n'a pas à porter un masque FFP2. En revanche, les professionnels de santé qui sont en contact direct et prolongé avec le public peuvent être amenés à porter un masque FFP2 : il s'agit des médecins, susceptibles de rencontrer des personnes malades de la grippe, ou toute autre profession médicale, les personnels de secours également, voire les pharmaciens, etc.

À quelle fréquence faut-il changer son masque ?

Globalement, un masque doit être changé toutes les 4 heures. Dès qu'il devient humide, il devient aussi inefficace. C'est donc le signe qu'il faut le changer. Cette règle est valable tant pour les masques FFP2 que pour les masques chirurgicaux.

Combien de temps un malade de la grippe A doit-il porter un masque ?

Un malade de la grippe doit porter un masque chirurgical dès les premiers signes de la grippe (fièvre, fatigue, toux, maux de gorge, courbatures…) et ce, durant toute la période de contamination, soit environ durant 5 jours. Sachez cependant que la période de contagion débute 1 à 2 jours avant la manifestation des symptômes et perdure durant toute la phase d'installation de la maladie, soit 5 à 7 jours en tout.

Porter un masque est-il vraiment suffisant contre la propagation du virus ?


Le masque chirurgical empêche les personnes malades de projeter le virus de la grippe lorsqu'ils postillonnent, toussent ou éternuent. En effet, le virus de la grippe est essentiellement véhiculé par les gouttelettes de salive.

Dans le cas inverse, les personnes saines qui portent un masque FFP2 sont protégées contre l'inhalation d'agents infectieux.

Bien entendu, pour être efficaces, les masques ne doivent pas être abîmés, humides et changés très régulièrement.

Enfin, il est malgré tout nécessaire de respecter les autres mesures de prévention : lavage fréquent des mains, utilisation de mouchoir jetable, éternuer ou tousser dans un mouchoir jetable ou dans sa manche, se laver

Reference E-sante

Sarita Salameh

Sarita Salameh

Jamais sans doute une infection n’aura suscité autant de travaux scientifiques dans un délai aussi court. Tandis que les Etats affûtent leurs commandes, et que les industriels peaufinent leurs vaccins, les épidémiologistes tentent de déterminer le schéma de vaccination le plus efficace contre la grippe H1N1.

Alors que les premiers résultats de vaccins contre le virus apparu en avril dernier au Mexique semblent prometteurs, avec une efficacité qui pourrait —pour l’un des vaccins en cours de fabrication— atteindre les 80% dès la première injection (mieux que le vaccin contre la grippe saisonnière), les scientifiques font tourner leurs modèles de propagation d’épidémies pour gérer la pénurie de vaccins (il n’y en aura pas pour tout le monde, et notamment dans les pays du tiers-monde) et dessiner des politiques de vaccinations. Derniers travaux en date, dans l’édition de Science du 11 septembre, une dizaine de chercheurs américains estiment qu’en ciblant prioritairement les enfants, une vaccination de 70% de la population américaine permettrait de gérer l’impact de la grippe H1N1 cet hiver. A condition que la campagne sanitaire puisse démarrer très rapidement, d’ici quelques semaines au plus tard. Selon ces chercheurs, 27% de la population des Etats-Unis pourrait être exposée au virus de la grippe porcine cet hiver. Ils calculent que, en moyenne, chaque enfant pourrait en contaminer 2,4 autres en moyenne dans un délai moyen de trois jours.

En France, le Haut Conseil de la santé publique a rendues publiques ses recommandations sur la campagne de vaccination qui se prépare. Ses experts préconisent de vacciner en priorité les personnels de santé, les femmes enceintes —à partir du second trimestre de grossesse—, l’entourage de nourrissons et les bébés de moins de deux mois. Il recommande une double injection du vaccin. Ensuite, le HCSP propose de vacciner les personnes de 2 à 64 ans qui présentent des facteurs de risque (des pathologies chroniques sévères). Selon le réseau Sentinelle de l’INSERM, la grippe H1N1 a franchi la semaine dernière le seuil épidémique, fixé à 80 cas pour cent mille habitants.

Mais les responsables tempèrent leurs chiffres en expliquant que la sur-médiatisation de la maladie peut être à l’origine d’un excès de consultations. Selon le bulletin de l’Institut national de veilles sanitaire, 19 personnes sont décédées en France depuis le début de l’épidémie, dont 3 en métropole et 16 dans les départements et territoires d’outremer. Selon Santé News, une consultation organisée sur internet par le Syndicat national des professionnels infirmiers montre que ces derniers refusent majoritairement de se faire vacciner, probablement par crainte d’effets secondaires d’un vaccin produit dans des conditions d’urgence rarement rencontrées. Selon Rue89, la France aurait commandé 10% de l’ensemble des vaccins qui devraient être produits dans les prochains mois à l’échelle de la planète, avec 94 millions de doses destinées à protéger 75% de sa population.

Reference Sciences et Vie

Sarita Salameh

Sarita Salameh

La sieste est-elle nécessaire ?

Delphine OUDIETTE et Isabelle ARNULF

On ressent souvent une somnolence et une baisse de performances en début d'après-midi, et on aimerait bien faire une sieste à ce moment-là. En Chine, l'article 49 de la constitution stipule que « tout travailleur a droit à la sieste «, et, au Japon, la plupart des grandes entreprises mettent à disposition de leurs employés des salons de sieste. Notre pays est-il en retard sur ce sujet ? La sieste est-elle nécessaire ?

Depuis quelques années, les scientifiques étudient les bienfaits de la sieste chez les jeunes - souvent en manque de sommeil -, les employés et les personnes âgées. Quand la durée de sommeil nocturne a été suffisante, une courte sieste de moins d'une demi-heure en début d'après-midi augmente la vigilance et maintient, voire améliore, les performances pendant environ deux heures et demie. Et quand une personne manque de sommeil, la sieste réduit la somnolence, et ce, plus efficacement que la consommation de caféine (mais les effets des deux s'additionnent et optimisent les performances si le café est pris juste avant la sieste).

Chez les travailleurs en horaire décalé, une courte sieste vers une heure du matin diminue la fatigue et compense en partie leur manque de sommeil. Par exemple, la nasa a montré que les pilotes de long-courrier qui faisaient une sieste de 40 minutes dans leur cockpit étaient ensuite plus rapides pour répondre à des tests psychomoteurs que ceux qui restaient éveillés.

Dans une étude s'intéressant à la conduite automobile de nuit, 66 pour cent des participants qui avaient pu faire une sieste à une heure du matin avaient une qualité de conduite semblable la nuit et le jour ; en revanche, seulement 13 pour cent des sujets qui n'avaient pas dormi maintenaient leur performance. Ainsi, faire une sieste réduit le risque d'erreurs au volant et d'accidents de la route. Par ailleurs, la sieste améliorerait l'humeur.

En outre, différentes études ont montré, qu'à l'instar du sommeil de nuit, la sieste a des effets bénéfiques sur la consolidation de différents types de mémoire (la mémoire verbale et les mémoires des gestes). Même une courte sieste améliore les performances dans des tâches d'apprentissage de listes de mots ou d'habileté motrice.

La sieste a donc des qualités incontestables. Cependant, il faut respecter certaines conditions, notamment en termes de durée. Si les études s'accordent sur les effets réparateurs d'une sieste d'une dizaine de minutes, un sommeil diurne de plus de 30 minutes peut engendrer les effets inverses. On peut se sentir « groggy » juste après le réveil. Ce sentiment de malaise, qui a des conséquences négatives sur la vigilance et les performances, se nomme « l'inertie du sommeil » : plus on dort longtemps dans la journée, moins on émerge facilement du sommeil. Juste après une longue sieste, il faut donc éviter de réaliser des tâches nécessitant un temps de réaction rapide.

Par ailleurs, une sieste trop longue ou trop tardive serait néfaste sur la quantité et surtout sur la qualité du sommeil nocturne qui suit. Autre fait étonnant : plusieurs études épidémiologiques ont montré que les personnes âgées de plus de 65 ans qui font souvent la sieste auraient un taux de survie plus faible. Cette association inattendue ne serait pas due à la sieste elle-même, mais à une pathologie du sommeil non diagnostiquée, dont la sieste serait un marqueur, tel le syndrome d'apnées du sommeil. Il faut donc distinguer la sieste planifiée et volontaire, qui a des effets favorables sur l'organisme, et la sieste involontaire, associée à une somnolence diurne excessive et ayant des conséquences néfastes sur la santé.

En conséquence, si le besoin s'en fait ressentir, une courte sieste serait bénéfique sur la vigilance et les performances de la journée. En revanche, une sieste ne doit pas être une contre-mesure systématique à une privation chronique de sommeil, un bon sommeil de nuit restant indispensable pour être en pleine possession de ses capacités et éviter les accidents.

Reference Cerveau et Psycho

Sarita Salameh

Sarita Salameh

Victime d'un malaise après 45 minutes de jogging, Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un check-up à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, avant d'en ressortir le lendemain (lundi 27 juillet) avec pour consigne de lever le pied au moins durant quelques jours.

Selon le communiqué de l'Élysée, notre Président a été victime ' d'un malaise lipothymique d'effort soutenu par grande chaleur et sans perte de connaissance, dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante '. Le malaise vagal initialement annoncé a été écarté, sachant néanmoins que la lipothymie serait un des signes du malaise vagal, qui se manifeste par une sensation de vertige ressentie durant quelques secondes.

Toujours est-il que les bilans sanguins, l'électrocardiographie, la coronarographie pour visualiser ses artères coronaires (celles qui nourrissent le cœur) et l'IRM pour le cerveau, n'ont pas montré d'anomalies, écartant toute cause ou conséquence cardiologique, neurologique ou métabolique.

Qu'est-ce qu'un malaise lipothymique ?


Un niveau trop élevé de stress augmente le taux d'adrénaline et finit par dérégler l'équilibre entre les deux systèmes nerveux autonomes qui régissent nos grandes fonctions :

? le système parasympathique pour le repos et la digestion et

? le système orthosympathique pour l'activité et le stress.

Un tel malaise n'est pas grave en soi. En revanche, il traduit un niveau de stress trop élevé qui à la longue est préjudiciable à la santé, augmentant le risque d'infarctus par exemple, ou offrant un terrain favorable au cancer.

Exercice pratique anti-stress


Morale de cet incident, il est nécessaire de lever le pied et de maintenir le stress à distance. Cette leçon vaut pour tout le monde. Voici donc notre recommandation : accordez-vous 2 ou 3 moments dans la journée pour vous relaxer.

Chacun de ces 3 moments peut ne durer que 3 minutes. En effet, il faut savoir qu'une fois libérée dans le sang, l'adrénaline ne reste active qu'une minute.

Durant 3 minutes, focalisez-vous sur votre respiration pour la ralentir : adoptez le rythme de 6-7 inspirations par minute pendant 3 minutes. En ralentissant ainsi votre respiration vous éliminez l'adrénaline circulante.

Isabelle Eustache
03/08/2009
Reference e-sante.fr

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Le M-M's bleu, une pilule magique contre les blessures de la colonne vertébrale ?

Des scientifiques américains auraient découvert que le colorant alimentaire utilisé pour le M&M's bleu pourrait aider les patients atteints de blessures spinales.Le colorant, le Brilliant Blue G, pourrait bloquer un composé chimique qui empire les blessures à la colonne vertébrale en provoquant l'inflammation et la destruction des cellules. Selon les chercheurs de l'université de Rochester, un traitement au Brillant Blue G pourrait réduire la taille de la lésion et même favoriser la guérison.Cependant, les tests en laboratoire sur des rats auraient eu un effet secondaire assez étonnant puisque la peau des animaux serait temporairement devenue bleue. Le colorant devrait également être injecté dans une veine du blessé dans les 15 minutes suivant l'accident pour être vraiment efficace. Utilisé dans les temps, il aurait permis aux rats blessés de marcher à nouveau. Les animaux n'ayant pas reçu le produit n'auraient, eux, jamais retrouvé la capacité de marcher.

Sarita Salameh

Sarita Salameh

 

Les savons, les produits ménagers, les soins du corps – les déodorants par exemple –, certains produits de beauté et les lingettes pour bébés sont estampillés de la mention « antibactériens ». Autrement dit, ils contiennent un agent qui tue les bactéries. À quoi sert l'addition de ce produit ? Est-il bénéfique ?

On élimine les bactéries en utilisant du savon et de l'eau chaude, de l'alcool ou de l'eau de Javel. Le savon décolle la saleté, les corps gras et les microbes des surfaces qui sont alors éliminés par de l'eau. L'alcool, quant à lui, détruit des composants des cellules (de la peau et des bactéries), puis il s'évapore. Il en va de même de l'eau de Javel. Au contraire, les produits utilisant des antibactériens tuent les bactéries, mais laissent des résidus.


Des inconvénients...


Or ces traces d'antibactérien posent problème. Si quelques bactéries résistent à ce produit, elles se développent sans entraves et prennent le dessus sur les autres bactéries non résistantes : la nouvelle population bactérienne résistera à une deuxième attaque du même agent antibactérien. « Ce qui ne tue pas rend plus fort » ; en d'autres termes, ces savons sélectionnent les bactéries qui leur résistent et sont donc souvent inefficaces, du moins à long terme.


En outre, quand les bactéries deviennent résistantes à ces savons, elles sont parfois moins sensibles à certains antibiotiques (auxquels elles n'ont pourtant jamais été exposées). Ainsi, ce phénomène dit de résistance croisée a été mis en évidence pour le triclosan, un des antibactériens les plus communs. Des mutations génétiques apparaissent dans des bactéries exposées au triclosan pendant de longues périodes : elles rendent alors les micro-organismes résistants à l'isoniazide, un antibiotique utilisé pour traiter la tuberculose.


D'autres mutations permettent aux bactéries de stimuler leurs pompes moléculaires qui expulsent les antibiotiques ; en effet, un des mécanismes de résistance aux antibiotiques des bactéries est d'empêcher le médicament d'atteindre sa cible bactérienne en l'expulsant de la cellule. C'est le cas par exemple de la résistance à la ciprofloxacine, utilisée pour traiter la maladie du charbon. On a montré ces effets des savons antibactériens en laboratoire, mais il est probable qu'ils aient lieu dans des environnements naturels.


Qui plus est, on retrouve de grandes quantités de triclosan ou de son analogue chimique, le triclocarban, dans les cours d'eau et les rivières. Ces deux produits polluent aussi les stations d'épuration, car ils sont souvent utilisés dans les engrais. Ce qui laisse penser qu'ils pourraient contaminer l'alimentation. Tout cela ne fait qu'augmenter la résistance des bactéries à leur environnement.


