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Patricia Aouad

Patricia Aouad

À travers le Liban, les cultures subissent les lubies du climat. Entre destruction des plantations et difficulté du secteur agricole, les agriculteurs espèrent encore que la seconde moitié de l'hiver sera plus « stable » au niveau climatique.

On ne le dira pas assez : le réchauffement planétaire n'en finit pas d'en faire des siennes. Au programme : les perturbations de l'arboriculture, de la botanique et du secteur agricole en général dans toutes les régions libanaises, ou presque. Un hiver tardif et une période exceptionnellement « chaude » ont causé le bourgeonnement précoce de certains arbres fruitiers, notamment ceux faisant partie de la famille des rosacées (rosaceae). Les pluies diluviennes et le froid qui sévissent depuis quelques jours perturbent la dormance de certains bourgeons et noient les cultures. Tiendra, tiendra pas ? En attendant le début du printemps et l'évaluation des dégâts, les agriculteurs se posent la question.
 
L'amande : première victime des perturbations météo
Le président de l'Association des agriculteurs Antoine Howayek explique que le « froid tardif et soudain a perturbé le cycle naturel de ce type de rosacées ». Notons que les rosacées sont une famille botanique qui réunit 3 370 espèces réparties en plus d'une centaine de genres. Mise à part l'amande, d'autres fruits à noyau, tels que la pêche, l'abricot, la cerise, la prune, la pomme et le coing, entres autres, font également partie des rosacées. Pour les amandiers, ainsi que certains pêchers et abricotiers, le climat a été anormalement doux. Cela a déclenché plus tôt que prévu le processus de bourgeonnement, a indiqué le président de l'association. Les bourgeons grossissent trop rapidement et les arbres finissent par fleurir plus tôt que prévu, a-t-il ajouté. Mais, « cerise sur le gâteau », la grêle et la neige qui sont arrivées en grande pompe ont vite fait de détruire les fleurs de ces rosacées.
Pourtant, l'amande n'est pas le seul fruit à être touché. Certaines graminées comme le blé, pour se protéger des vents et de la pluie, développent des épis plus courts que prévu. Comme l'a expliqué le responsable de la région du Sud au sein de l'Association des agriculteurs, Ramez Osseirane, « un épi plus court donne, par définition, moins de graines. C'est un manque à gagner pour les agriculteurs ».
Même son de cloche du côté de la Békaa où la météo a également joué les trouble-fête. Akram Mehanna, le président de l'Association des agriculteurs du nord de la Békaa, explique : « Cet hiver est exceptionnel en termes du niveau des précipitations et de l'extension de la période chaude. » Ici aussi, les rosacées ont également été victimes du mauvais temps. Le froid de ces derniers jours a anéanti les fleurs puisque la température a chuté d'une manière drastique, a ajouté M. Méhanna. « Les cultures de laitue comme celles des choux ont été détruites par l'extension de la période chaude, alors que plusieurs autres plantations baignent sous une couche d'eau. Les agriculteurs dont les terres ne sont pas surélevées risquent de perdre une grande partie de leurs produits », s'insurge ce responsable.
Le bilan est plus mitigé pour les régions montagneuses. En effet, le président du syndicat de la pomme et des arbres fruitiers, Fouad Nasr, indique que les régions montagneuses, c'est-à-dire celles qui se trouvent à plus de 400 mètres au-dessus du niveau de la mer, « ont été plus épargnées que le littoral et les plaines de la Békaa ». Les arbres fruitiers n'y ont pas été autrement endommagés. Pourtant, ce sont les cultures sous serres qui souffrent du grand froid » a-t-il ajouté. En effet, les systèmes de réchauffement des serres sont très chers et peu d'agriculteurs sont en mesure d'installer ces dispositifs qui permettent de lutter contre le froid et d'avoir la même température à travers les mois d'hiver.

Dérèglement de la stabilité écologique
Le retard du froid a également pesé lourd sur la lutte contre certains insectes qui détruisent les cultures. En effet, comme l'a souligné Ramez Osseirane, « le froid contribue à anéantir certains insectes néfastes aux cultures ». Les agriculteurs comptent sur l'équilibre des saisons pour éviter d'utiliser une grande quantité de pesticides, a-t-il souligné. De plus, la neige est un facteur qui aurait constitué, lors du processus de fonte, les réserves nécessaires pour les mois chauds de l'année. Le retard des chutes de neige a inquiété les agriculteurs qui se soucient de l'irrigation de leurs cultures durant la période estivale. Paradoxalement, les fleuves qui ont regorgé d'eau, comme le Litani, ces derniers jours ont débordé dans les champs, noyant ainsi les nouvelles pousses. Pour ce responsable agricole, c'est « la totalité de l'écosystème qui est rompu ». « La qualité des produits sera également altérée », déplore-t-il.
Quid des conséquences sur les consommateurs ? « Aucune », s'il faut en croire Akram Méhanna. Ce responsable explique qu'il serait impossible d'augmenter les prix. D'abord à cause de l'offre et de la demande, ensuite parce que si les agriculteurs décidaient d'augmenter les tarifs, il suffirait de quelques heures seulement pour que le marché soit inondé par les produits syriens », se rend à l'évidence cet expert du marché agricole.
Et l'État alors ? « L'État ? répond-il, il promet mais n'exécute pas. On attend encore les dédommagements de la guerre de juillet ! » Dame nature aurait-elle pris parti pour l'État ?
Rf: L'Orient le Jour
Sarita Salameh

Sarita Salameh

Liban - Agriculture Le secteur de l'agriculture risque de souffrir des retombées économiques du scandale des fruits et légumes dits cancérigènes car contenant des résidus de produits chimiques. 

Le ministre sortant de l'Environnement, Antoine Karam, a récemment dénoncé l'usage « arbitraire » des pesticides par les agriculteurs. En effet, les taux de pesticides contenus dans presque la moitié de notre production nationale de fruits et légumes sont anormalement élevés. Ils seraient potentiellement responsables à long terme de maladies cancérigènes.
Au cours d'un entretien avec la publication électronique al-Nashra, M. Karam a déclaré que « 40 % en moyenne des cultures » étaient touchées par ce problème, avec une proportion de produits agricoles souillés variant d'une région à l'autre. Malheureusement, alors que la majorité des ministères concernés se lancent la pierre à tour de bras, un secteur en particulier devrait faire les frais de cette débâcle  : l'agriculture libanaise et, à travers elle, l'économie dans son ensemble. Comme d'habitude.
Un phénomène de masse
Le problème est qu'au-delà de celui, très grave, qui nous touche directement en tant que consommateurs, les chiffres cités par Antoine Karam touchent de près le secteur agricole dans son intégralité.
Une étude parue en 2004 et intitulée « Les filières fruits et légumes frais au Liban : structures, fonctionnement et perspectives » a été réalisée par Jean-Claude Montigaud pour l'Union européenne, l'ambassade de France, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ainsi que le gouvernement libanais. Selon cette étude, le Liban a produit plus de deux millions de tonnes de fruits et légumes en 2001, constituant 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) ou presque 600 millions de dollars. Si 40 % des cultures sont effectivement touchées par la crise des pesticides, les dégâts risquent de ce fait d'être graves, notamment au niveau des exportations.
Plus en détail, et toujours d'après Antoine Karam, 40 % des fraises, 32 % des oranges, 30 % des tomates, 49 % des concombres, 14  % des citrons, 33 % des prunes et 100 % des courgettes contiendraient des résidus de pesticides, nocifs en théorie et donc impropres à la consommation car « le lavage n'élimine pas les pesticides et les maladies n'apparaissent qu'après des années ».
En se basant sur les statistiques de 2001 citées dans l'étude de J-C Montigaud concernant la production agricole libanaise, cela voudrait dire qu'environ 12 000 tonnes de fraises, 100 000 tonnes de concombres, ou encore 11 000 tonnes de prunes seraient affectées par la présence de pesticides.
En ce qui concerne les exportations, un rapport paru en 2006 du ministère de l'Agriculture indique que 400 019 tonnes de fruits et légumes ont été exportées au cours de l'année, dont 58 804 tonnes d'oranges et plus de 16 000 tonnes de citrons. Les tomates ont quant à elles représenté en 2002 une production de 273 000 tonnes, avec 6 500 tonnes d'exportées. La perte sèche occasionnée par un refoulement potentiel de ces produits aux frontières des pays importateurs, notamment les pays du Golfe, s'évaluerait alors à des millions de dollars.

Pourquoi, comment, solutions ?
Le problème ne date pas d'hier. Cela fait des années que plusieurs autres organisations non gouvernementales dénoncent les pratiques agricoles illégales en vigueur dans l'ensemble du pays. Plusieurs décrets ont pourtant été votés pour réguler l'utilisation des pesticides et fongicides (la liste complète est disponible sur le site du ministère de l'Agriculture), mais le scandale récent lié à leur usage immodéré semble démontrer que ces mesures n'ont apparemment pas été appliquées, ou respectées par les agriculteurs.
M. Élia Choueiri, de l'Institut de recherches agricoles libanais (IRAL), a déclaré à L'Orient-le Jour que les pesticides représentaient un réel danger : « L'accumulation des matières toxiques dans le foie ou les reins peut provoquer un cancer à long terme. De plus, les enfants en bas âge sont beaucoup plus fragiles et donc susceptibles d'être gravement touchés par les effets nocifs des pesticides. Les cultures annuelles, comme la culture maraîchère et les cultures sous serre, notamment les concombres, les fraises et les tomates sont parmi les plus dangereuses à la consommation, si polluées. En effet, la chaleur élevée en serre favorise la multiplication des maladies et des insectes nuisibles, d'où une utilisation abusive de pesticides. Souvent, les agriculteurs ne respectent pas les délais d'attente obligatoires. J'ai moi-même vu certains d'entre eux récolter les fruits 48 heures après les avoir arrosés de matières chimiques toxiques. » Alors, quelles sont les solutions ?
Pour M. Choueiri, les solutions sont évidentes : une meilleure coordination entre les différents ministères et services, une législation claire, appliquée sur l'ensemble du territoire, un contrôle strict des produits agricoles, des ateliers de formation mis en place pour et par les agriculteurs, des séminaires de vulgarisation, de meilleures normes de stockage et d'hygiène au niveau des pesticides qui sont souvent très inflammables et de leur date de péremption... « Le problème réside surtout dans l'anarchie totale en vigueur dans ce pays. Les agriculteurs vont consulter n'importe quel charlatan qui a ouvert boutique au village, lequel en contrepartie leur revend des produits dangereux et surtout interdits à la vente, tel ce fongicide interdit en Europe depuis 2008 et que j'ai vu circuler librement au Liban. »
Il est néanmoins trop facile d'accuser l'agriculteur lambda d'irresponsabilité  : le ministre sortant de l'Agriculture Élie Skaff, déclarait pourtant hier que l'agriculteur libanais était « le premier responsable de la violation des normes internationales dans l'utilisation des pesticides ». Certains exploitants ayant connaissance de cause sont effectivement plus que coupables.
Néanmoins, au vu de la crise de l'agriculture au Liban et la difficulté de certains producteurs à écouler leur marchandise en raison de la concurrence des pays voisins, peut-être serait-il plus judicieux de poursuivre une politique de coordination, d'information, de formation et de subventions au lieu de stigmatiser.
Amani Mounzer Dagher

Amani Mounzer Dagher

C'est un fait que les Libanais sont de gros consommateurs d'huile d'olive, avec une consommation annuelle d'environ 4,6 litres par habitant. Si le rang mondial du Liban au niveau des exportations d'huile d'olive est relativement moyen - 13e en 2007 au classement des quinze plus gros pays exportateurs au monde, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) - la consommation nationale avoisine quant à elle les 16 500 tonnes d'huile d'olive et 20 000 tonnes d'huile de table, d'après le rapport « Stratégie et politique agricole » publié par le ministère de l'Agriculture.
L'huile d'olive représente de ce fait des milliers d'emplois dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie, mais le maillon essentiel, la production elle-même, est celui qui mobilise le plus d'énergie et d'investissement en termes de matériel et d'infrastructures. En effet, du choix de la matière première à l'extraction de l'huile, des processus parfois extrêmement complexes et coûteux se succèdent sur plusieurs jours avant d'aboutir à la fabrication du précieux liquide. D'après le ministère de l'Agriculture, le seul coût de la trituration, soit l'opération consistant à extraire l'huile des olives, varie entre 7 % et 10 % de la quantité d'huile produite.

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Étapes préliminaires
La première démarche consiste à trier et nettoyer les olives récoltées pour les débarrasser des débris et de la terre. Les olives sont ensuite pesées, lavées puis entreposées avant d'être broyées. Le tri, le lavage et l'entreposage des olives sont la plupart du temps effectués manuellement par la main-d'œuvre locale ; pour chaque saisonnier il faut compter entre 10 et 15 dollars par journée de travail.
Suit la technique de broyage. La plus courante au Liban est celle faisant appel à la meule traditionnelle en pierre actionnée par un moteur, même si les « metal toothed grinders », des broyeurs modernes métalliques aux arêtes coupantes, sont de plus en plus appréciés par les agriculteurs en raison de leur action continue permettant un plus grand rendement. Le broyage provoque la libération des sucs cellulaires et de l'huile en raison du frottement des noyaux sur la chair (pulpe) des olives et des chocs répétés provoqués par la rotation de la machine.
Le produit obtenu est une espèce de masse pâteuse d'huile composée des fragments solides de l'olive et d'une partie liquide constituée par un mélange d'huile et d'eau (l'émulsion). Suit ensuite le malaxage qui a pour but de rompre cette émulsion et de séparer les deux liquides. Il se fait soit à froid, si le broyage a été effectué de manière traditionnelle, ou bien à température modérée en cas de broyage mécanique ; en effet, le liquide obtenu est plus difficile à traiter car la vitesse de rotation de la machine favorise le mélange eau-huile.