On a aussi trouvé du triclosan dans le lait maternel, bien que ce soit à des concentrations considérées comme inoffensives pour les bébés. Il en existe aussi dans le sang humain.


Pour l'instant, il n'existe aucune preuve que les concentrations de triclosan retrouvées dans l'organisme soient dangereuses. Mais des études récentes suggèrent que de telles doses perturbent les systèmes hormonaux des grenouilles et des rats.
...mais aucun avantage


En conséquence, la présence de ces additifs antibactériens est douteuse. Un comité d'experts convoqué par l'Administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (la Food and drug administration) a conclu qu'il n'y a pas assez de preuves montrant un quelconque bénéfice de ces savons antibactériens.


Quelques scientifiques affirment tout de même que l'utilisation de produits antibactériens est justifiée dans les familles où des personnes ont un système immunitaire affaibli et dans les hôpitaux où de nombreuses souches bactériennes pathogènes sont souvent présentes. Mais en général, le meilleur moyen de rester en bonne santé est de se laver les mains au moins trois fois par jour à l'eau savonneuse.

Reference Pour La Science

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Researchers for the first time have linked air pollution exposure before birth with lower IQ scores in childhood, bolstering evidence that smog may harm the developing brain.

The results are in a study of 249 children of New York City women who wore backpack air monitors for 48 hours during the last few months of pregnancy. They lived in mostly low-income neighborhoods in northern Manhattan and the South Bronx. They had varying levels of exposure to typical kinds of urban air pollution, mostly from car, bus and truck exhaust.

At age 5, before starting school, the children were given IQ tests. Those exposed to the most pollution before birth scored on average four to five points lower than children with less exposure.

That's a big enough difference that it could affect children's performance in school, said Frederica Perera, the study's lead author and director of the Columbia Center for Children's Environmental Health.

Dr. Michael Msall, a University of Chicago pediatrician not involved in the research, said the study doesn't mean that children living in congested cities "aren't going to learn to read and write and spell."

But it does suggest that you don't have to live right next door to a belching factory to face pollution health risks, and that there may be more dangers from typical urban air pollution than previously thought, he said.

"We are learning more and more about low-dose exposure and how things we take for granted may not be a free ride," he said.

While future research is needed to confirm the new results, the findings suggest exposure to air pollution before birth could have the same harmful effects on the developing brain as exposure to lead, said Patrick Breysse, an environmental health specialist at Johns Hopkins' school of public health.

And along with other environmental harms and disadvantages low-income children are exposed to, it could help explain why they often do worse academically than children from wealthier families, Breysse said.

"It's a profound observation," he said. "This paper is going to open a lot of eyes."

The study in the August edition of Pediatrics was released Monday.

In earlier research, involving some of the same children and others, Perera linked prenatal exposure to air pollution with genetic abnormalities at birth that could increase risks for cancer; smaller newborn head size and reduced birth weight. Her research team also has linked it with developmental delays at age 3 and with children's asthma.

The researchers studied pollutants that can cross the placenta and are known scientifically as polycyclic aromatic hydrocarbons. Main sources include vehicle exhaust and factory emissions. Tobacco smoke is another source, but mothers in the study were nonsmokers.

A total of 140 study children, 56 percent, were in the high exposure group. That means their mothers likely lived close to heavily congested streets, bus depots and other typical sources of city air pollution; the researchers are still examining data to confirm that, Perera said. The mothers were black or Dominican-American; the results likely apply to other groups, researchers said.

The researchers took into account other factors that could influence IQ, including secondhand smoke exposure, the home learning environment and air pollution exposure after birth, and still found a strong influence from prenatal exposure, Perera said.

Dr. Robert Geller, an Emory University pediatrician and toxicologist, said the study can't completely rule out that pollution exposure during early childhood might have contributed. He also noted fewer mothers in the high exposure group had graduated from high school. While that might also have contributed to the high-dose children's lower IQ scores, the study still provides compelling evidence implicating prenatal pollution exposure that should prompt additional studies, Geller said.

The researchers said they plan to continuing monitoring and testing the children to learn whether school performance is affected and if there are any additional long-term effects.

 

Eliane Boutros

Eliane Boutros

As the 2009 pandemic evolves, the data needed for risk assessment, both within affected countries and at the global level, are also changing.

At this point, further spread of the pandemic, within affected countries and to new countries, is considered inevitable.

This assumption is fully backed by experience. The 2009 influenza pandemic has spread internationally with unprecedented speed. In past pandemics, influenza viruses have needed more than six months to spread as widely as the new H1N1 virus has spread in less than six weeks.

The increasing number of cases in many countries with sustained community transmission is making it extremely difficult, if not impossible, for countries to try and confirm them through laboratory testing. Moreover, the counting of individual cases is now no longer essential in such countries for monitoring either the level or nature of the risk posed by the pandemic virus or to guide implementation of the most appropriate response measures.

This pandemic has been characterized, to date, by the mildness of symptoms in the overwhelming majority of patients, who usually recover, even without medical treatment, within a week of the onset of symptoms. However, there is still an ongoing need in all countries to closely monitor unusual events, such as clusters of cases of severe or fatal pandemic (H1N1) 2009 virus infection, clusters of respiratory illness requiring hospitalization, or unexplained or unusual clinical patterns associated with serious or fatal cases.

Other potential signals of change in the currently prevailing pattern include unexpected, unusual or notable changes in patterns of transmission. Signals to be vigilant for include spikes in rates of absenteeism from schools or workplaces, or a more severe disease pattern, as suggested by, for example, a surge in emergency department visits.

In general, indications that health services are having difficulty coping with cases mean that such systems are under stress but they may also be a signal of increasing cases or a more severe clinical picture.

A strategy that concentrates on the detection, laboratory confirmation and investigation of all cases, including those with mild illness, is extremely resource-intensive. In some countries, this strategy is absorbing most national laboratory and response capacity, leaving little capacity for the monitoring and investigation of severe cases and other exceptional events.

For all of these reasons, WHO will no longer issue the global tables showing the numbers of confirmed cases for all countries. However, as part of continued efforts to document the global spread of the H1N1 pandemic, regular updates will be provided describing the situation in the newly affected countries. WHO will continue to request that these countries report the first confirmed cases and, as far as feasible, provide weekly aggregated case numbers and descriptive epidemiology of the early cases.

For countries already experiencing community-wide transmission, the focus of surveillance activities will shift to reporting against the established indicators for the monitoring of seasonal influenza activity. Those countries are no longer required to submit regular reports of individual laboratory-confirmed cases to WHO.

Monitoring the virological characteristics of the pandemic virus will be important throughout the pandemic and some countries have well-established laboratory-based surveillance systems in place already for seasonal influenza virus monitoring. Even in countries with limited laboratory capacity, WHO recommends that the initial virological assessment is followed by the testing of at least 10 samples per week in order to confirm that disease activity is due to the pandemic virus and to monitor changes in the virus that may be important for case management and vaccine development.

Updated WHO guidelines for global surveillance reflect in greater detail these recommended changes, in line with reporting requirements set out in the International Health Regulations.

http://www.who.int/csr/disease/swineflu/notes/h1n1_surveillance_20090710/en/index.html

Sarita Salameh

Sarita Salameh

L'argent ne fait vraiment pas le bonheur

De bonnes relations avec autrui procurent plus de satisfaction que l'argent.
Sebastien Bohler

Mais il y contribue... Qu'est-ce que cela signifie ? Une étude de l'Université de Rochester réalisée auprès de 147 personnes précise enfin dans quel cas l'argent ne fait pas le bonheur, et aurait même tendance à le faire fuir.

Cette étude a reposé sur des interrogatoires approfondis d'étudiants de deux universités un an avant leurs examens de fin de cycle et un an après leur insertion dans la vie professionnelle. On note l'existence de deux types de motivation, une motivation intrinsèque chez des personnes souhaitant avoir une bonne santé et des relations sincères avec leur entourage, et une motivation extrinsèque venant de personnes qui souhaitent « réussir », devenir riches, célèbres ou atteindre un idéal physique de minceur par exemple.

Les étudiants habités par une motivation extrinsèque (devenir riche) sont généralement plus malheureux après leur insertion professionnelle qu'avant, même lorsqu'ils ont atteint leur objectif. En revanche, les personnes ayant suivi des motivations intrinsèques (veiller à leurs proches, à leur santé, à développer leurs compétences ou leurs relations avec autrui) ont généralement connu une progression de leur bien-être en même temps qu'elles atteignaient ces objectifs. Dans leur cas, l'argent aide simplement à vivre confortablement et à développer les aspects de leur vie qu'elles jugent essentiels. Il n'est pas une fin en soi.

Selon la théorie dite « de l'autodétermination », le degré de bien-être d'un individu dépend de la réalisation de certains besoins psychiques fondamentaux dont l'autonomie, le développement des compétences et les bonnes relations avec autrui. Les ressources financières ou la célébrité ne permettent pas d'atteindre ces objectifs : elles visent seulement à rehausser l'image du soi. Finalement, mieux vaut se tourner vers les motivations intrinsèques et se donner les moyens de les atteindre.

Reference Cerveau&Psycho

Pascale El Dib

Pascale El Dib

     Le vaccin contre la grippe porcine serait commandé par le gouvernement fédéral et distribué à chacun des 50 Etats américains pour être inoculé aux populations les plus vulnérables et notamment aux plus jeunes, particulièrement touchés par le virus de la grippe porcine.

     A travers le monde, plusieurs laboratoires pharmaceutiques travaillent à la conception d'un vaccin contre la grippe A/H1N1. Seul, en France, six laboratoires travaillent sur ce vaccin. De plus, la cellule de crise interministérielle a pris la décision d'achat des vaccins (100 millions de doses) pour 700 millions d'euros auprès de quatre laboratoires.

    Le nouveau virus grippal d'origine porcine a provoqué la première pandémie du XXIe siècle, contaminant plus d'un million de personnes selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans 137 pays et faisant 440 morts depuis le début de son apparition.

Parmi les pays les plus touchés figurent les Etats-Unis avec 170 décès et le Mexique où 121 personnes ont succombé au virus

 

Réf : AFP - jeudi 9 juillet 2009, 17h45

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Sanofi-Aventis a rappelé tous les lots de sirop contre la toux Rhinatol, Bronkirex et Carbocistéine, destinés aux enfants et aux nourrissons, en raison de la présence de phénol dans un flacon. Le laboratoire a précisé que les lots rappelés représentent des volumes «mineurs», évoquant un «problème de fabrication» ponctuel. Le groupe fait actuellement le décompte des flacons, et a déclaré que ces sirops, commercialisés depuis des dizaines d'années, ne posent «pas de problème» de tolérance.

Dans un communiqué, Sanofi-Aventis explique que les analyses ont montré une dégradation de l'agent conservateur dans un flacon de sirop.

 

http://bourse.lci.fr/news.htsurlAction=news.hts&idnews=AOT090713_00039968&numligne=0&date=090713 

Eliane Boutros

Eliane Boutros

US researchers suggest that an increased caffeine intake cannot only prevent Alzheimer's disease, but also reverse its effects, in mice at least.

Scientists in Europe have been investigating the benefits of caffeine in preventing Alzheimer's disease for some years, but the latest study from Florida's Alzheimer's Research Centre has taken it further.

Lead researcher Dr Gary Arendash says caffeine was put in the water of mice that were genetically programmed to develop Alzheimer's disease.

"After we'd been giving the mice caffeine for two months, we found that their memory had actually returned, that there was a reversal of the memory impairment they had, and quite remarkably the Alzheimer's pathology in their brain was reduced by about 50 per cent," he said.

He says although mice and human brains are similar in key ways, the results cannot be assumed to be directly applicable to humans.

"The next step would be to administer caffeine over the course of a number of months to Alzheimer's patients to determine whether or not the caffeine would have some beneficial effect at least to stabilise the cognitive function and hopefully, to improve upon it," he said.

The mice were given 1.5 milligrams of caffeine per day, but Dr Arendash is recommending 500 milligrams for humans.

Depending on how you brew your coffee, this could be up to five cups a day, but some Sydney cafe-goers were not so keen on that.

"My mind starts racing too much and I can't function properly. It makes you a little bit edgy I guess," one patron said.

But another says he is happy to hear the news.

"But it wouldn't encourage me to drink five; I think that's a bit too many," he said.

Another says she will not change her coffee drinking habits because she drinks coffee for pleasure, not for medicinal purposes.

"I do know that [Alzhemier's is] in my family history, but I also believe that what will be, will be," she said.

"I think if you started doing all the things that you should do to stop cancer or to stop Alzheimer's, I think you'd just be a nervous wreck."

But Dr Arendash says coffee is not as bad for us as we are made to believe.

"There is a lot of misinformation out there regarding these purported negative effects of caffeine," he said.

"For individuals who take in caffeine on a regular basis, what we would call habitual caffeine or coffee users, there really isn't any substantial evidence showing increase in blood pressure or increase in arrhythmias occurring," he said.

"If I was in a family that had the familial form of Alzheimer's, where half of individuals have it by age 60, I would definitely be taking in 500mgs of caffeine a day and I would be doing it in coffee."

And if anyone's wondering; the research has got no sponsorship from coffee companies.

 

http://www.abc.net.au/news/stories/2009/07/06/2618426.htm?section=world

Eliane Boutros

Eliane Boutros

L'Agence européenne d'évaluation des médicaments (EMEA) affirme que les médicaments antidouleur de ce type peuvent être mortels en cas de surdosage.

Les Di-Antalvic et consorts n'auront bientôt plus droit de cité dans les tiroirs des pharmacies.

Jeudi, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a annoncé que les médicaments antidouleur mêlant paracétamol et DXP (dextropropoxyphène) allaient être progressivement retirés d'ici à un an, en raison du caractère toxique de la combinaison en cas de surdosage, volontaire ou accidentel. Les médecins sont également priés de ne plus prescrire la trentaine de médicaments contenant cette association en France.

Ce retrait, déjà effectif en Grande-Bretagne et en Suède depuis cinq ans, intervient après une recommandation de l'Agence européenne d'évaluation des médicaments (EMEA). En Suède (pour 9 millions d'habitants), des études ont relevé 200 morts par an et en Grande-Bretagne (pour 60 millions d'habitants), entre 300 et 400 par an, à l'occasion d'intoxications volontaires (tentatives de suicide) ou accidentelles à ce médicament.