Extraction de l'huile
Afin d'extraire une huile de bonne qualité, il faut séparer le moût des grignons d'olives, c'est-à-dire les déchets solides de l'olive. La vaste majorité des agriculteurs au Liban ont recours à la technique traditionnelle de la pression, obtenue en disposant la pâte d'huile en couches minces séparées par des scourtins, sortes de disques filtrants. Sous l'effet de la pression, le moût se sépare de la matière solide, s'écoule le long des parois extérieures puis est récolté sur un plateau. La préférence des agriculteurs libanais pour les pressoirs « à l'ancienne » s'explique aussi par le coût élevé de machines plus modernes : une étude réalisée par l'Institut libanais de développement économique et social et financée par l'Union européenne a montré « qu'il faut un investissement de l'ordre de 35 000 dollars pour monter un pressoir de petite taille utilisant une technologie moderne ». De quoi décourager les petits exploitants, qui préfèrent payer une commission au pressoir du village...
Le moût, qui contient toujours une certaine quantité d'eau, est ensuite mis à décanter. Un agriculteur décrit le processus traditionnel de la décantation : « Des bacs de hauteurs différentes sont disposés de telle sorte que l'huile, plus légère que l'eau, se met à flotter à la surface après un certain délai d'attente et coule le long d'un système de drainage. Il n'y a plus qu'à la récupérer. » Même si, de nos jours, les machines ont évolué, le principe des techniques modernes, dont notamment la centrifugation verticale mécanique, reste identique. L'huile obtenue est ensuite filtrée ou récupérée et mise à reposer dans une cuve, jusqu'à ce que les résidus (la lie) se déposent au fond et puissent être séparés de l'huile d'olive, ainsi prête à la consommation.
Il est difficile d'évaluer quelles sont les « meilleures » méthodes de fabrication de l'huile d'olive car du broyage à la pression, chacune présente ses qualités et ses défauts. Les outillages modernes sont moins onéreux en termes de main-d'œuvre et le temps de fonctionnement parfois continu, mais la consommation d'eau et d'énergie est plus élevée, sans compter les frais d'entretien des machines. Même le lavage des olives, leur tri et le temps de stockage avant leur passage au pressoir influencent la qualité et le goût de l'huile produite. Néanmoins, il est certain que le coût élevé de production, d'environ 50 dollars par bidon d'huile, combiné à l'absence de contrôle qualitatif ou de normes nationales, contribue à influer négativement sur la qualité de l'huile d'olive produite au Liban. Ainsi, plusieurs cas de contrefaçon ont récemment été rapportés : l'huile extravierge était mélangée avec une huile de qualité inférieure pour grossir les bénéfices.
Au final, la notion de qualité est relative. D'après le rapport précité du ministère de l'Agriculture, elle « diffère d'une culture à l'autre. Le consommateur libanais (...) a une préférence pour les huiles pressées au niveau des pressoirs traditionnels qui ont une texture dense, légèrement trouble et de couleur jaunâtre. Le marché européen et/ou international, conformément aux normes internationales, a une préférence pour une huile plutôt limpide et verte ». Une chose est toutefois certaine, c'est que beaucoup de Libanais sont prêts à payer des centaines de dollars pour quelques bidons d'huile d'olive « baladiyyé » extravierge.

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

 L'aloès et ses vertus

L'aloès est en train d'envahir les étals de cosmétiques comme les jardineries. Un phénomène aisément justifiable quand on sait que cette plante était déjà utilisée par la civilisation égyptienne pour les multiples propriétés de l'aloïne qu'elle produit en quantité. Même les Mayas semblaient également avoir apprivoisé cette plante comme « source de Jouvence ». Elle est d'ailleurs aujourd'hui largement cultivée sur tout le continent d'Amérique centrale.

Ses principes actifs sont contenus dans la pulpe claire emprisonnée dans ses larges feuilles. Cette pulpe, une fois la feuille coupée en deux dans sa largeur, peut être utilisée en application locale dans le cas de brûlures, de piqûres d'insectes, de démangeaisons, d'eczéma. Elle permet de lutter contre les vergetures en massage sur les zones à traiter. Associée à quelques gouttes d'huile essentielle de tea-tree (arbre à thé), elle élimine aussi les verrues...

La liste est d'autant plus longue que les associations et les méthodes d'administration diffèrent. Car aujourd'hui l'aloe vera est également beaucoup distribué en jus. Mais attention ! Pour s'assurer de la bonne qualité d'un jus, la plante doit être cultivée en culture mixte, de préférence en bio, la cueillette et l'extraction doivent avoir été effectuées à la main. Et enfin, le jus ne doit pas contenir d'eau de reconstitution, ce qui voudrait dire qu'il a été fabriqué à base de concentré. Les mentions « fabrication à froid et filtration sur membrane » ne sont pas non plus, à elles seules, des critères de sélection suffisants !

La culture de l'aloés

Cette plante appartient à la famille des Liliaceaes. C'est une succulente et doit donc être entretenue comme telle. A savoir qu'elle n'apprécie pas trop le soleil direct sur ses feuilles qui pourraient alors jaunir et se dessécher irrémédiablement. Elle peut être de sortie à la belle saison. Elle ne s'en portera que mieux. Cependant, dès que la température atteint les 5 °C, il est préférable de la rentrer dans un endroit clair à température ambiante normale et éviter les rebords de fenêtre exposés plein sud.

Le meilleur récipient pour ce genre de plante est un pot en argile, assez large, car les racines de l'aloès s'étendent horizontalement. L'arrosage doit être modéré, mais le terreau ne doit pas se dessécher entre deux arrosages. Pour une croissance optimale, il est d'ailleurs recommandé de lui fournir un substrat en mélangeant sable, terre et terreau pour plante d'intérieur.

Dès la troisième année, si tout va bien, les propriétaires verront apparaître, au printemps, quelques drageons à la base de la plante, sous la première rangée de feuilles. Ces « bébés » peuvent être détachés du pied mère au moyen d'un couteau aiguisé et plantés dans des godets remplis du même mélange de substrat que « maman ».

Précautions d'usage

Dans le cas d'une utilisation cosmétique, il est conseillé d'adopter un aloe barbadensis et de ne pas l'acheter en grande surface, car celui-ci risquerait d'avoir été gavé d'engrais chimiques avant commercialisation. Le mieux est alors de se fournir auprès d'une jardinerie qui pourra répondre de la provenance et des méthodes de culture de la plante. Il sera toutefois préférable d'attendre cinq ans avant de s'en servir. Le temps que les principes actifs soient à leur apogée !

Si votre intérieur est rempli de formaldéhyde, présent dans certaines peintures ou certaines colles à parquet, il vaut mieux ne pas se servir de sa plante à des fins cosmétiques. Celle-ci serait chargée des particules absorbées : elle fait à ce titre partie des plantes dépolluantes.

Faustine Milard

www.gerbeaud.com

Front Desk

Front Desk

ليست الارض مجرّد تركة ورثناها عن أهلنا بل امانة اودعنا اياها ابناؤنا". تختزن هذه المقولة جوهر ما يقوم به فرع تحسين النباتات في مصلحة البحوث العلمية الزراعية في تل عمارة عبر جمع الاصول الوراثية للنباتات البرية المزهرة في لبنان وحفظها في بنك جيني بالتعاون مع الحدائق الملكية البريطانية KEW التي تعتبر واحدة من اهم المؤسسات العالمية في مجال علم النبات.
التعاون الذي بدأ بين الطرفين عام 1996 بجمع بذار النباتات البرية المزهرة وخزنها وتوثيق المجموعات المشعبية، اتخذ بعدا عالميا عام 2000 مع توقيع مصلحة البحوث اللبنانية والمؤسسة البريطانية اتفاقاً انضم لبنان بموجبه الى مشروع Millenium seed bank وهو عبارة من مساهمة عالمية تضم 50 دولة ونحو 125 منظمة ترمي الى جمع بذار 10 في المئة من اجناس النبات في العالم اي ما مجموعه 24200 صنف من فلورا العالم بحلول سنة 2010 وحفظها في اقبية مبردة لمئات السنين بما يوفر فرصاً غير محدودة لاستخداماتها.

ما هي أهمية الحفاظ على بذار النباتات؟

"انها بوليصة تأمين ضد اضمحلال النباتات البرية" يقول منسق المشروع ميكايل فان سلاغيرين، الذي تزامنت انطلاقته في لبنان منذ عام 1996. ويضيف فريق عمل المصلحة ان "كل نبتة تأتي من بذرة وبالتالي فانه بالمحافظة على البذار يمكن الحفاظ على النباتات او انقاذها من الانقراض". فيما يشرح الموقع الالكتروني للحدائق الملكية البريطانية، ان الحياة على الارض تعتمد على النباتات التي هي مصدر اساسي لغذاء الانسان بشكل مباشر او بشكل غير مباشر، عبر توفيرها الغذاء للحيوانات والمأوى لها، ويمكن تصور سلسلة غذائية من دون حيوانات ولكنها غير موجودة من دون النباتات. اضف الى ان الغطاء النباتي يمنع انجراف التربة وتصحّرها ويوفر الاوكسجين، ناهيك بالمنافع العلاجية والطبية للنباتات التي تشكل ايضا مواد اولية مهمة تستخدم في بعض الصناعات.
لا تعيش النبتة وحدها بل ضمن نظام بيئي، فالطبيعة مرتبطة ببعضها البعض، وكل عنصر فيها له دوره. لذا فإن فقدان احد عناصرها يحدث خللا، وهو ينتج من تراجع التنوع البيولوجي في البيئة. وفي عالمنا اليوم، تشهد البيئة تدهورا متسارعا لحساب التوسع العمراني وتزايد عدد سكان الارض وبالتالي طلبهم للغذاء وللمياه، الى الاستغلال الجائر للاراضي الزراعية والاستخدام المفرط والعشوائي للاسمدة الكيميائية والادوية والتلوث الناتج من النشاط البشري، وقطع الاشجار والاحراج والرعي الجائر.

استخدام البذار

قد لا يكون للبذار المخزنة افادة حالياً، لكن يمكن ان تكون افادتها في المستقبل، إن لاغراض الغذاء او الطب او لمنافع اقتصادية يقع على عاتق الباحثين اكتشافها. ولكن ايضا لتجديد البيئة، فكل نبتة مزروعة اصلها بري والنباتات البرية مقاومة للآفات وبالتالي يمكن تلقيحها وتهجينها.
يقول اندرو جاكسون، رئيس Wakerhust place الذي يضم بنك البذار للحدائق الملكية: "لا احد يعرف، قد يأتي الحل لتحد طبي جديد من نبتة في لبنان او من منطقة اخرى من العالم". وكان جاكسون قرر أنه لن يكرس حياته ليخبر الناس اخبارا سيئة بل ان يوظفها للامل، "أعتقد ان بنك البذار هو جزء من هذا الامل لانه يمكِّننا من ان نعيد استخدامها. ثمة الكثير من القصص عن قطع الغابات المطرية واتساع المساحات الصحراوية ولكن اذا توافر الطموح والرغبة والارادة يمكننا ان نوقف هذا التدهور".

خصائص "فلورا" لبنان

يتمتع لبنان، بفضل موقعه الجغرافي وتعدّد مناخاته وتنوّع تضاريسه ووفرة ينابيعه وانهاره على صغر مساحته التي توازي مساحة مقاطعة ويلز البريطانية، بمجموعة انواع نباتية برية غنية ومتنوعة، بحيث تبلغ فلورا لبنان ضعفي فلورا المملكة المتحدة.
فقد احصي 2984 نوعا بريا موزعة على 134 فصيلة او عائلة و1082 جنساً، فضلا عن تفرده بكونه موئلا لـ 119 نوعا خاصا به endemic.
اهتم علماء النبات بمنطقة الشرق الاوسط واستحوذ لبنان على حصة كبيرة من اهتمامهم. ان اقدم مجموعة معشبية جمعها الباحث الالماني راوولف ليونارد خلال جولته في الشرق الاوسط ما بين عامي 1573 و 1575، ولا تزال محفوظة حتى ايامنا وتحوي العديد من النباتات الي جمعت من لبنان.
وندين في حفظ ذاكرة لبنان النباتية ايضا للاب اليسوعي بول موتيرد من خلال مؤلفه من ثلاثة اجزاء Nouvelle flore du Liban et de la Syrie الذي تميز بالوصف الدقيق للنباتات واماكنها ومراحل نموها وتصنيفها وبدأ عمله عام 1935 وجاب كل ارجاء لبنان.
وكذلك استاذ الطب في الجامعة الاميركية في بيروت جورج ادوارد بوست الذي شغف بطبيعة لبنان واهتم بنباتاته جامعا ومصنفا اياها حيث اصدر كتابه Flora of Syria Palestine and Sinai،
الى الباحثة Winnie.S. Edgecombe عبر مؤلفها "Weeds of Lebanon" وغيرهم من علماء النبات الاجانب. اما المساهمة المحلية الاحدث فقد حصلت عبر الباحثين اللبنانيين جورج وهنرييت طعمة Illustrated Flora of Lebanon وله يعود الفضل في الارقام المتداولة حاليا عن حجم فلورا لبنان.