Délivré sur ordonnance depuis 1964, ce médicament est indiqué dans le traitement des douleurs modérées ou intenses, ou qui ne sont soulagées ni par l'aspirine, ni par le paracétamol, ni par l'ibuprofène utilisé seul, explique l'Afssaps.

L'Afssaps suit, mais diverge

Même si l'agence française est tenue de suivre la recommandation de son aînée européenne, elle n'estimait pas que ce produit doive être retiré du marché.

Les études effectuées dans l'Hexagone, notamment en 2005 et en 2006, ont en effet «mis en évidence un nombre de décès inférieur à celui observé en Suède et au Royaume-Uni», affirme l'Afssaps. Dans ces conditions, elle «avait considéré que ces données ne justifiaient pas de mesures de restriction ou de remise en cause de l'usage du DXP.»

En attendant le retrait progressif du Di-Antalvic et de ses génériques en France, il est recommandé aux patients concernés de «contacter leur médecin, sans urgence, par exemple dans le cadre du renouvellement de leur ordonnance, afin que leur traitement soit reconsidéré».

Les Français sont les premiers concernés par cette nouvelle recommandation, puisqu'à eux seuls, ils représentent 95% de la consommation européenne de l'association paracétamol/DXP.

 

(lefigaro)

 

Sarita Salameh

Sarita Salameh

By Anne Harding

 

NEW YORK (Reuters Health) - Fifty may be the new thirty, but baby boomers' bodies haven't heard the news.

 

Orthopedic surgeons are seeing a "tidal wave" of 45- to 64-year-olds suffering from exercise-related injuries they've dubbed "boomeritis," Dr. Ray Monto, a spokesman for the American Academy of Orthopedic Surgeons (AAOS), told Reuters Health.

 

Exercise- and exercise equipment-related injuries sent more than 166,000 people in this age group to the emergency room, clinic or doctor's office in 2008, according to the US Consumer Products Safety Commission.

 

These injuries are largely due to people not giving themselves enough time to rest up after tough workouts, according to Monto, an orthopedic surgeon practicing in Nantucket and Martha's Vineyard, Massachusetts. "You can't beat yourself up the way you did when you were 20 because it takes longer to recover," he said.

 

Middle-aged people today are a lot more active than their parents were, he added, which is a good thing. "We're basically fitter and more athletic now longer into our lives than we ever were."

 

But, he added, older athletes need to take a few precautions to protect themselves from injuries like rotator cuff tears, tendonitis and stress fractures. Monto and AAOS offer the following tips:

 

Get a doctor's OK. Check with your physician before starting any type of exercise program. This is especially important if you've sustained athletic injuries in the past. Your doctor can make sure your heart is healthy, and offer advice on sports and activities that fit your fitness level.

 

Mix it up. Don't do the same workout day after day. "The problem is not running or biking, it's doing everything every day," Monto said. For example, instead of running 5 miles every day, an older athlete could try logging 8 miles every other day, and doing something completely different on the days in between.

 

Work on your flexibility. Monto said he's increasingly recommending that his older patients take up yoga. And it's crucial to stretch and warm up before a workout, and cool down and stretch again, the AAOS advises.

 

Feed your body. Eat well and take calcium and vitamin D supplements daily to keep your muscles and bones healthy.

 

Get some tips. Taking lessons in your sport of choice can help improve your form and reduce your injury risk.

 

Stay balanced. Make sure your exercise regimen includes a mix of cardiorespiratory workouts, strength training, and flexibility exercises.

 

Give it a rest. After a particularly tough workout, give yourself a couple of days to recover, and be sure to schedule days off into your exercise regimen.

 

SOURCE: American Academy of Orthopedic Surgeons, June 22, 2009.

 

 

 

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Selon un rapport publié par IDAL, le secteur devrait croître en moyenne de 30 % sur la période 2009-2011, et les touristes médicaux devraient représenter 10 % du total des visiteurs en 2012.Le tourisme médical, longtemps considéré comme un des piliers de l'économie libanaise, connaît un nouvel essor depuis plusieurs années et devrait se développer davantage à l'avenir. C'est ce qui ressort d'un rapport publié dans le dernier bulletin trimestriel de l'Autorité de développement des investissements au Liban (IDAL), basé essentiellement sur les statistiques du ministère de la Santé et du syndicat des hôpitaux ainsi que sur les résultats d'une étude sectorielle élaborée en 2005 par le cabinet K&M International. Selon le rapport, le secteur, en pleine croissance depuis la création en 2002 d'un conseil national pour le développement du tourisme de santé, devrait en effet croître en moyenne de 30 % par an sur la période 2009-2011. Quant aux revenus générés, ils devront atteindre 1,2 milliard de dollars d'ici à 2012 grâce à l'essor de l'activité touristique et au développement des services médicaux, ajoute le rapport, qui estime entre 75 % et 85 % le taux d'occupation des hôpitaux et des centres médicaux au cours des trois prochaines années. Le nombre de touristes médicaux (dont une grande majorité proviennent des pays arabes) devrait en outre atteindre 10 % du total des visiteurs en 2012.
Selon le rapport, le Liban possède en effet tous les avantages lui permettant de concurrencer de nombreux pays et de se repositionner à l'échelle régionale comme « hôpital du Moyen-Orient », une réputation dont il avait longtemps bénéficié jusqu'à l'éclatement de la guerre civile au milieu des années 70. Outre son climat et sa proximité des pays arabes, le pays se caractérise par l'existence de nombreux hôpitaux à la pointe de la technologie, mais aussi d'un grand savoir-faire résultant de 130 années d'expérience de pointe dans le domaine médical ; sur les 11 505 médecins travaillant aujourd'hui au Liban, 85 % sont en effet spécialisés tandis que 15 % détiennent plus d'une spécialisation, indique le rapport. En outre, près de la moitié d'entre eux sont diplômés de l'étranger (37 % des universités européennes et 11 % des universités américaines ou canadiennes), contre près de 35 % diplômés des universités libanaises. À ce capital humain, traduit par une réussite de 90 % des opérations chirurgicales, s'ajoute l'existence de 177 hôpitaux répartis sur tout le territoire (dont sept hôpitaux universitaires), parmi lesquels 101 établissements sont accrédités
Mais au-delà de tous ces facteurs, les tarifs relativement bas appliqués sur le marché local constituent le principal avantage comparatif du Liban, estime le rapport. En effet, le coût moyen des prestations médicales (en pourcentage du coût moyen aux États-Unis) varie entre 4,75 % et 23 % alors qu'en Thaïlande ou au Singapour, deux pays-clés du tourisme médical mondial, ce ratio varie entre 6 % et 33 %.
Pour s'imposer de nouveau sur la carte mondiale du tourisme de santé, le Liban est donc appelé à investir davantage dans ce secteur porteur et à fort potentiel de croissance, souligne le rapport, qui recommande, entre autres, la création d'une « cité du tourisme médical » afin d'attirer les investissements étrangers et une plus grande allocation du budget de l'État au secteur.

 

http://www.lorientlejour.com/article/621546/Le_tourisme_mdical%2C_un_potentiel_de_1%2C2_milliard_de_dollars.html

Sarita Salameh

Sarita Salameh

Pourquoi se gratte-t-on quand ça démange ?

Sébastien Bohler

Quand ça gratte... on se gratte. Mais encore ? Le frottement des ongles sur la peau bloque l'activité électrique créée par la principale molécule de la démangeaison (l'histamine) dans les neurones sensoriels.


Si quelque chose vous démange (une allergie, une plaie qui cicatrise, de l'urticaire), l'histamine stimule les nerfs qui remontent de la peau au cerveau, en suscitant de petites décharges électriques à fréquence régulière.


Or des expériences réalisées avec des singes à l'Université du Minnesota ont révélé que le fait de se gratter fait disparaître ces petites décharges électriques, si bien que la démangeaison cesse.
Des capteurs de pression situés sous la peau et nommés « mécanorécepteurs », activent vraisemblablement des neurones qui neutralisent l'activité des « neurones de la démangeaison », au niveau de la moelle épinière. Belle science que celle du grattage.

Reference Cerveau&Psycho

Eliane Boutros

Eliane Boutros

CNN - A Singapore man undergoing treatment for cancer was detained for four hours by U.S. immigration officials after the drug he was taking caused his fingerprints to disappear.

Now, the unidentified man's oncologist is asking patients taking the commonly used drug, capecitabine, to carry a doctor's note when they travel to the United States.

The oncologist, Eng-Huat Tan of the National Cancer Center in Singapore, described the encounter in a letter published in the current issue of the cancer journal Annals of Oncology.

The 62-year-old cancer patient, identified as Mr. S, eventually was allowed to enter the United States and visit relatives after officials determined he did not pose a security threat.

According to the oncologist, the patient had neck and head cancer that had spread. He responded well to chemotherapy.

To prevent a recurrence, doctors placed him on capecitabine, marketed in the United States as Xeloda.

One of the side effects of the drug is hand-foot syndrome. It causes the skin on the hands and feet to peel. With time, the drug can erase fingerprints.

"It is uncertain when the onset of fingerprint loss will take place in susceptible patients who are taking capecitabine," the doctor wrote.

His patient started on the drug in July 2005.

"However, it is possible that there may be a growing number of such patients as Mr. S. ... These patients should prepare adequately before traveling to avert the inconvenience that Mr. S was put through."

Foreign visitors undergo mandatory fingerprint screening when they enter the United States.

Pascale El Dib

Pascale El Dib

 

Qu’est-ce que la pollution par le bruit?

On ne meurt pas du bruit, mais ce n’est pas une raison pour vivre mal toute sa vie .

    Le bruit qui se propage dans l’air peut causer des troubles de santé. La pollution par le bruit est une nuisance auditive, désagréable ou gênante qui est captée par l’oreille et transmise au cerveau. Elle peut occasionner des problèmes de stress, la surdité, etc. Plus de 70% de la population européenne est exposée à des niveaux sonores ambiants bien supérieurs à la moyenne acceptable.

     Le bruit, comme tout agent stressant, est à l'origine 'd'effets secondaires'

·           Santé : Affection des systèmes nerveux, respiratoire, sanguin, digestif - Perturbation du sommeil, fatigue, dépression - Divers effets d'ordre psychosomatique.

·           Vie sociale: Défaut de communication, isolement - Agressivité - Echec scolaire.

·           Au travail: Absentéisme - Accident du travail - Surdité.

Comment prévenir la pollution par le bruit?

Pour prévenir la pollution par le bruit, il faut:

  • Installer des moteurs dans les boîtes qui retiennent les sons.
  • Réglementer l’entretien des véhicules à moteurs trop bruyants.
  • Réduire l’intensité des sons à la source de bruits par le choix de matériels appropriés.
  • Diminuer le niveau d’ambiance sonore dans les locaux ou se fondent une multitude de bruits par correction acoustique.
  • Installer des silencieux sur les orifices d’aspiration et de refoulement des machines, par exemples des compresseurs.

www.biodiv.be/civoire/links/sensibilisation-environnementale/

www.gdle.net/fr/83_environnement_pollution_acoustique.html

Sarita Salameh

Sarita Salameh

L'importance des amis heureux

Si vos amis sont heureux, vous le serez aussi !
Sébastien Bohler
Pour être heureux, ayez des amis qui le sont, dit une étude de l'Université de Californie à San Diego. Entre 1983 et 2003, les psychologues ont suivi 4 739 personnes dans la ville de Framingham, au Massachusetts. Grâce à des questionnaires, ils ont étudié quel type de relations sociales avaient toutes ces personnes, leur nombre de frères et sœurs, voisins, amis et connaissances, ainsi que leur niveau de bien-être subjectif. Ils ont constaté, au fil des années, que les personnes entourées d'individus heureux devenaient de plus en plus heureuses, alors que c'était le contraire pour celles qui étaient entourées de tristes sires. Par exemple, une personne qui habite à moins de deux kilomètres d'un ami vivant un événement heureux (succès professionnel, naissance d'un enfant) augmente de 25 pour cent sa probabilité de devenir elle-même plus heureuse. La proximité géographique du bonheur joue un rôle, ce qui laisse entrevoir les limites des « amis virtuels » dont sont si friands les utilisateurs des sites de relation sociale sur Internet.
Sarita Salameh

Sarita Salameh

La grippe A(H1N1) en 10 questions

L'émergence, depuis la fin avril 2009, d'un nouveau virus de grippe soulève de nombreuses interrogations. Si l'incertitude perdure pour plusieurs d'entre elles, on peut d'ores et déjà apporter des éléments de réponse. Tour d'horizon de la situation en dix questions.

1. Qu'est-ce que la grippe A(H1N1) (aussi appelée à tort grippe porcine ou grippe mexicaine) ?

Chez les porcs, la grippe est une maladie infectieuse récurrente, qui contamine régulièrement les élevages ; elle est généralement provoquée par des virus de type A et de sous-type H1N1 (surtout), H1N2, H3N1, ou H3N2.

Le virus à l'origine de la flambée épidémique actuelle appartient au sous-type H1N1, mais était inconnu jusqu'à présent. Les virus de la grippe subissent sans cesse des réassortiments génétiques, dans les porcs ou les volailles. Ce processus évolutif, complémentaire des mutations que connaît tout virus, est en relation avec la particularité du génome de la grippe, constitué de huit fragments d'ARN. Lorsque deux virus de souches différentes infectent la même cellule, un nouveau virus peut être produit à partir de segments d'ARN issus de ces deux souches. Dans le cas présent, le virus qui circule en Amérique du Nord résulte de réassortiments très complexes de gènes viraux d'origine humaine, aviaire et porcine (on parle de « triple réassortant »), résultat de co-infections des porcs. Le virus actuel est l'adaptation d'un virus porcin à l'homme.

Ce type d'infection de l'homme à partir d'un virus grippe d'origine porcine n'est pas inédit : en 1988, par exemple, un Américain du Wisconsin est mort d'une grippe d'origine porcine, et l'on a compté 12 cas dans ce pays depuis 2005.

2. Quels sont les signes de la maladie ?

La grippe mexicaine se caractérise par un « syndrome respiratoire aigu brutal » alliant une fièvre supérieure à 38 °C et/ou des courbatures et/ou une fatigue avec des signes respiratoires telles qu'une toux ou des difficultés à respirer. Tous les virus grippaux peuvent déclencher ces symptômes. On ne doit donc suspecter une infection par le virus d'origine nord-américaine que si la personne a séjourné dans une région où a circulé le virus (Mexique, Californie, Texas, initialement) dans les sept jours qui ont précédé l'apparition des symptômes, ou si elle a eu un contact étroit au cours des dernières 24 heures avec une personne qui a pu être infectée.