العمل الميداني

يقوم فريق عمل مصلحة البحوث المؤلف من المهندسة جويل بريدي وسيمون خيرالله برحلات ميدانية في الطبيعة قادتهم الى مختلف انحاء لبنان بحثاً عن نباتات برية، رافقهما ميكايل فان سلاغيرين فيها خلال زياراته لثلاثة اسابيع سنويا الى لبنان. وفيما كانا قبل عام 2000 يجمعان كل ما يجدانه، فانه بعد انضمام المصلحة الى مشروع MSB، فان عملهما اصبح اكثر انتقائية بعدما ركّزا جهودهما للبحث عن اصناف معينة غير متوافرة بعد لدى الحدائق الملكية. وهما يضعان في مطلع كل سنة خطة عمل لرحلاتهما التي يقومان بها من نيسان حتى تشرين الأول، الا ان هذه الرحلات على خلاف ما قد يبدو، ليست نزهة في الطبيعة، لأن العثور على النبتة البرية المزهرة المنشودة قد يحتاج الى اشهر وسنوات. وحتى عندما يعثران عليها فانهما قد يضطران للعودة الى الموقع الذي عثرا فيه عليها اكثر من مرة اكثر لاجل الحصول على المعشبية وجمع بذارها التي لا يجب ان تقل عن 800 بذرة والتي تسبقهما اليها احيانا الحشرات والماشية.
فزهرة الـ IRIS SOFRANA التي عثر عليها في لبنان للمرة الاولى في صوفر كانت موجودة بكثرة على شكل مرج، الاّ ان قطفها عشوائيا ورعي الماشية جعلها مهددة بالانقراض، وقد استغرقا سنوات من البحث الى ان عثرا عليها اخيراً في الارز. وفيما احصى الاب بول موتيرد 300 نبتة في منطقة مستنقعات عميقة، اضمحل معظمها في ما بعد بسبب جفاف المساحات المائية والفلاحة والزراعة والمرعى.

حصيلة النتائج

ليس العمل في المختبر اقل سهولة لفريق المصلحة العلمية من مهمات البحث عن النباتات في الخارج. فبعد جمع البذار في البرية يقوم في المختبر، الذي جهزته الحدائق الملكية البريطانية، بتنظيفها وفرزها مناصفة، فيحفظ جزء في ثلاجات المصلحة ويرسل الجزء الآخر الى الحدائق الملكية التي لا تملك التصرف بحصتها من دون اذن لبنان. كما يقوم بحفظ معشبيتها، اي النبتة المزهرة بعد تجفيفها، وتصنيفها وفق العائلة، والجنس والنوع والاسم العلمي والاسم المتداول، والمعلومات المتعلقة بالاسم العلمي للنبتة واسمها المتداول، وخصائصها المورفولوجية، واماكن وجودها واستعمالاتها وذلك ضمن برنامج معلوماتي خاص.
لقد نجح فريق عمل المصلحة في جمع 32 في المئة من "فلورا" لبنان من اراضي الساحل وحتى ارتفاع 2500 متر، اي ما يعادل 800 نوع، 457 منها هي مساهمة فريدة للبنان، الامر الذي يعتبره ميكايل فان سلاغيرين " انجازا كبيرا لبلد صغير بمشروع صغير جدا يقتصر على سيمون خيرالله وجويل بريدي". مضيفا: "لو اننا تجاهلنا المعايير المحددة من المشروع، لكنّا جمعنا 40 الى 45 في المئة". وهذا الانجاز يتجلى اكثر في عزم مصلحة البحوث على تأسيس اول بنك جيني للنباتات البرية تابع لمؤسسة رسمية، بمساعيها وقدراتها الخاصة والجهود البشرية التي تبذلها لهذا الهدف، قياساً بتواضع التجهيزات التي تملكها لحفظ البذار، تضاف اليها معوقات خارجة عن ارادتها كانقطاع التيار الكهربائي".
وأضاف: "إن المصلحة ، من خلال جمعها وحفظها للأصول الوراثية لنباتات لبنان البرية، تحافظ على الثروة النباتية وإرثها البيئي، تحفظ في ثلاجاتها ذاكرة الطبيعة في لبنان وتساهم ايضا في الجهد العالمي للحفاظ على مستقبل الانسانية، واستمرارها في هذا الجهد وتطويره يعتمد على طموح لبنان، شعبا وحكومة.
http://www.baldati.com/photos/album.php?id=1192 

زحلة – من دانييل خياط

Reference: Annahar.com 

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Les abeilles plus que jamais menacées

Avec la 41e édition du congrès international Apimondia qui a lieu à Montpellier, du 16 au 19 septembre 2009, les scientifiques et les acteurs du monde apicole vont pouvoir confronter leurs points de vue et leurs expériences autour du thème « L'abeille, sentinelle de l'environnement ». Car les abeilles disparaissent à un rythme effréné : avec une diminution de 35 % par an des colonies d'abeilles en France, soit 300 000 colonies qui meurent tous les ans depuis 1995, c'est un cataclysme écologique qui pourrait s'annoncer. Ce phénomène a une ampleur mondiale (Amérique du Nord, Europe, Asie), ce qui le rend particulièrement inquiétant.

  

Des abeilles indispensables à la pollinisation des espèces végétales

La disparition des insectes pollinisateurs, et notamment des abeilles domestiques (Apis mellifera en Europe) inquiète de plus en plus les autorités publiques : ce serait un véritable désastre écologique, économique, et sociétal. Car sans les abeilles et leurs congénères pollinisateurs, 90 % des espèces végétales ne pourraient plus être pollinisées, et donc, ne plus se reproduire.

Or, 35 % de nos apports caloriques reposent sur ces plantes. Que se passera-t-il si nous n'avons plus ni céréales, ni fruits, ni légumes? Sans parler de la viande: sans céréales ni fourrage, impossible de nourrir les animaux d'élevage. Et, outre les dommages pour l'homme, on imagine les conséquences pour l'environnement...

Cette disparition des colonies d'abeilles a été baptisée « syndrome d'effondrement », ou CCD pour « Colony Collapse Disorder » en anglais. Le phénomène, décrit depuis les années 70, est spectaculaire : du jour au lendemain, la ruche se vide de ses ouvrières, dont on ne retrouve même pas de cadavres, ou très peu. Ne subsistent dans la ruche que la reine, le couvain (c'est-à-dire les œufs et les larves), et quelques jeunes abeilles et rares individus adultes largement infestés de parasites ou de champignons. Les réserves de pollen et de miel (qui constituent la nourriture des abeilles) sont intactes, ce qui écarte l'hypothèse d'une famine dans la colonie.

Une conjonction de facteurs semblerait être en cause

Les causes possibles sont nombreuses, et les scientifiques penchent de plus en plus pour une conjonction de facteurs, agissant sans doute en synergie.

Les pesticides sont les premiers suspects

Gaucho, Régent, Cruiser, autant de noms tristement célèbres et décriés par les apiculteurs, mais bien d'autres insecticides (et ils sont nombreux) menacent les abeilles. Ce sont surtout les insecticides systémiques qui sont dangereux, car ils sont propagés par la sève depuis les racines dans toute la plante, et donc dans le nectar des fleurs butinées. Ils peuvent causer la mort de l'abeille de façon directe (dose létale), ou indirecte, par exemple en perturbant ses capacités cognitives et son comportement, ce qui aboutit généralement à la mort de l'insecte.

Jusqu'à 70 insecticides et leurs métabolites, en plus des fongicides, ont pu être mis en évidence à l'intérieur des ruches. Toutes ces substances ont certainement des effets synergiques : seul, un produit donné peut n'avoir qu'un faible impact, en revanche, le cocktail de plusieurs insecticides peut décupler les nuisances. De plus, l'abeille est particulièrement sensible à ces produits toxiques, car elle a très peu de gènes codants pour des enzymes de détoxification, ce qui la rend d'autant plus vulnérable.

Les OGM au banc des accusés

Les organismes génétiquement modifiés, et notamment ceux qui synthétisent leur propre pesticide, comme le maïs Bt, sont aussi montrés du doigt. Ils pourraient affaiblir les abeilles, ainsi que de nombreuses autres espèces d'insectes, et leur rémanence (c'est-à-dire leur persistance dans la plante et dans les sols) inquiète de nombreux écologistes.

Parasites et prédateurs naturels des abeilles : quand la Nature s'en mêle

Parmi les parasites qui peuvent infester les abeilles, les plus fréquents et les plus dangereux sont la loque américaine (une bactérie), le varroa (un acarien introduit en Europe, au début des années 1980, avec le commerce des reines), ou certains champignons comme Nosema cerenae, récemment apparu en Europe et aux Etats-Unis.

Les insectes prédateurs venus d'Asie ou d'Afrique déciment également les ruches, et notamment, le petit coléoptère Aethina tumida, qui multiplie les attaques depuis quelques années, ou encore le frelon asiatique, Vespa velutina nigrithorax, récemment arrivé sur le sol français, et qui s'acclimate surtout dans le Sud-Ouest.

Pollution électromagnétique et modifications environnementales

La pollution électromagnétique (en particulier les ondes induites par les antennes-relais de téléphonie mobile) serait également susceptible de désorienter les abeilles, qui seraient ainsi incapables de retrouver le chemin de la ruche.

Enfin, les changements environnementaux (disparition des haies, des bosquets et des talus, monoculture intensive) priveraient les abeilles de fleurs sauvages, et donc de nourriture. Le réchauffement climatique leur serait également défavorable, car avec des hivers plus doux, les abeilles commencent à sortir de la ruche plus tôt au printemps, lorsque les fleurs sont encore trop rares.

En somme, la multitude des hypothèses avancées pour expliquer cette disparition des abeilles ne facilite pas la tâche des acteurs de la filière et des scientifiques, tous soucieux de sauvegarder l'abeille et, par là même, l'équilibre des écosystèmes. L'enjeu est immense, et le temps presse : espérons que le congrès Apimondia permette de trouver quelques réponses.

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Plantation des fraisiers

Savez-vous planter les fraisiers?

C'est vraiment une opération à la portée de tous, à réaliser de la fin août à la mi-octobre...

 

 

 

 

v  Période de plantation

Septembre est le mois idéal. La terre encore chaude et désormais humide est la garantie d'une bonne reprise des plants.

v  Préparer le sol

Recouvrez le sol d'une couche de compost et bêchez la terre sur 20 cm environ. Le fraisier appréciant les terres acides, il est nécessaire en sol calcaire d'apporter de la tourbe.

Pour améliorer la qualité gustative des fraises, vous pouvez faire également un apport de sang desséché et de corne broyée lors de la préparation de la terre.

v  Comment planter

Si vous disposez dans le jardin d'une grande plate bande, c'est idéal.

Employez alors un plastique noir spécial fraisier, à installer avant plantation, et que vous percerez tous les 35 à 40 cms à l'endroit de chaque plant.

Solution plus traditionnelle: bien désherber à la main et pailler pour protéger du froid et conserver l'humidité.

Il est aussi possible de placer les plants dans un pot en terre cuite ou une jardinière à suspendre.

Aujourd'hui, les fraisiers sont cultivés en godets par les professionnels: la reprise est sans problème.

v  Arrosages & conseils

Veillez à bien arroser jusqu'en novembre si le temps est sec.

Pour renforcer vos plants pendant l'hiver, supprimez les stolons (tiges rampantes rejetés par le pied principal).

Les variétés non-remontantes produiront à profusion en mai-juin, les remontantes assureront une récolte continue jusqu'aux gelées.

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Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Certains insectes et animaux sont des aides précieux pour le jardinage naturel. En apprenant à mieux les connaître et notamment à respecter leur habitat, vous développerez la régulation naturelle...

                                                   

Coccinelle: la demoiselle à pois est certainement l'insecte dont le rôle au jardin est le plus connu. C'est un fait, la "bête à bon Dieu" se régale des pucerons. Quelques coccinelles suffisent à contenir les invasions dans un petit jardin. Pour les faire venir (ou les retenir), il faut bannir les traitements insecticides, et préserver la biodiversité.

Ver de terre: A l'inverse de la coccinelle, le ver de terre (lombric) n'est pas un redoutable prédateur. Mais son action est essentielle à la bonne santé du sol, qu'il contribue à rendre "vivant". Sans même parler du compost, dont il est l'indispensable artisan. Apprenez donc à le respecter!

Perce-oreilles: C'est le nom que l'on donne aux forcicules, ces drôles de petites bêtes dotées d'une curieuse pince à l'extrémité de l'abdomen. Saviez-vous qu'ils sont friands de chenilles et de pucerons? Certes, ils s'attaquent parfois à quelques fruits du verger, ou peuvent également trouer certaines fleurs (ainsi des bourgeons de rose). Mais leur bilan est très positif.

Grenouille et crapaud: Si vous avez la chance de posséder un bassin ou mieux encore une mare au jardin, vous ne devriez pas tarder à voir arriver ces compagnons. Ils sont voraces, et se régalent de larves d'insectes, mais également de limaces. Alors si le crapaud n'est pas bien beau, laissez-le tranquille si vous en trouvez un en remuant de vieilles pierres...