Pour confirmer une infection, un test de l'Institut Pasteur permet de révéler la présence du nouveau virus en s'affranchissant des étapes de séquençage du génome viral, et d'obtenir un résultat en 12 heures, au lieu des 24 heures précédemment requises.

3. Que faire en cas de symptômes rappelant la grippe ?

En France, le ministère de la Santé et l'Institut de veille sanitaire publient chaque jour des recommandations sur les conduites à tenir. En cas de suspicion de grippe, ne vous rendez pas directement aux urgences : il faut impérativement appeler le Samu (le 15), qui vous aiguillera vers le service adapté.

4. Ce virus se transmet-il facilement ?

Comment ce virus est-il passé à l'être humain ?
Aucun foyer épizootique n'a été signalé au Mexique ou aux États-Unis chez les porcs, contrairement au cas de la grippe aviaire (virus H5N1), lié à une épizootie chez les volailles. On ignore encore l'origine exacte de l'épidémie, même si l'un des premiers cas répertoriés est celui d'un enfant qui vivait à quelques kilomètres d'un élevage de porcs, à la Gloria (province de Veracruz).

Se transmet-il facilement ?
Le virus se transmet d'homme à homme. Une première analyse globale de l'épidémie, publiée dans la revue Science le 11 mai par un groupe international sous l'égide de l'OMS, permet de préciser la transmissibilité interhumaine. Selon un modèle statistique prenant en compte les cas déclarés dans divers pays, tous originaires du Mexique fin avril, entre 6 000 et 32 000 personnes auraient été infectées dans ce pays, à partir d'une origine remontant à la mi-janvier 2009, le premier cas signalé datant du 15 février. Le taux de transmission du virus dans la population serait de 1,2 à 1,6, chiffre à comparer à ceux de la grippe saisonnière et de la grippe espagnole, de 1,2 et de 2 respectivement.

Comment contracte-t-on l'infection ?

La transmission interhumaine se fait, comme pour toute grippe, par les postillons, les contacts directs et les contacts manuels de divers supports sur lesquels le virus peut survivre quelques heures (poignées de porte, tables, etc.). D'après les Centres américains de contrôle des maladies (les CDC), la période d'incubation serait comprise entre un et quatre jours. Les personnes infectées seraient contagieuses 24 heures avant le début et jusqu'à la fin des symptômes, voire encore une semaine après. Les enfants seraient contagieux plus longtemps.

5. Quelle est la virulence du virus ?

Les victimes sont surtout de jeunes adultes, alors que la grippe saisonnière, qui tue plusieurs centaines de milliers de personnes chaque année dans le monde, est, dans les pays industrialisés, mortelle surtout parmi les personnes âgées de plus de 65 ans (qui représentent 90 pour cent des décès). Les jeunes enfants sont également très sensibles à la grippe annuelle.

L'enquête menée à New York a donné des indications plutôt rassurantes. Les symptômes présentés par 44 lycéens étaient proches de ceux d'une grippe saisonnière, et leur évolution est apparue normale : seuls trois cas se sont aggravés temporairement.


D'après l'analyse publiée dans Science le 11 mai, la grippe A(H1N1) d'origine nord-américaine a bien un caractère pandémique, mais serait de moindre gravité que la grippe espagnole de 1918 ou que la pandémie annoncée de grippe aviaire. Calculé sur la base des cas confirmés et suspectés, le taux de mortalité, dans la phase initiale de l'épidémie, serait plus faible que celui de la grippe de 1918 mais comparable à celui de l'épidémie de 1957, soit environ 0,4 pour cent (entre 0,3 et 1,5 pour cent). Si l'on ne prend en compte que les cas confirmés, le taux de mortalité ne serait que de 0,03 à 0,15 pour cent.


Reste les projections pour l'avenir. Neil Ferguson, épidémiologiste à l'Imperial College de Londres et signataire de l'article de Science, estime que le retour possible de l'épidémie à l'automne pourrait toucher 30 pour cent de la population, contre 10 pour cent pour la grippe saisonnière. Pour un pays de 60 millions d'habitants comme la France, cela signifierait que 18 millions de personnes seraient malades. Avec un taux de mortalité de 0,3 pour cent, 54 000 décès surviendraient ; soit cinq fois plus qu'une année normale et, contrairement à la grippe saisonnière, en frappant surtout des enfants et de jeunes adultes. Attention toutefois, ce chiffre n'est qu'une estimation fondée sur des épisodes pandémiques passés, et l'on ignore quelles seront les caractéristiques du virus qui pourrait resurgir à l'automne. Par ailleurs, cette projection ne tient pas compte de l'intervention des services de santé et de l'utilisation des antiviraux, dont la France dispose et que l'OMS a commencé de distribuer dans les pays en développement. Enfin, un vaccin pourrait être disponible dès l'automne.

 

6. Existe-t-il un traitement contre ce virus ?

Un antiviral, l'oseltamivir (Tamiflu), est efficace pour traiter l'infection dès l'âge de un an, et le Zanamivir (Relenza) en traitement au-delà de sept ans et en prévention dès l'âge de cinq ans. Ces médicaments, vendus sur prescription, ne doivent être pris qu'en cas de diagnostic positif posé par un médecin ou si la personne risque d'avoir été exposée au virus.

En France, des stocks de ces médicaments ont été renouvelés fin 2008 et pourraient couvrir les besoins de la moitié de la population.

Le traitement doit commencer dans les 48 heures suivant le début des symptômes. Il est inutile de prendre ces médicaments en traitement préventif sans nécessité. Une consommation excessive risque de sélectionner des virus résistant à ces antiviraux.

7. Quels sont les gestes à faire au quotidien pour prévenir une infection ?

- Peut-on manger de la viande de porc et des produits dérivés ?
Le virus ne se trouve pas dans le muscle, donc pas dans la viande. Selon l'OMS, le virus est tué par des températures supérieures à 70°C et ne trouve pas dans les produits dérivés du porc. Les mesures d'abattage de porcs sont inadaptées en l'état actuel des connaissances.

Au Canada, le virus A(H1N1) a été transmis fin avril à des porcs par un fermier de la province de l'Alberta revenant du Mexique. Il n'est donc pas impossible, selon les Centres américains de contôle des maladies et l'OMS, que de nouvelles évolutions génétiques par le processus de réassortiments des gènes se produisent dans des élevages de porcs, donnant une nouvelle souche dont leur pouvoir pathogène pour l'homme est imprévisible. Pour cette raison, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) exhorte les autorités nationales et les agriculteurs à contrôler attentivement les élevages pour y déceler d'éventuels symptômes de grippe. Des strictes mesures de sécurité, notamment la limitation des mouvements des animaux, des marchandises et des personnes, doivent être prises dans toutes les fermes d'élevage porcin si des signes de maladies respiratoires sont décelés.

- Faut-il éviter les transports en commun ?
En Europe, en l'absence d'épidémie liée à la souche nord-américaine, les restrictions de transport ou de rassemblement sont inutiles. La seule recommandation est d'éviter encore transitoirement les voyages au Mexique, sauf nécessité.

- Quelles mesures de prévention sont efficaces ?
L'épidémie de Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) du début des années 2000 a prouvé que les masques agréés (de type chirurgicaux) sont efficaces quand ils sont bien placés sur le nez et la bouche et mis à la poubelle après usage (au bout de huit heures au maximum). On les trouve dans les pharmacies et les hôpitaux. D'autres lieux seront désignés en cas d'épidémie sur le territoire.
L'autre mesure de prévention, très efficace, est de se laver fréquemment et soigneusement les mains au savon pendant au moins dix secondes.

8. La prochaine épidémie de grippe cet hiver sera-t-elle plus dangereuse ?

Dans les pays à climat tempéré, la grippe saisonnière (novembre à mars) - il existe aussi des épidémies localisées en été - fait ordinairement plusieurs dizaines de milliers de morts chaque année. Elle pourrait être plus grave en 2009-2010 si le stock maximal de vaccins disponibles - estimé au total à 400 millions de doses, soit 7 pour cent de la population mondiale - se trouve diminué par le report des chaînes de fabrication vers la production d'un vaccin contre la grippe nord-américaine. Toutefois, cette hypothèse est peu probable puisque la production du vaccin saisonnier selon les recommandations de l'OMS est lancée et qu'il n'y a pas à court terme de stratégie de remplacement.

Il n'est pas impossible que le virus saisonnier et le nouveau virus circulent parallèlement l'hiver prochain en Europe. Il est difficile de dire si cela aurait une incidence sur la prise en charge des cas. Il faudra aussi surveiller les éventuelles résistances aux antiviraux que le nouveau virus pourrait acquérir.

Dans les pays en développement, la mortalité liée au virus « classique » est généralement sous-estimée et étalée dans le temps. Le taux de mortalité dépendra de la réaction des autorités de chaque pays, de leur degré de préparation (stocks d'antiviraux, de vaccins, de masques) et de l'assistance des pays riches.

9. Quel traitement et quelle prévention pour la femme enceinte et chez le nouveau-né ?

L'oseltamivir (Tamiflu) et le zanamivir (Relenza) n'ont pas fait l'objet d'études cliniques permettant de vérifier leur innocuité chez la femme enceinte. Officiellement, ils ne doivent pas être utilisés au cours de la grossesse ou de l'allaitement, sauf si le bénéfice escompté pour la mère est supérieur au risque potentiel encouru par le fœtus ou le bébé. Cependant, aucun effet secondaire n'a été rapporté parmi celles qui ont pris ces antiviraux ou chez les enfants nés de mères les ayant consommés.

Plusieurs études ont montré que la fièvre durant la grossesse peut être associée à un risque plus élevé d'anomalies chez le nouveau-né. Un traitement de la fièvre par paracétamol est donc recommandé.

L'oseltamivir (Tamiflu) n'a pas été évalué lors des essais cliniques pour le traitement des enfants de moins de un an. Les données rétrospectives disponibles pour le traitement de la grippe saisonnière par cet antiviral suggèrent que ses effets secondaires sont rares. Le risque mortel étant plus grand chez les enfants en bas âge infectés par un virus grippal, il est recommandé d'instaurer un traitement par l'oseltamivir adapté à l'âge et au poids du nourrisson.

10. Existe-t-il un vaccin contre ce nouveau virus ?

Le vaccin contre la grippe actuelle est-il efficace contre le nouveau virus ?
Non, a priori, car la souche mexicaine est suffisamment différente de la souche qui a servi à préparer le vaccin pour ne pas susciter de production d'anticorps neutralisants. Mais cela devra être confirmé.


Dans combien de temps disposera-t-on d'un vaccin contre cette souche ?

Avec les techniques actuelles de mise en culture de la souche virale appropriée sur des embryons de poulet, la durée de fabrication d'un vaccin est estimée à quatre ou cinq mois. Un vaccin pourrait donc être prêt pour l'automne 2009, au moment où l'épidémie aurait le plus de risques de frapper l'Europe. Des chercheurs ont annoncé des procédures de fabrication plus rapides, fondées sur l'utilisation de cellules capables de produire des particules virales en quelques semaines. Mais ces procédés doivent encore prouver leur efficacité et n'ont pas été validés.


Où en est le vaccin universel ?
Certaines équipes tentent par ailleurs de mettre au point un vaccin « universel » efficace contre toutes les souches de virus grippal de type A (le plus fréquent). Il s'agit de faire produire par l'organisme vacciné des anticorps qui entraîneraient la destruction non du virus lui-même mais des cellules bronchopulmonaires infectées. Le vaccin comprend un fragment d'une protéine, M2, qui est présent dans toutes les souches de type A. Il est fabriqué en insérant ce fragment dans une structure protéique ou à la surface de particules virales produites dans des bactéries. Deux essais cliniques de phase I ont montré que le vaccin entraîne la production d'anticorps anti-M2 chez plus de 90 pour cent des sujets vaccinés. Mais on ignore si ces anticorps protègent contre les virus grippaux.

Dans les prochaines années, seul pourra être utilisé le vaccin produit sur œufs, qui constitue le vaccin « grippe saisonnière » employé depuis 1943. Des recherches visent à remplacer ou améliorer ce vaccin, mais il n'est pas attendu de vaccins nouveaux avant plusieurs années.

 

Reference Cerveau&Psycho magazine

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Des chercheurs de l'université de Ioannina ont mené une étude sur les effets néfastes de la boisson. La consommation excessive de cola favoriserait le développement d'une maladie appelée hypokaliémie et dont les symptômes iraient de la simple fatigue ou constipation à la paralysie. Cette étude montrerait notamment que les individus consommant entre 2 et 10 litres de cola par jour peuvent développer la maladie. L'affirmation serait aussi valable pour les boissons light. Lors de précédentes recherches, la consommation de cola aurait déjà révélé des symptômes tels que la déminéralisation des os ou le diabète. Les chercheurs entendent cependant se montrer rassurants : les symptômes disparaîtraient rapidement après l'arrêt de la consommation de cola et la prise d'un complément de potassium.

 

http://fr.news.yahoo.com/55/20090522/tod-trop-de-cola-pourrait-entraner-des-p-17baed7.html

Sarita Salameh

Sarita Salameh

Épidémie Mal du siècle, l'obésité et le diabète sont en nette augmentation dans les pays du Golfe où les pouvoirs publics multiplient les campagnes de sensibilisation à la gravité de la maladie qui pourrait être mortelle.