Hérisson: On rencontre le hérisson partout où il peut trouver gîte et nourriture. La nuit est consacrée à la chasse. Au crépuscule, il part en quête de nourriture : insectes divers, escargots et limaces, vers... Il lui arrive également de manger des baies, ou de s'attaquer aux lézards, rongeurs et autres serpents susceptibles de croiser sa route. Ce sera donc un hôte bienvenu au jardin potager.

Un jardin accueillant lui procurera un abri, sous forme d'une haie épaisse ou d'un fagot de branches laissé à l'abandon.

Rappelons que le hérisson bénéficie d'un statut de protection total : l'arrêté du 17 avril 1981 interdit notamment sa capture ou sa destruction.

Chauve-souris: Désormais peu courante, car son habitat a progressivement disparu, la chauve-souris ne mérite pas sa mauvaise réputation. Elle se nourrit de nombreux insectes, qui ne pulluleraient plus dans le potager en sa présence... Si vous la découvrez cachée sous le toit d'un vieux pigeonnier ou à l'abri sous les poutres d'une grange, laissez-la en paix et essayez plutôt d'admirer son vol silencieux à la nuit tombée.

Xavier Gerbeaud - www.gerbeaud.com

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

بعد تأخير 15 يوماً عن موعد العملية الأمنية الموسمية للقضاء على الزراعات الممنوعة (نبتة القنب الهندي) في سهول البقاع الشمالي وجروده حيث كان مقررا ان تباشر في الرابع من آب الحالي، اطلقت امس الوحدات العملانية في المديرية العامة لقوى الامن الداخلي من شرطة قضائية ودرك وقوى سيارة بالتنسيق مع الجيش ومؤازرة الطوافات العسكرية، حملة واسعة في جو هادئ تحت إشراف قائد الشرطة القضائية العميد انور يحيى ومشاركة رئيس قسم المباحث الجنائية العامة العميد ميشال شكور ورئيس مكتب مكافحة المخدرات العقيد عادل مشموشي ومساعد قائد اللواء الخامس في الجيش العميد ابرهيم غصن وقائد سرية درك بعلبك العقيد مروان سليلاتي.

المحطة الاولى من العملية كانت من ساعات الصباح الاولى في سهل بلدتي بوداي والعلاق (غرب بعلبك). وادلى العميد يحيى بتصريح خلال تفقده الاعمال الجارية في الحقول المزروعة فأشار إلى أن "هذه الحملة ستتواصل حتى تلف كل الحقول المزروعة بالمخدرات في المنطقة والتي تقدر بنحو 20 ألف دونم بحسب احصاءات القوى الامنية وتستمر الحملة حتى منتصف شهر ايلول"، لافتا الى "ان المساحات المزروعة تقلصت عن الاعوام المنصرمة نتيجة عدم امكان تصريف المنتوج والتزام المزارعين عدم زراعتها".

وامل في "ان تستمر الاجواء على ما هي عليه، "خصوصاً بعد تجاوب الاهالي والفاعليات والهيئات الادارية والسلطات، المحلية في هذه المنطقة السياحية"، مؤكداً انه "لن يسمح بإعاقة الحملة ولن تكون هناك مشكلة في التصدي لمن يعترض القوى الامنية خلال الحملة".

كذلك أوضح يحيى "ان سبب تكرار زراعة المخدرات على رغم صعوبة عملية تهريبها الى الخارج هو امل المزارع في جني المحصول وتصريفه، وعملنا يقتضي بمنع هذه الزراعة ومنع تصنيعها وتصريفها واستهلاكها.
وتقوم القوى الامنية بعمليات دهم واسعة ومستمرة في البقاع وكل المناطق اللبنانية، معربا عن تمنيه "التنسيق بين الحكومة اللبنانية والامم المتحدة للتوصل الى الزراعات البديلة والانتهاء من زراعة المخدرات، مشيراً الى "ان تأمين البديل ليس من اختصاص القوى الامنية بل من اختصاص الدولة".

وتمت عملية التلف بواسطة عشرات الجرافات والجرارات الزراعية، والجرافات التابعة لقوى الامن الداخلي في الأراضي الواسعة من ضمن نطاق سرية درك بعلبك في القرى المحيطة بفصائل درك طليا ودير الأحمر وراس بعلبك، اضافة الى جرود الهرمل.
وتشمل عملية التلف معظم مناطق بعلبكالهرمل بعدما قسمت المنطقة محورين: الاول محور بوداي – بعلبك، والثاني محور الهرمل – شمال بعلبك

بعلبك – "النهار"

http://www.annahar.com/content.php?priority=3&table=manatik&type=manatik&day=Thu 

Ziad Mikhael Akl

Ziad Mikhael Akl

Hope that ISF efforts will be succesful
Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Si vous ne deviez planter qu’un seul arbre fruitier dans votre jardin, choisissez le cerisier. Il combine toutes les qualités : des fruits savoureux, une floraison printanière spectaculaire, de splendides coloris d'automne et un port majestueux qui offre un délicieux ombrage.

Parmi les arbres fruitiers, le cerisier (prunus cerasus) est un de ceux qui demandent le moins de soins et qui produisent le plus facilement. Il est aussi un superbe arbre d’ornement.

·         En avril, sa merveilleuse floraison annonce l’installation du printemps: une multitude de petites fleurs blanches, réunies par deux ou en charmants bouquets apparaissent avant le feuillage.

·         En été, enfants et gourmands se régaleront de ses fruits charnus tandis qu'il offrira généreusement son ombre élégante.

·         A l'automne, son feuillage caduc prendra de superbes teintes rousses.
Ajoutez une écorce très décorative, une bonne facilité de culture.

N'hésitez plus: Novembre est le moment le plus propice pour planter un cerisier dans votre jardin !

Où le planter?

Les cerisiers sont plutôt plantés en isolé sur une pelouse où près d’un coin repos afin d’offrir leur bel ombrage. Les grands gourmands pourront planter des fraisiers au pied des cerisiers, la compatibilité des deux plantes est excellente et les plaisirs en seront cumulés. Les formes plus compactes et les cerisiers acides peuvent être associés à d'autres arbres fruitiers dans un verger traditionnel, intégrées dans des haies libres ou de grands massifs d'arbustes. Au balcon, évitez bien sûr les variétés traditionnelles, mais les variétés naines réussissent fort bien. Prévoyez des bacs d’au moins 40 cm de côté, remplis d’un mélange à parts égales de terre de jardin sableuse et de terreau pour rosiers. A la maison, les branches de cerisiers fleuries ou portant les feuilles colorées de l'automne permettent de confectionner de très jolis bouquets, notamment dans le style " Ikebana ".

En pratique

 

Rusticité

 

Le cerisier est un arbre bien rustique, que l’on peut adapter à toutes les régions. Offrez-lui une exposition bien ensoleillée, pas trop ventée, en évitant les orientations nord dans les zones aux hivers froids.