Si ce n'est pas l'alimentation, trop riche en calories, c'est le manque d'exercice, en fait probablement les deux : l'obésité, mal des temps modernes, et son corollaire, le diabète, font des ravages dans les richissimes monarchies pétrolières du Golfe.
Les pouvoirs publics, qui ont fini par réaliser la gravité de la situation, multiplient les campagnes d'information dans l'espoir de calmer le goût pour les repas à forte teneur calorique servis par les chaînes de restauration rapide qui pullulent dans tous les pays de la région. Ils tentent aussi d'encourager la pratique du sport chez les jeunes et installent même parfois des stands de détection du diabète dans les centres commerciaux, là où les habitants des pays du Golfe passent l'essentiel de leur temps libre. src="http://advertising.reelagency.com/delivery/ag.php" type="text/javascript">
« C'est une maladie mortelle », affirme à l'AFP le Dr Abdelrazzaq al-Madani, directeur du Dubai Hospital et président de la Société des Émirats contre le diabète. « Quelque 80 % des patients atteints de diabète meurent d'une attaque cardiaque, l'une des principales causes de décès aux Émirats, peut-être la deuxième après les accidents de la route », poursuit-il.
Pour lui, les racines du problème sont simples. Outre les mauvaises habitudes alimentaires, « les gens sont plus sédentaires maintenant » qu'à l'époque où ils vivaient à la dure, avant la richesse pétrolière.
Preuve de la gravité de la situation, certains jeunes âgés de 15 ou 16 ans présentent des cas de diabète, en raison de l'obésité qui ne cesse de progresser dans cette tranche d'âge.
Selon de récentes statistiques officielles, 70 % des adultes et 12 % des enfants des Émirats sont en état de surcharge pondérale, et le cinquième de ces enfants trop enveloppés risquent de souffrir du diabète à un stade ultérieur.
Des six monarchies du Golfe, les Émirats sont le pays le plus touché : selon des statistiques officielles de 2005, quelque 19,6 % de la population souffrait alors de la maladie, le deuxième taux le plus élevé au monde. Les Émiratis représentent moins du cinquième de la population du pays.
« Je pense que si nous faisions la même étude aujourd'hui, le chiffre serait encore plus élevé », commente le Dr Madani. Les statistiques officielles prévoient d'ailleurs que si rien n'est fait, la proportion des habitants des Émirats atteints de diabète sera de 28 % en 2025.
Mais les autres pays de la région ne sont pas à l'abri, avec 15 % de la population atteinte au Qatar, 14,3 % à Bahreïn et 13 % à Oman, selon des professionnels de la santé interrogés par l'AFP.
Au Qatar, une pédiatre de l'hôpital Hamad, le Dr Mariam al-Ali, déclare que 35 % des enfants de moins de 14 ans étaient diabétiques en 2007, contre 7 % dix ans plus tôt.
En Arabie saoudite, l'agence officielle SPA a récemment indiqué que 25 % des Saoudiens de plus de 30 ans avaient le diabète. En mars, un chirurgien de Ryad, le Dr Abdel Aziz al-Gannas, avait affirmé à l'AFP que 90 personnes devaient se faire amputer d'un pied chaque mois rien que dans la capitale en raison d'infections et d'ulcères résultant directement du diabète.
Au Koweït, le chef du programme national de prévention de la maladie, Ahmad al-Shatti, estime qu'un Koweïtien sur quatre est diabétique.
Ces chiffres effrayants ont amené les autorités des Émirats à s'associer à l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) pour lancer un programme destiné à éduquer les mères de famille sur une nutrition équilibrée.
Dans les pays voisins, la télévision est utilisée pour sensibiliser le public aux risques de l'obésité et du diabète, tandis que des kiosques pour détecter l'insuline ont été installés dans certains centres commerciaux.

Miret EL-NAGGAR (AFP)
Eliane Boutros

Eliane Boutros

Salt: It's the not-so-secret ingredient in tasty treats like chicken fingers, onion rings and tomato juice.

But today one group advocating healthy eating says that at some chain restaurants, we may be getting nearly four times the amount of salt we need in a day in one single sitting.

"If the meal was high in fat, it was high in salt. If it was low in fat, it was low in salt. Salt city at restaurants," Michael Jacobson, executive director of Center for Science in the Public Interest told ABC News.

CSPI released a report this morning detailing which restaurants are the worst offenders when it comes to meals packed with sodium.

Instead of eating those meals, some suggest steering clear of salty foods and choosing healthier alternatives when eating out, cooking at home and even opting for drive-through where portions are smaller.

U.S. dietary guidelines recommend healthy adults get a maximum daily dose of about 2,300 mg of salt. But some of the meals on CSPI's list had more than 6,000 mg. With large portion sizes, sit-down restaurants like Red Lobster, Chili's and Olive Garden can be more of a problem than fast food

Doctors like Keith Ayoob, director of the nutrition clinic at Albert Einstein College of Medicine, worry because too much salt can contribute to high blood pressure, potentially leading to heart attack and stroke.

But salt is an inexpensive flavor enhancer that your taste buds quickly get used to and crave -- and it can be tricky to monitor how much you're consuming, Ayoob said.

Two cases in point: An otherwise healthy stir-fry can be loaded with salt and so can broth-based soups.

"It's not something like fat where you can kind of see a greasy food and you know it's there," Ayoob told ABC News.

That's one reason restaurants that made the list say they work hard to keep customers informed and offer healthy choices.

Red Lobster, for instance, posts nutritional content for all of its meals on its Web site, redlobster.com, and in its restaurants. An online calculator also lets customers add up what they're consuming in a full meal and swap in healthier alternatives.

"Red Lobster offers many options for those watching their sodium intake, including up to eight species of fresh fish in each restaurant and a Lighthouse menu with selections less than 500 calories and 750mg of sodium," Red Lobster's communications director Mark Jaronski said in a statement.

He added that both the American Heart Association and theAmerican Dietetic Association recommend eating seafood at least twice a week.

Chili's, too, publicizes nutrition information including sodium content online and offers a "guiltless grill" menu that gives diners healthier options.

In a Monday statement, Chili's said it started looking into modifying its menu earlier this year to reduce sodium in its meals.

"As the science around sodium consumption continues to evolve and recommendations are developed regarding consumption of sodium, Chili's will continue to incorporate that factual data into our menu development," the statement read.

Many other chain restaurants also post sodium content on their Web sites, but there's a push to list sodium on menus as well.

At CSPI, Jacobson credited restaurants like KFC, Burger King and Pizza Hut for starting to cut back on salty choices.

Though some cities and states already require restaurants to display nutrition information like sodium content on menus and in brochures, CSPI hopes the government will move to regulate salt as a dangerous additive.

The report highlighted five meals with excessive amounts of sodium.

"Those are, you know, practically killers," Jacobson said. "And for somebody that already has high blood pressure, they are really at risk of getting congestive heart failure several hours after the meal."

Still, Ayoob said, "Most of these places also have good choices."

The meals packed with sodium and the better choices include:

At Red Lobster:

No. 1: The Admirals' Feast with Caesar salad, creamy lobster-topped mashed potato, cheddar bay biscuit and a lemonade. 7,106 mg (about 3.1 teaspoons) of salt.

Instead try: The wood-grilled tilapia with fresh broccoli, a garden salad with Thousand Island dressing and an unsweetened iced tea for 555 mg. Order dressing on the side to reduce that number further.

At Chili's:

No. 2: Chili's buffalo chicken fajitas with tortillas and condiments and a Dr Pepper. 6,916 mg.

 No. 3: Chili's honey-chipotle ribs with mashed potatoes with gravy, seasonal vegetables, and a Dr Pepper. 6,440 mg.

Instead try: The guiltless grilled salmon with marinated portobello mushrooms and a Sprite for 543 mg.

Tips for Reducing Salt Intake

At Olive Garden:

No. 4: Tour of Italy (lasagna) with a breadstick, garden fresh salad with house dressing and a Coca-Cola. 6,176 mg.

No. 5: Olive Garden chicken parmigiana with a breadstick, garden fresh salad with house dressing, and raspberry lemonade. 5,735 mg.

Instead try: The herb grilled salmon, a bread stick and ice tea. 1,111 mg.

"Hunt around and you can find a few meals that are relatively low in sodium," Jacobsen said. "But if you just take a stab in the dark, at any meal, at practically any restaurant, it's going to be high in sodium."

 

Other tips for reducing sodium intake:

 Opt for smaller portions, as well as salads and fruit. "If you've got a salty meal, ask yourself , 'Do you need to eat all of it?' Is it also coming with grease and calories, which is to me the bigger issue. And if it is, think about alternatives," Ayoob said.

Check out restaurants' nutrition information for better choices.

 Eat in. Jacobson said frozen dinners have about one-third of the salt content of restaurant meals. "The safest thing would be to stay away from restaurants because it's hard to avoid salt," he said.

 Think twice about the extras. "Be wary of condiments and things in cans," Ayoob said.

 Speak up. "If you want less salt, just speak up," Ayoob said. "Most restaurants are accommodating, especially in this economy. They're much more willing to accommodate than they were before."

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Éduquer, informer et sensibiliser sur le cancer du sein. Une session a réuni récemment les différents médias, avec pour message : un dépistage précoce peut sauver les vies.

Il ne se passe pas une occasion sans que les spécialistes de la santé ne mettent l'accent sur l'importance d'un dépistage précoce du cancer du sein, pour sauver la vie. Ce message a été encore une fois véhiculé dans le cadre de la deuxième session de formation, organisée par les laboratoires Roche, à l'intention des journalistes.
« Le cancer du sein n'est pas une maladie nouvelle. Elle a été décrite pour la première fois à l'époque des pharaons, il y a plus de 5 000 ans, explique le Dr Nagi el-Saghir, oncologue, qui a donné un bref aperçu sur l'évolution des traitements au cours des siècles derniers

Les études menées dans le monde ont montré que le cancer du sein demeure le plus fréquent chez la femme. « Une femme sur huit aux États-Unis et une femme sur neuf en Europe le développeront à une certaine période de leur vie », souligne le Dr Saghir.
Présentant les résultats d'une étude menée sur l'incidence du cancer dans les pays arabes, il indique que 14 à 42 % des tumeurs diagnostiquées chez la femme dans cette région du monde sont mammaires. « L'étude montre aussi que 9 à 69 femmes sur 100 000 sont diagnostiquées chaque année avec une tumeur au sein, poursuit-il. Malheureusement, 60 à 80 % des cas sont détectés à un stade avancé de la maladie et dans 66 à 80  % des cas, l'ablation du sein est pratiquée. »
Au Liban, le cancer du sein constitue 35 % des cas de cancer diagnostiqués chez la femme. « Au cours des quatre dernières décennies, l'incidence de la maladie a plus que doublé dans notre pays, insiste le Dr Saghir. En 1966, 20 femmes sur 100 000 étaient diagnostiquées par an avec une tumeur au sein. Un chiffre qui a passé à 46,7 femmes sur 100 000 par an, en 1998. Bien que la tumeur continue à être détectée à un stade avancé, de plus en plus de femmes nous consultent à un stade précoce de la maladie. »
Pourquoi le cancer du sein augmente-t-il dans les pays arabes alors qu'une baisse dans son incidence est observée aux États-Unis ? « Parce que de plus en plus de cas sont détectés, répond le Dr Saghir. Mais aussi en raison du changement du style de vie. Les femmes sont de plus en plus sédentaires et consomment plus une alimentation riche en matières grasses. À cela s'ajoutent les premières grossesses tardives. » La prévention primaire, selon le Dr Saghir, consiste donc notamment à adopter un mode de vie sain.
Et de préciser que les principales raisons des tumeurs diagnostiquées à un stade avancé demeurent essentiellement la peur de la maladie, qui continue à être associée à la mort, la honte, la peur des conséquences sociales (le mari qui déserte sa femme, etc.), le manque de sensibilisation et le non-accès au traitement dans certaines régions.

Traitements sur mesure
L'avancée majeure effectuée ces dernières années dans la prise en charge d'une tumeur au sein demeure les traitements taillés sur mesure. « Il n'existe pas une tumeur, mais des tumeurs du sein, affirme le Dr Saghir. Nous connaissons au moins quatre formes du cancer du sein auxquelles correspondent des traitements différents. »
« La chirurgie demeure indiquée pour enlever la tumeur, ajoute-t-il. Mais les ablations ne sont plus permises dans tous les cas. Les chirurgiens doivent être familiers avec les chirurgies non invasives, qui ont pour but de préserver le sein. » Et de mettre l'accent sur les avancées effectuées au niveau chirurgical pour reconstruire le sein.
Le Dr Saghir a conclu en insistant sur la nécessité de poursuivre les campagnes de sensibilisation, notamment pour changer les mentalités et pour lever le tabou qui continue à entourer la maladie.
Le Dr Joseph Makdessi, oncologue, a pour sa part présenté un cas et les différentes étapes suivies dans le traitement et la prise en charge

 

www.lorientlejour.com

Eliane Boutros

Eliane Boutros

La grippe porcine est une maladie respiratoire des élevages de porcs, un virus grippal de type A. Elle peut se répandre rapidement. Elle peut passer occasionnellement chez l'homme, généralement chez des personnes en contact avec ces animaux. En revanche, il est impossible de l'attraper en mangeant de la viande de porc, comme le rappelle samedi le ministère de l'Agriculture : "Cette grippe d'origine porcine au Mexique ne s'attrape pas en mangeant de la viande, mais par voie aérienne, d'homme à homme." La température de cuisson (71° Celsius à coeur) détruit virus et bactéries, précisent les Centres de contrôle des maladies américains (CDC). Il existe certains cas de transmission interhumaine de la grippe porcine. Aux États-Unis, deux décès avaient été enregistrés en 1976 et 1988. Les CDC américains ont rapporté le 17 avril deux cas touchant deux jeunes enfants de 9 et 10 ans, qui n'avaient pas été en contact avec des cochons.

Comme chez l'humain, les virus de la grippe changent continuellement chez le porc. Or les porcs ont, dans leurs voies respiratoires, des récepteurs sensibles aux virus influenzae porcins, humains et aviaires. Les porcs sont des "creusets" qui favorisent l'apparition de nouveaux virus grippaux, par le biais de recombinaisons génétiques, en cas de contaminations simultanées. De tels virus hybrides font craindre l'apparition d'un nouveau virus de la grippe, virulent comme la grippe aviaire mais transmissible comme la grippe humaine. Ce type de virus, inconnu du système immunitaire humain, pourrait avoir les caractéristiques nécessaires pour déclencher une pandémie de grippe.

En dehors du Mexique et des États-Unis, les autorités de santé au Pérou, au Chili et au Costa-Rica ont activé des plans de vigilance sanitaire. Au Canada, aucun cas n'a été recensé mais la ministre canadienne de la Santé, Leona Aglukkaq, a demandé la plus grande vigilance aux Canadiens afin d'éviter la propagation de cette épidémie. La France a mis en place un centre de crise afin de suivre l'évolution de la situation sanitaire au Mexique. Paris a précisé samedi que "la France n'importe pas de porcs vivants, ni de viande porcine du Mexique".

Enfin, existe-t-il un vaccin contre cette maladie ? Oui, pour les porcs. Oui et non pour l'homme. Selon les autorités mexicaines citant l'OMS, le vaccin correspond encore à une souche précédente du virus le rendant moins efficace. Mais "la production de vaccin (est) possible dans la mesure où le virus est identifié" mais elle nécessite "un peu de temps", dit samedi l'OMS. En attendant, le Tamiflu, médicament à base d'oseltamivir utilisé contre la grippe aviaire, est efficace pour ce virus, ajoute l'organisation. Le vaccin contre la grippe saisonnière humaine ne protège pas contre la grippe porcine.

Sarita Salameh

Sarita Salameh

Le rire, facile et très efficace contre le stress

Le rire est une technique anti-stress très efficace et particulièrement simple à mettre en pratique. Pourtant, le rire tend à être oublié. Faut-il le réhabiliter et comment s'y prendre ? Interview du Dr Michel Dib*.


Le rire peut-il représenter une solution anti-stress efficace dans notre société moderne ?


Dr Michel Dib : Le rire est une technique magique qui permet très vite de dédramatiser les situations les plus stressantes et les plus difficiles. Le rire apporte un vent de légèreté face aux problèmes de la vie quotidienne. Il est même préconisé pour être en bonne santé. Vis-à-vis du stress, il agit comme un véritable médicament anti-stress.

Pourtant, les Français rirent de moins en moins, 3 fois moins qu'il y a 50 ans, soit 6 minutes par jour contre 19 minutes auparavant. Nous rions donc beaucoup moins que dans le passé et beaucoup moins encore dans les tranches de la société qui sont très stressées avec de lourdes responsabilités. En conséquence, les tensions nerveuses s'accentuent et augmentent certains risques, comme les pathologies cardiovasculaires et toutes les maladies déclenchées par la pression psychologique et la tension nerveuse.

Comment réapprendre à rire ?


Dr Michel Dib : La recette est pourtant facile, il suffit de s'accorder quelques coupures de décontraction dans la journée.

Je ne propose pas de pratiquer le rire dans des clubs spécialisés ou de faire des stages de rire, même si ces méthodes sont réellement utilisées dans certaines sociétés occidentales. Mais tout simplement de pratiquer le rire de deux façons différentes et complémentaires.

La première est de s'entourer d'amis positifs et drôles, de créer avec eux des occasions de rires.

La deuxième est d'apprendre à dédramatiser les situations difficiles. Grâce à notre imagination nous sommes parfaitement capables de relativiser les difficultés, en essayant notamment de se focaliser sur le côté plus léger et positif de la situation, ce qui permet d'abaisser efficacement la lourdeur du problème ressenti.

Il faut bien comprendre que dans une société où tout va très vite induisant un stress important, les difficultés ont tendance à déclencher systématiquement des émotions négatives qui sont contraires au rire. Or ces émotions négatives ne sont pas réelles, elles sont générées par des réactions de peur ou de crainte. Il est important d'inverser cette tendance et d'accorder plus d'attention aux joies.

A titre d'exemple, si l'on a très peur d'une situation donnée (la peur est une émotion négative subjective), cela ne signifie pas que cette situation va arriver, mais qu'elle déclenche simplement en nous, par les craintes et souvenirs qu'elle véhicule ou par notre propre passé, des réactions négatives qui vont empoisonner notre aptitude (conséquence négative réelle et objective) à surmonter cette situation.

A l'opposé, le rire est une attitude positive qui peut neutraliser les émotions négatives de façon très rapide et efficace. C'est ainsi que cette aptitude nous permet facilement de sortir victorieux des situations stressantes.

* Le Dr Michel Dib vient de publier deux ouvrages ' Apprivoiser la migraine ' et ' Apprivoiser le stress ' aux Éditions du Huitième Jour. Parution en librairie le 19 février 2009. Il est neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, membre de la Société française de neurologie et l'auteur de nombreux livres et publications dans la presse scientifique et grand public.

A lire

' Apprivoiser le stress ' et ' Apprivoiser la migraine ', Dr Michel Dib, Editions du Huitième jour.

Isabelle Eustache
06/04/2009

Reference

Eliane Boutros

Eliane Boutros

When patients had both hands transplanted, their brains re-established connections much more quickly with the left hand than the right, a team of researchers in France reports.

The sample was small, just two patients, but both had been right-handed before losing their hands, and both followed a pattern of reconnection with their brain that was quicker for the left hand.

The study, led by Angela Sirigu of the Center for Cognitive Neuroscience at the University of Lyon, France, is reported in Tuesday's edition of Proceedings of the National Academy of Science.

The research shows that even years after the loss of hands the brain can reorganize and rewire itself to recognize and connect to a replacement.

And it comes just days after French physicians, in a 30-hour operation, performed the world's first simultaneous partial-face and double-hand transplant. Paris' Public Hospital authority described the recipient as a 30-year-old burn victim who was injured in a 2004 accident.

Sirigu's team used magnetic imaging to study the brains of people who had lost both hands and to see how the motor region that controls movement responded after new hands were transplanted.

The first case involved LB, a 20-year-old man injured in 2000, who received the transplants in 2003 after having used artificial hand devices in the meantime.

He was checked periodically and the researchers found his brain had re-established nerve connections to control the left hand by 10 months, while it took 26 months to complete the rewiring needed for the right hand.

"Interestingly, despite that LB was right-handed, and that after his amputation he used his prosthetic device mostly with his right hand, hand preference shifted from right to left after he had the graft," the researchers reported.

The second patient studied, CD, was a 46-year-old man who lost both hands in 1996 and received a dual hand transplant in 2000. He was tested by the researchers in 2004, 51 months after the transplants. Strong connections in the brain were observed for the left hand, but not yet the right.

The researchers said more study is needed to determine why the brain reconnected more efficiently to the left hand in these patients. Possibilities include a basically better connection to the left hand, factors in the way that the brain reorganizes itself during the process of the loss of a hand and its later replacement, or perhaps some pre-existing difference in brain organization.

In general, experiments have shown that the right side of the brain controls the left side of the body and many researchers believe it also dominates in such areas as spatial abilities, face recognition, visual imagery and music. The left side of the brain controls the right side of the body and is thought to dominate in language, math and logic. However, many traits are shared by both sides, and if one side is damaged the other can take over many of its functions.

The research was supported by the U.S. National Science Foundation, the French National Center for Scientific Research, the International Brain Organization and other organizations in Brazil, France and Canada.

Sarita Salameh

Sarita Salameh

Tabagisme Une équipe de chercheurs de l'Université américaine de Beyrouth œuvre pour l'application des lois antitabac au Liban, mais aussi pour la mise en place d'étiquettes mettant en garde contre les effets néfastes du narguilé.

Une équipe de l'Université américaine de Beyrouth (AUB), qui lutte contre le tabagisme au Liban, mène des recherches pour « aider les décideurs à améliorer leur politique visant à contrôler le tabagisme au Liban ». Le Groupe de recherche sur le tabagisme, fondé à l'AUB en 1999, a mené récemment une étude sur les méfaits du tabagisme sur la santé, notamment la cigarette et le narguilé. Il essaie dans ce cadre de pousser à la promulgation d'une loi imposant la mise en place d'étiquettes de mise en garde contre les narguilés.
« À travers nos programmes de recherche, nous souhaitons aider les décideurs à identifier et à surmonter les barrières qui empêchent l'application des politiques antitabagisme » au Liban, a ainsi expliqué Rima Naccache, du département de la santé publique de l'AUB et membre du groupe. « Nous avons assez de données que nous pouvons disséminer pour sensibiliser l'opinion publique aux méfaits du tabac et pousser les décideurs à mettre en place les politiques nécessaires » pour combattre ce fléau, a-t-elle poursuivi.


Selon les recherches internationales, le tabagisme est responsable de cinq millions de décès par an, la majorité survenant dans les pays en développement. Il s'agit également, selon les chercheurs, du seul produit qui nuit également aux personnes qui y sont exposées.
Un communiqué de l'AUB souligne que les chercheurs sont d'autant plus inquiets que l'industrie du tabac continue à viser les populations, principalement les jeunes et les femmes, dans des pays à revenus faibles à moyens, comme le Liban, pour augmenter son marché. En effet, avec les lois antitabac en vigueur dans plusieurs pays d'Europe, ces compagnies perdent une grande part de leur marché. La mention « léger » ou « light », ou encore « tabac sans fumée » est une de ces stratégies utilisées par ces compagnies. Les chercheurs estiment toutefois que ces mentions ne constituent nullement des alternatives plus sûres aux cigarettes régulières. Au contraire, des additifs ont été ajoutés à ces cigarettes. Ils diffusent des toxines dans les poumons inférieurs, ce qui provoque un cancer plus en profondeur.

Une convention non appliquée
Le Liban a, rappelons-le, ratifié la convention-cadre de l'Organisation mondiale de la santé pour la lutte antitabac (FCTC). Celle-ci propose plusieurs politiques nécessaires pour préserver la santé des citoyens.
« Jusqu'à présent, le Liban est faiblement engagé envers la mise en place de cette convention, bien que la majorité des Libanais soit en faveur » d'une loi antitabac, déplore le communiqué de l'AUB. La convention prévoit des normes internationales pour l'augmentation des prix du tabac et des taxes, la publicité et le parrainage, l'étiquetage, le commerce illicite et l'exposition à la fumée du tabac.
Insistant dans leurs recherches sur tous ces aspects de la convention, les chercheurs de l'AUB ont toutefois mis l'accent dans leur dernière étude sur les mesures à prendre pour améliorer la réglementation du tabagisme et prévenir la première cigarette. Ils se sont également penchés sur le narguilé, qui « ne fait pas l'objet d'une réglementation » et qui est aussi nocif que la cigarette.
« Le tabagisme est devenu une épidémie », indique de son côté le Dr Ghazi Zaatari, chef du département de pathologie et de médecine laborantine à l'AUB, et membre du Groupe de lutte antitabac, soulignant qu'une personne sur cinq dans le monde est tabagique.
La cigarette contient 4 600 substances chimiques toxiques, comme le poison du rat, l'arsenic, l'ammoniaque, des solvants industriels, de la nicotine, etc. Les professionnels de la santé et les chercheurs essaient de former un lobbying pour qu'un plus grand nombre de substances contenues dans la cigarette fassent l'objet d'un contrôle.
« Bien qu'il n'existe pas de cigarettes sûres, nous espérons réduire les effets néfastes sur les consommateurs, indique le Dr Zaatari. L'industrie est capable de réduire le taux de carcinogènes, mais elle refuse de le faire, puisque le goût de la cigarette serait altéré, ce qui pourrait pousser certains à l'abandonner. »

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Eliane Boutros

Eliane Boutros

Le principe actif du cannabis, le tétrahydrocannabinol, permettrait de réduire la taille des tumeurs, selon une étude internationale parue en ligne dans la revue Journal of Clinical Investigation. Cette nouvelle propriété thérapeutique a été identifiée chez la souris, mais aussi sur des cellules cancéreuses humaines !

Alors que les propriétés psychoactives du cannabis ont entraîné sa prohibition depuis le milieu du 20ème siècle, ses principales vertus thérapeutiques -lutte contre les douleurs, l'angoisse ou les vomissements- sont connues depuis des siècles, ce qui explique leur prescription actuelle (hors de France bien sûr) dans l'accompagnement de certaines pathologies comme le cancer, la sclérose en plaques ou le sida.

Une étude comportant des chercheurs espagnols, italiens, américains et français démontre que le tétrahydrocannabinol, principe actif du cannabis, aurait également la propriété de réduire la taille des tumeurs cancéreuses. En effet les chercheurs ont constaté que lorsque des souris atteintes d'un gliome (cancer du cerveau) reçoivent du tétrahydrocannabinol, la taille des tumeurs diminue.

A quoi est due cette réduction de taille ? A une stimulation de l'autophagie, selon les données de cette étude. L'autophagie est un processus naturel de destruction de la cellule abîmée ou inutile par ses propres composants (lysosomes), ce qui permet de recycler ses composants pour la survie des autres cellules.

Or le cannabis semble non seulement activer cette autophagie chez les souris, mais aussi chez l'homme, comme le démontrent leurs résultats positifs sur des cultures de cellules cancéreuses humaines. Selon les auteurs, cela signifierait donc que "l'administration de cannabis pourrait faire partie d'une stratégie thérapeutique efficace contre les cancers de l'homme". Cette administration pourrait se faire sous la forme d'un spray ou d'un comprimé contenant le tétrahydrocannabinol afin d'éviter de le consommer en le fumant, ce qui est... un facteur de risque majeur de cancer

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Scientists have produced new evidence suggesting eating lots of red and processed meat damages health.

They found big meat eaters had a raised risk of death from all causes over a 10-year period.

In contrast, a higher intake of white meat was associated with a slightly reduced risk of death over the same period.

The US study, featured in Archives of Internal Medicine, was based on more than 500,000 people.

The researchers, from The US National Cancer Institute, found those whose diet contained the highest proportion of red or processed meat had a higher overall risk of death, and specifically a higher risk of cancer and heart disease than those who ate the least.

People eating the most meat were eating about 160g of red or processed meat per day - approximately a 6oz steak.

Those who ate the least were only getting about 25g per day - approximately a small rasher of bacon.

Conversely, those who ate the highest proportion of white meat had a lower risk of overall death, and a lower risk of fatal cancer or heart disease than those who ate the lowest proportion.

The researchers calculated that 11% of deaths in men and 16% of deaths in women during the study period could have been prevented if people had decreased their red meat consumption to the level of those in the lowest intake group.

Cancer compounds

The researchers said cancer-causing compounds were formed during high-temperature cooking of meat.

Meat is a major source of saturated fat, which has been associated with breast and colorectal cancer.

In addition, lower meat intake has been linked to a reduction in risk factors for heart disease, including lower blood pressure and cholesterol levels.

The latest study adds to a growing body of research linking high red and processed meat consumption to an increased risk of ill health.

Recent UK research found one in ten people has tried to cut down on processed meats, such as bacon, in the wake of previous reports linking them to cancer.

Writing in the same journal, Dr Barry Popkin of the University of North Carolina, Chapel Hill, stressed there were health benefits to eating some red meat.

But he added: "The need is for a major reduction in total meat intake, an even larger reduction in processed meat and other highly processed and salted animal source food products and a reduction in total saturated fat."

Dr Mark Wahlqvist, a nutrition expert from Australia's Monash University, said eating small amounts of red meat - around 30g a day - provided a good source of key nutrients.

He said: "Fresh, lean red meat of these amounts is likely to be of more benefit than harm."

Ed Yong, of the charity Cancer Research UK, said two large studies had now linked eating lots of red or processed meat to some cancers.

"No one's saying that people should avoid bacon or burgers completely, but evidence from large studies like this tells us that cutting down on these foods can reduce the risk of dying from cancer and other diseases."

Eliane Boutros

Eliane Boutros

في تأكيد للمثل القائل ''تفاحة في اليوم تبقى الطبيب بعيداً''، قدم عدد من الأبحاث المزيد من الأدلة العلمية على أن تناول تفاحة في اليوم، قد تبقي أيضا سرطان الثدي بعيداً. فقد ذكر روي هاي لوي، بروفيسور علم الأطعمة في ''معهد كورنيل لعلوم السموم البيئية والمطابقة''، في أحدث أوراقه العلمية، أن عصارة التفاح الطازجة ساهمت وبشكل فاعل في حجم الأورام الثديية في الفئران، ولوحظ تقلص الورم مع تزايد استهلاك تلك الخلاصة.وكان المعهد قد نشر العام الماضي ستة أبحاث في هذا الصدد، حسبما نشر موقع ''ساينس ديلي''. وحول نتائج بحث سابق نشر عام 2007، قال لوي: ''لم نرصد فقط قلة الأورام في الحيوانات المعالجة، بل أنها (الأورام) كانت صغيرة الحجم، وأقل خبثاً malignant، كما تباطأ نموها مقارنة بالفئران التي لم تخضع للمعالجة''.

ووجد الباحث في دراسته الأخيرة أن ورم ''أدينوكارسينوما'' adenocarcinoma - وهو ورم سرطاني خبيث، والمسبب الأول للوفيات بين مرضى سرطان الثدي والحيوانات، تراجعت معدلات نموه إلى 57 في المائة و50 في المائة و23 في المائة، بين فئران غذيت بجرعات متدنية، ومتوسطة وعالية، بالترتيب، من خلاصة التفاح - أي ما يوازي تفاحة، وثلاث وست تفاحات في اليوم.وتلقي الدراسات بالضوء على الدور المهم لمادة ''فيتوكيميكال'' (phytochemicals) المعروفة أيضاً بفينوليك أو فلافونيد''، هي مركبات موجودة بشكل مركز في قشور الفواكه والخضراوات ومسؤولة عن الألوان والروائح المميزة لها. وقدمت دراسة أخرى حول قشر التفاح أن مركبات الفينوليك المتعددة التي يحتويها، لها قدرات مقاومة للتأكسد ومنع انتشار الأورام.كما أوضحت دراسة أخرى ذكرتها السي أن أن وقام بها ذات فريق البحث، أن مركب الفيتوكيمكال بالتفاح يثبط بروتين NFkB في الخلايا السرطانية بالثدي'' عند البشر.

وأختتم الباحث بقوله: ''الدراسات تضاف للأدلة المتنامية بأن زيادة استهلاك الخضروات والفواكه، والتفاح تحديداً، يوفر مادة الفينوليك، الذي أثبتت فائدته الصحية''.ويعد سرطان الثدي، أحد ثاني أكثر السرطانات فتكاً بالنساء في الولايات المتحدة.

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Le professeur Timothy Salthouse de l'Université de Virginie a soumis 2000 patients en bonne santé âgés de 18 à 60 ans à des petits tests d’agilité mentale pendant sept années. Ses conclusions sont publiées dans les colonnes du dernier numéro de Neurobiology of Aging Elles sont sans appel. Dès 27 ans, le cerveau humain commence à ramollir. Irrémédiablement.

Les capacités mentales de qualité et de rapidité de raisonnement, ou encore de visualisation spatiale, perdent de leur vigueur beaucoup plus tôt qu’on ne l’imaginait. D’autres tests réalisés dans le cadre de la recherche contre la maladie d’Alzheimer aboutissent au même résultat : en essayant de détecter des signes de démence le plus tôt possible, le docteur Rebecca Wood a constaté qu’à 22 ans, l’homme est au top de sa forme intellectuelle, puis il stagne pendant 5 ans avant d'intello rabougrir. La mémoire tient bon jusqu’à 37 ans en moyenne, et tout ce qui relève du savoir accumulé résiste jusqu’à la soixantaine. Mais le déclin cognitif frappe tôt, très tôt

Eliane Boutros

Eliane Boutros

Weighing too much may take as much as a decade off your life, according a new analysis of studies that involved 900,000 people.

Adults who are obese — about 40 or more pounds over a healthy weight — may be cutting about three years off their lives, mostly from heart disease and stroke

Those who are extremely obese, about 100 or more pounds over a healthy weight, could be shortening their lives by as many as 10 years, the study found. Being extremely obese is similar to the effect of lifelong smoking, says Richard Peto, one of the lead researchers and a professor of medical statistics at Oxford University in England.

Study co-author Gary Whitlock, an epidemiologist at Oxford, says, "Obesity causes heart disease and stroke by pushing up blood pressure, mucking up blood cholesterol and triggering diabetes."

The researchers and their colleagues examined the findings of 57 studies involving about 900,000 adults who were followed for 10 to 15 years. Most of the people lived in the USA or Western Europe. The scientists analyzed 70,000 deaths.

Among the findings reported online today and in an upcoming edition of The Lancet:

•Above a healthy weight, every 5-point increase in BMI increases the risk of early death by about 30%.

•People who are overweight but not obese, with a BMI between 25 and 29.9, could be shortening their life span by a year.

•People with the lowest risk of dying early are in the high end of the healthy weight range with a BMI of about 22.5 to 25.

This is a "valuable study that provides a much clearer picture of the risk associated with various levels of being overweight or obese," says Michael Thun, emeritus vice president of epidemiological research at the American Cancer Society.

"What is particularly worrisome in the United States is that more than a third of people now qualify as obese, and a subset of people are becoming progressively more obese. Once you gain weight, it's hard to lose it and easy to gain more. So the goal to stop your weight gain now."

Both obesity and smoking are dangerous to your health, Thun says.

"There has been an artificial horse race between obesity and smoking over which is worse. This is fundamentally silly.

"If you continue to smoke, it takes an average of 10 years off your life. Being very obese has about the same effect."

Eliane Boutros

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تغطّي المياه ثلثي الكوكب، لكنها تبقى بالنسبة إلى عدد متزايد من سكّان المعمورة سراباً في عالم يزداد تصحّراً. واقع يهدد بتفجير الحروب والنزوح الجماعي، بحسب تقرير حديث أصدرته الـ«يونيسكو» سيمثّل مادّة أساسيّة لـ«ملتقى المياه» الذي تبدأ فعاليّاته في إسطنبول اليوم

لا يزال الحصول على مياه الشرب والخدمة بانتظام هاجساً يومياً لا يقل عن الصراع من أجل تأمين لقمة العيش والتمسك بالحياة. ويمثُل خطر انحسار الاستثمارات اللازمة لتأمين مصادر ثابتة للمياه، بنتيجة الأزمة المالية العالمية، عاملاً مسارعاً لعودة وحش الغلاء الفاحش، ولتفشي المجاعات وزيادة الهجرات المليونية ونشوب حروب البقاء، كما تحذر منظمة الـ«يونيسكو» في تقريرها الجديد «الماء في عالم متبدّل».
وتبدأ في إسطنبول اليوم فعاليات الملتقى الخامس للمياه، الذي يشارك فيه 30 ألف زعيم ووزير وعالم يناقشون مشاكل نقص المياه وظاهرة الاحتباس الحراري وتضخّم عدد سكان الأرض. يشخّصون المشاكل ويصفون الحلول على مدى أسبوع كامل. والعالم العربي يشارك بوفود رفيعة المستوى تحمل همّ تقاسم المياه أو تأمينها.
فالدول العربيّة لا تملك القرار في تقاسم المياه بفعل اختلال التوازنات السياسية والعسكرية مع إسرائيل من ناحية، وتركيا من ناحية أخرى. وإذا كانت بعض الدول العربية مقتدرة مالياً، فإنها وجدت حلولاً بحرق مواردها النفطية والغازيّة، المهددة بالنضوب خلال عقود معدودة، في تحلية مياه البحر، مستخدمةً تقنيات ملوثة للبيئة ومكلفة للغاية. عملية مستمرة منذ نصف قرن، كما يحدث في دول الخليج وينتقل إلى دول أخرى.

تقرير المنظّمة الدوليّة هو الثالث منذ 9 سنوات، وفيه تركيز على المناطق التي تأخّرت في تلبية احتياجاتها المائية وأهملت الاستثمار في هذه الثروة الحيوية. وتندرج منطقة الشرق الأوسط وصحراء أفريقيا بين أكثر المناطق عرضة لمشاكل نقص المياه.
ويتوقع التقرير أن يشهد 47 في المئة من سكان العالم (النصف تقريباً) بحلول عام 2030 نقصاً حاداً في المياه، ما يؤدي إلى التوتر وحصول هجرات جماعيّة نحو المناطق الأوفر حظاً. ويتوقع أن يشهد النزوح مستويات تخلّ بالتوازنات الاجتماعيّة في الدول الطاردة والدول المستقبلة، بحيث قد يبلغ عددهم 700 مليون نسمة خلال 20 عاماً، لذا يحث على مضاعفة الاستثمار في حفظ المياه وتنمية مصادرها. ويقول إنّ كلّ دولار يُستثمر في المياه يعود على أصحابه بما بين 3 دولارات و34 دولاراً، وهو مردود لا يضاهيه أي استثمار آخر.
ويتحدّث التقرير عن تركيا كمثال لتنمية مناطق فقيرة ورفع مستوى معيشة الفرد في الأرياف ليقترب من مستوى سكان المدن خلال بضعة عقود. فمنذ سبعينيات القرن الماضي نفذت أنقرة مشاريع لبناء شبكة سدود «غاب» بحيث أصبحت الطاقة التخزينيّة لديها على صعيد نهر الفرات فقط تتجاوز 90 مليار متر مكعب من المياه، أي أكثر من حصة العراق السنويّة من مياه الفرات على مدى 5 سنوات.
ويشير التقرير إلى أنه لم يعد الاعتماد على المطر وتساقط الثلوج والآبار الجوفية خياراً يُركن إليه لتأمين إكسير الحياة الشفاف. فدورات القحط باتت أقصر وأسرع وتيرة نتيجة ارتفاع حرارة الكوكب والتصحّر الزاحف شمالاً وجنوباً. وإذا كان العديد من دول الشرق الأوسط قد لجأت إلى إجراءات قاسية لترشيد استهلاك المياه من نوع التنقيط في الري، فإنّ النمو الكبير في عدد ساكني المدن يضاعف الاحتياجات المائيّة، بينما لا يجري الاستثمار في وقف الهدر وتأمين السدود والخزانات الكافية.
وفي هذا الصدد يقول التقرير إنّ الزراعة تستهلك 70 في المئة من موارد الماء، وعليه فإنّ أيّ نقص في الأمطار أو منسوب الأنهار يرتد سريعاً على كلفة المواد الغذائية، ويتوقع أن يترتب على الأزمة المالية الحالية التي جعلت الحصول على قروض أصعب من أي وقت مضى، ارتفاع قريب في أسعار المواد الغذائية قد لا يقلّ فداحة عن الغلاء الذي شهده العالم بين عامي 2007 و2008. فكثير من الدول الزراعيّة في شرق آسيا كانت تعتمد مباشرة على الاستثمارات الأجنبيّة المباشرة (أي في المزارع والحقول)، أو من السياحة الكثيفة. وباستثناء بعض الاستثمارات الصينية والعربية في تلك الدول، يشهد بعضها إعادة رساميل إلى الدول الصناعية التي تعاني أزمات سيولة.

وتناول التقرير أيضاً نموذجين من الدول العربية المتأثرة بالجفاف. هما تونس والسودان. فـ«تونس الخضراء» بلاد شبه قاحلة نظراً لتناقص مخزونها المائي وتمدّد الصحراء على حسابها. فالمساحات الزراعيّة فيها تصل إلى 49 ألف كيلومتر مربع من أصل 110 آلاف كيلومتر مربّع صالحة للزراعة. وحرارة الجوّ ارتفعت بمعدل 1.2 درجة مئوية خلال القرن الماضي، وهي زيادة كبيرة باهظة الكلفة.
وأدّت سياسة توفير مياه الشفة ومياه الري بسعر مدعوم حتى التسعينيّات من القرن الماضي إلى الاعتقاد الخاطئ بأن مصادر المياه غزيرة، ما سبّب سرعة نضوب الآبار الجوفيّة وانخفاض مستوى السدود والخزانات، لذا رُفعت أسعار خدمة المياه بوتيرة متسارعة في العقد الماضي، بحيث اضطرّ السكان إلى ترشيد الاستهلاك وزيادة الاعتماد على تنقية مياه الآبار الارتوازية شبه العذبة، ولا سيما في المدن السياحيّة الشرقية التي تستهلك كميات كبيرة من الماء.
غير أنّ النمو السكاني الكبير في تونس، وزيادة عدد المدن وسكانها، يهدّدان بتعريض البلاد لضغوط إضافيّة لتأمين المياه. وهذا يقتضي، بحسب الدراسة، تنفيذ مشاريع كبرى لتنقية المياه من البحر، فضلاً عن إعادة تكرير مياه الخدمة في المدن نفسها وإقامة صناعات عليها.
أمّا السودان، أكبر الدول العربية وأوفرها مساحة زراعية، فقد عانى منذ ما قبل الاستقلال في عام 1956 إهمالاً في قطاعه المائي الغزير. وتقول الدراسة إن 80 في المئة من سكان السودان يعيشون على الزراعة والرعي، و18 في المئة على الصناعة.
ورغم أن مساحة هذا البلد الأفريقي تعادل أوروبا الغربية بأكملها (مليونا كيلومتر مربّع) فإن المساحة الزراعية لا تتجاوز 200 ألف كيلومتر مربّع، ويُستخدم فيها قدر هائل من المياه يصل إلى 20 مليار متر مكعب. ومن المتوقع أن تتضاعف المساحة الزراعية مرّات عديدة حتى عام 2025. الأمر الذي سيزيد من استهلاك الماء بمعادلة طردية.
ومع مضاعفة سكان المدن في السنوات الماضية من 27 في المئة في عام 1990 إلى 42 في المئة في عام 2006، ارتفعت الحاجة إلى مياه الشفة لتصل إلى 1.1 مليار متر مكعب سنوياً. وجرى تأمين مياه نظيفة لنحو 78 في المئة من سكان المدن، فيما تصل النسبة إلى 64 في المئة في الأرياف والصحاري.
ولا تزال البلاد تعاني نقصاً كبيراً في المرافق الصحية التي لا تتجاوز 50 في المئة في المدن، و24 في المئة في الأرياف، الأمر الذي يهدّد حياة المواطنين ويسبّب تفشّي أوبئة مثل الملاريا التي يتعرض 75 في المئة من السكان لها حسب تقدير منظمة الصحة العالمية.
والغريب أنّ الدراسة أغفلت كلياً مشروعاً مائياً ضخماً هو سد «مروي» الذي بُني على مدى 10 سنوات ويتمتع ببحيرة هائلة تمتد مسافة 174 كيلومتراً مربّعاً جنوباً. وقالت إن السودان يحتاج إلى سدود لزيادة مخزونه من مياه الري وإنتاج الكهرباء نظراً لأن التنمية تقتضي توافر طاقة رخيصة نظيفة مثل الطاقة الكهرومائية.
ومقارنةً بالتقرير عن تونس، لم يشر التقرير إلى أي جهد رسمي لتحسين أوضاع السكان، بما في ذلك مدّ شبكات التوتر العالي التي تنفّذها الصين، وخط السكك الحديدية والمطار الدولي الحديث ومشاريع الكهرباء الآيلة إلى تصدير الكهرباء إلى دول مجاورة بعد تعميمها داخلياً، والتي بدأ إنتاجها مع تشغيل سد «مروي».
كما لم تأت على ذكر الاستثمارات الزراعية العربية والأجنبية الهائلة التي تدفقت على السودان في السنوات الخمس الماضية التي صاحبت عملية بناء السد. فالاستثمارات السعودية وحدها بلغت 4.3 مليارات دولار. واحتل السودان المرتبة الثانية عربياً والثالثة أفريقياً من حيث جذب الاستثمارات الأجنبية لعام 2005، حسبما جاء في تقرير المؤسسة العربية لضمان الاستثمار ومنظمة «أنكتاد».

يشير التقرير إلى أنّ مسؤولي الحكومات الفاسدة في الدول الفقيرة يسرقون 50 مليار دولار سنوياً من عائدات المياه، وهذا الأمر يزيد من حدّة الحلقة الفارغة التي تسيطر على عمليّة تأمين الحاجات الأساسيّة لسكّان البلدان الفقيرة. وهنا تجدر الإشارة إلى أنّ حوالى 5 آلاف طفل يموتون يومياً من الإسهال الناجم عن تلوث المياه. وتزداد الصعوبة مع إدخال عامل زيادة السكّان. فالعالم، بحسب التقرير، يكافح لتأمين 64 مليار متر مكعب من المياه لتلبية زيادة 80 مليون نسمة سنوياً من السكان. وعلى صعيد الحلول يقول التقرير إنّ توفير المياه يجب أن يتركّز على القطاع الزراعي الذي يستهلك 70 في المئة من الثروة المائية

Eliane Boutros

Eliane Boutros

According to a new study if Americans reduced their daily salt intake by as little as 1 gram per day there would be 250,000 fewer new cases of heart disease and more than 200,000 fewer deaths over a decade.

These new statistics, announced at the American Heart Association's Annual Conference on Cardiovascular Disease Epidemiology and Prevention were based on a calculation through a computer simulation of heart disease among adults in the U.S.

The link between high salt intake and high blood pressure and heart disease is not new, and the study authors have said that Americans are using 50 % more salt than they did in the 1970s, and perhaps why a similar rise in blood pressure rates has been witnessed.

Study researcher Kirsten Bibbins-Domingo, MD, PhD, an assistant professor of medicine and epidemiology at the University of California, San Francisco in a news release said, "A very modest decrease in the amount of salt -- hardly detectable in the taste of food -- can have dramatic health benefits for the U.S.”

“We found that everyone in the U.S. would benefit, but the benefits would be particularly great for African-Americans, who are more likely to have high blood pressure and whose blood pressure is more likely to be sensitive to salt," she said.

Bibbins-Domingo said currently Americans consume 9 grams to 12 grams of salt a day, or 3,600 to 4,800 milligrams of sodium, with a majority coming from processed foods. Many health organizations recommend only 5 grams to 6 grams a day, which is 2,000 to 2,400 milligrams of sodium, which puts current consumption way over that limit.

The researchers used a computer simulation called the Coronary Heart Disease Policy Model to estimate the impact of reducing salt by 0 grams to 6 grams on heart disease and deaths from heart disease for the study.

For every gram of salt removed from the diet, the model said that, between 2010 and 2019, there could be more than 800,000 "life years" saved. If 6 grams a day were cut from people's diets, there would be 1.4 million fewer cases of heart disease and 1.1 million fewer deaths.

The study found that a 3-gram per day reduction in salt among all Americans would result in 6% fewer new cases of heart disease, 8 % fewer heart attacks and 3% fewer deaths while among African-Americans, there would be a 10% reduction in new cases of heart disease, 13 % fewer heart attacks and a 6% reduction in deaths. Three grams of salt a day is equivalent to 1,200 milligrams of sodium.

Researchers said changes were needed in the food industry. "It's clear that we need to lower salt intake, but individuals find it hard to make substantial cuts because most salt comes from processed foods, not from the salt shaker," says Bibbins-Domingo. "Our study suggests that the food industry and those who regulate it could contribute substantially to the health of the nation by achieving even small reductions in the amount of salt in these processed foods.

Eliane Boutros

Eliane Boutros

États-Unis - L'hôpital Brigham and Women, affilié à l'École de médecine d'Harvard, montre par une étude qu'un supplément de bêta-carotène empêche, à long terme, le déclin cognitif des hommes.

L'équipe du Dr Rosenbaum a étudié deux groupes d'hommes complétant leur alimentation tous les deux jours avec du bêta-carotène, l'un pendant dix-huit ans, l'autre pendant un an. Comparé à un groupe témoin, le groupe qui avait pris des compléments à long terme avait un meilleur fonctionnement cognitif alors que le groupe complémenté à court terme avait le même fonctionnement que le groupe témoin.Pour le Dr Rosenbaum, « Le corps produit une unité de vitamine A pour 10 à 12 unités de bêta-carotène. » Les deux composés sont en effet primordiaux pour la santé et la protection des cellules.La vitamine A influe notamment sur la vue, la croissance des os, les facultés reproductrices ou la division cellulaire. Elle protège aussi contre les infections en permettant la production de globules blancs. Le bêta-carotène a, lui, des facultés antioxydantes qui empêchent les radicaux libres d'attaquer les cellules de la peau et d'accélérer le vieillissement.

Eliane Boutros

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أظهرت دراسة أجريت أخيرا في 23 مركزا للابحاث العلمية تمثل تسع دول أوروبية أن التدخين ليس السبب الرئيسي في الاصابة بسرطان الرئة. وذكرت وكالة الشرق الأوسط للأنباء (أ ش أ) أن الدراسة التي أشرف عليها الدكتور جوين مانفيل على حوالي 391 ألفا و251 شخصا، أجريت لمعرفة العلاقة بين الاصابة بالسرطان والتغذية، فتبين من خلال الدراسة التي استمرت 8 سنوات ونصف أن سرطان الرئة أصاب 939 رجلا و692 سيدة . وأوضح العلماء أن هناك ارتباطا وثيقا بين الاصابة بسرطان الرئة والوضع الاجتماعي والاقتصادي لهؤلاء الاشخاص, حيث أن خطورة المعاناة من سرطان الرئة تكون أعلى 3 مرات في الطبقات الاجتماعية المعدمة عنها في الطبقات الاخرى. أظهرت المقارنه بين المناطق الجغرافية أن نسبة الاصابة بسرطان الرئة تكون مماثلة لدى الرجال، ولكنها مرتفعة الى الضعف لدى السيدات في الشمال عنه في جنوب أوروبا (أي في ايطاليا واسبانيا واليونان) وأن النسبة المرتفعة لوحظت في الطبقات الاجتماعية المعدمة عن تلك الموجودة في جنوب أوروبا. كما أن الاصابة بسرطان الرئة لدى غير المدخنين ترتفع فى الطبقات المعدومة, كما أثبتت الدراسة أن الاستهلاك اليومي للفاكهة والخضروات لا يساهم فى منع الاصابة بسرطان الرئة كما هو معتقد.

Eliane Boutros

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روزنامـة «الوحـي»: رسـوم تعالـج اضطرابـات مزاجيّـة

«لاعبا ورق الشدّة» هما بطلا الرسم الذي خصّصته روزنامة «الوحي» لشهر شباط الجاري. واللوحة لا تعود لفنان ذاع صيته عالمياً أو على الصعيد المحلي، ولا هي أحد أعمال هاو أو مبدع لم ينل ما يستحقّه من شهرة. هي رسم لأحد المشاركين اللبنانيين في «برنامج الوحي»... أحد الذين يعانون اضطرابا مزاجيا.
وكانت لجنة تحكيم مؤلّفة من اختصاصيين وأطباء نفسيين قد اختارت 12 لوحة من أصل 35 لروزنامة العام 2009 التي أعدّتها شركة «غلاكسوسميث كلاين» للأدوية، بهدف زيادة الوعي حيال الصحّة العقليّة والنفسيّة في لبنان. أما اللوحات بحسب ما يوضح وائل شُربجي، أحد القيّمين على «برنامج الوحي» في الشركة، فهي تعود لمرضى يعانون اضطرابات مزاجيّة مختلفة وتجري متابعتهم. «رأينا أن المصابين بأمراض اضطراب المزاج لا يستطيعون في بعض الأحيان أن يعبّروا لطبيبهم ولا حتى لمن حولهم بالكلام. لكن ذلك لا يمنعهم عن التعبير من خلال وسائط أخرى منها العلاج بالفنون (art therapy)«. وانطلقت الفكرة وإن انحصرت المشاركات بـ35 مريضا جرى الاتصال بهم من خلال الأطباء المعالجين.
لكن الروزنامة لم تختصر البرنامج، فأعدّ معرضا للوحات بالتزامن مع محاضرة نظّمت حول العلاج بالفنون. ويلفت هنا شُربجي إلى أن هذه الأعمال لم تعرض بهدف البيع بل للتوضيح أن «هؤلاء، على الرغم من معاناتهم، قادرون على إنتاج أشياء مهمّة ومميّزة«.
الدكتور نبيل ميقاتي، رئيس الجمعيّة اللبنانيّة للطبّ النفسي، كان واحداً من أعضاء لجنة التحكيم التي اختارت اللوحات الرابحة. بالنسبة إليه، «هناك علاجات مختلفة بالفنون لجميع الحالات النفسيّة وهي من شأنها أن تساعدهم على «التنفيس» (catharsis)، بحسب نظريّة فرويد. فالإنسان ومن خلال الهوايات والنشاطات الفنيّة يستطيع أن يعبّر عن مشاعره، تماماً كما يفعل الكاتب والشاعر». ويشير ميقاتي إلى أن لدينا اليوم «رسوماً في كهوف تعود إلى ما قبل 25 ألف عام. منذ ذلك الوقت بدأ الإنسان يعبّر عن غضبه وتجاربه بالوسائل الممكنة». ويتحدّث عن العلاج بالرسم الذي يساعد وبحسب الدراسات على الصفاء الذهني إذ ينفّس المرء عن مكنونات نفسه ورغباته المكبوتة. «فمن خلال الرسم والشعر والدراما يُصار إلى ما يسمّى «إعادة خلق» (re-creation).. كأنما يخلق الإنسان ذاته من جديد». يضيف أنه تشجيع المرء على هذا النوع من العلاج قد يساهم في تعزيز العلاقة بين المصاب بالاضطرابات المزاجيّة ومعالجه.
وهذه الاضطرابات المزاجيّة يختلف بعضها عن بعض، فيحاول ميقاتي تبسيطها مشيراً إلى أنها تتمحور حول الفرح الشديد والانبساط والتفاؤل الأقصى وعكس ذلك أي الانقباض والحزن والاكتئاب (depression) والكآبة (melancholy). ويتحدّث عن اضطراب ثنائية القطب (bipolar disorder) وعن القلق الدائم (anxiety disorder) والقلق الاجتماعي (social anxiety) والوسواس القهري (obsessive compulsive disorder) واضطراب الهلع (panic disorder). كما يلفت إلى الذين يعانون من عكر المزاج، وهؤلاء سريعو التأثر الذين يضعفون أمام الصدمات، وآخرون يعانون من قلة النشاط والشعور بالتعب...
روزنامة «الوحي» صدرت وضمّت لوحات تروي قصّصاً مستوحاة من تجربة الرسامين الشخصيّة ومعايشتهم للاضطراب الذي يعانون منه. إلى ذلك، أرفق هؤلاء أعمالهم الفنيّة بكلماتهم الخاصة التي أتت لتعبّر مع الرسم عن ذاته أكثر فأكثر. بالنسبة إلى شُربجي «المشروع نجح، ولدينا خطّة لتطويره وتوسيعه بالحجم وكذلك بالأفكار». فهو قد يشمل أنواعاً أخرى من الفنون كالتصوير أو الشعر أو النثر... فهناك أكثر من وسيلة يمكن التحرّك في فلكها.

 

 

www.assafir.com 

 

Sarita Salameh

Sarita Salameh

Section  Campus - Kaslik 

Date         Le 14 novembre 2008 

A l’occasion de la journée mondiale du diabète, le Service de l’Infirmerie et le Bureau des Affaires Estudiantines de l’Université Saint-Esprit de Kaslik ont le plaisir de vous inviter à la conférence « Connaître les signes avertisseurs », le vendredi 14 novembre 2008, à 12h30 à l’amphithéâtre Jean-Paul II.

Cette conférence est organisée en partenariat avec la Faculté de Médecine et des Sciences médicales et le Département de Nutrition humaine et Diététique (Faculté des Sciences agronomiques) de l’USEK.

Intervenants :

·         Dr Emile ANDARI, Chef du service d’endocrinologie du Centre Hospitalier Universitaire Notre Dame des Secours – Jbeil, enseignant à la Faculté de Médecine et des Sciences médicales (USEK)

·         Dr Ziad HARB, Spécialiste en nutrition humaine et médecine du sport, enseignant à la Faculté des Sciences agronomiques (USEK)

Le diabète touche des millions de personnes partout dans le monde ; cette conférence est destinée à sensibiliser le public aux signes précurseurs du diabète mais aussi à  promouvoir un style de vie sain.

Un groupe d’entreprises médicales effectuera des tests de dépistage précoce sur place.

La conférence sera suivie d’un cocktail.