En effet, les organes fertiles des fleurs sont détruits à partir de - 3°C.

Sol

 

Le cerisier est très accommodant. Il accepte bien les terres calcaires (surtout les cerises acides). Dans les sols très lourds, la sécrétion de gomme (gommose) est beaucoup plus fréquente.

Croissance

 

Sa croissance est assez rapide, jusqu’à 1 m par an. La première production intervient sur des arbres de trois ans, mais un cerisier ne produit vraiment généreusement, qu’à partir de 6 à 8 ans.

Distances de plantation

 

Comptez de 8 à 12 m entre les cerisiers " haute-tige ", de 6 à 8 m entre les cerisiers " demi-tige " et de 4 à 5 m entre les gobelets et les quenouilles.

 

Taille

 

Le cerisier n'aime pas trop être taillé (comme d'ailleurs les autres fruitiers à noyaux) car la moindre coupe provoque l'écoulement de gomme qui affaiblit l'arbre.

Durant les premières années, coupez les branches principales d'un tiers de leur longueur afin d'éviter qu'elles ne poussent tout droit et trop haut. Intervenez fin août, début septembre et couvrez bien toutes les plaies de coupe d'une épaisse couche de mastic cicatrisant.

 

Maladies et ravageurs

 

Comme tous les arbres fruitiers, le cerisier est menacé par un grand nombre d'ennemis (insectes et acariens) et maladies (champignons, bactéries).

Pour réaliser une protection préventive efficace, effectuez quatre traitements avec des produits totaux (insecticide + acaricide + fongicide), aux stades végétatifs suivants : lors du gonflement des bourgeons, à l'éclatement des bourgeons (débourrement), à la chute des pétales floraux, à la formation des fruits. Vous avez tout intérêt à compléter ce programme par une pulvérisation de bouillie bordelaise (une solution de sulfate de cuivre additionné de chaux, que l'on dose généralement entre 10g/l et 20g/l.) après la taille (cela favorise la cicatrisation) et au moment de la chute des feuilles (vous éliminez ainsi les formes hivernantes des maladies).

Si votre cerisier a été malade dans l'année, il est bon d'effectuer deux traitements d'hiver (début février et début mars) avec des produits huileux.

Cette pulvérisation permettra aussi d'éliminer les mousses, les algues vertes et les lichens qui couvrent le tronc et les branches.

 

Fertilisation

 

À chaque début de printemps, paillez le pied de vos cerisiers avec 15 cm d’un bon compost mélangé à du fumier décomposé. Ce paillage organique présente l’avantage de conserver une bonne fraîcheur aux racines durant l’été. Vous pouvez compléter la fertilisation par un apport d’engrais complet pour arbres fruitiers.

 

 

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Le temps des cerises, c'est court: les variétés précoces arrivent en mai, puis les variétés plus tardives prennent le relais jusqu'en juillet. Ce fruit rouge très sucré a des intérêts diététiques car il est anti-oxydant, diurétique et laxatif. \

Découvrez dans cet article des idées de préparations et de recettes de cuisine, ainsi que des conseils d'achat et de conservation.

  

Achat et conservation des cerises

Choisissez des cerises bien charnues, lisses et brillantes, avec un pédoncule (=queue) vert et solidement attaché au fruit: c'est un signe de fraîcheur.

Les cerises se conservent mal, un jour ou deux, pas davantage. Vous pouvez les placer dans le bac à légumes du réfrigérateur, mais dans ce cas, pensez à les sortir une heure avant de les déguster.

Idées cuisine

Les cerises se croquent telles quelles, mais vous pouvez aussi les cuisiner pour des desserts colorés et savoureux: au sirop, en compote, en clafoutis bien sûr, en gâteau ou tartes (saupoudrez alors le fond de la pâte de farine d'amarante pour éviter que l'eau rendue par les cerises détrempe la pâte)... Et pourquoi pas une soupe de cerises aux épices à servir bien fraîche, en dessert, avec une boule glace à la vanille ?

En sucré-salé, elles accompagneront aussi le foie de veau ou le magret de canard.

Et pour changer des cornichons, une recette de pickles de cerises issue du site www.epicurien.be , pour accompagner la charcuterie par exemple.

Les atouts nutritionnels

Juteuse et bien sucrée, la cerise fournit une quantité intéressante de glucides directement assimilables (glucose et fructose), rapidement utilisés par l’organisme. Une portion de 125 g de cerises apporte environ 85 kcalories soit 355 kJoules, ce qui reste très raisonnable.

Cela en fait cependant le fruit rouge le plus sucré, avec 15g de glucides pour 100g. N'en abusez donc pas si vous surveillez votre poids ou si vous êtes diabétique.

Il s’agit d'un fruit plutôt bien pourvu en minéraux (500 mg aux 100 g), et qui fait partie des végétaux riches en potassium (250 mg/100 g). La cerise renferme des quantités non négligeables de calcium (17 mg/100 g), de fer (0,4 mg) et de cuivre (0,1 mg). Son taux de magnésium est modéré. Elle apporte un très grand nombre d'oligo-éléments (zinc, manganèse, nickel, fluor, iode, cobalt, sélénium, etc.).

Elle contient de la vitamine C et de la provitamine A ou beta-carotène: elle est donc antioxydante. Riche en eau et en potassium, elle a des vertus diurétiques et sa teneur en fibres fait de la cerise un fruit laxatif.

A noter pour les intestins fragiles: la cuisson permet de mieux les digérer.

Astuce santé

Préparez une décoction avec les queues des cerises pour lutter contre les cystites, les inflammations des voies urinaires et la "goutte". La tisane de queues de cerises a aussi une action drainante intéressante en cas de cellulite ou de rétention d'eau

Si vous avez un jardin, vous pouvez également planter un cerisier. C'est un arbre sans souci, qui pousse facilement et ne nécessite qu'un minimum d'entretien (pas besoin de taille, notamment).

Les différentes variétés de cerises

D'un point de vue botanique, la cerise est une drupe.
On distingue les cerisiers acides (qui donnent les griottes, les amarelles et les guignes) et les cerisiers doux (qui produisent toutes les variétés de cerises douces, les bigarreaux: Burlat, Napoléon, Montmorency, Van...). Les cerises françaises viennent essentiellement du Sud-Est.

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Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Ø  Origine

Le petit-pois (pois frais) fait partie des légumineuses (comme la lentille, le haricot sec, la fève, le pois chiche...).

Probablement originaire d'Asie centrale, on le trouve à l'état sauvage dans tout le sud de l'Europe. A la préhistoire déjà on cultivait pisum sativum (son nom savant), mais on ne s'intéressait alors qu'à sa graine séchée. Le goût pour les petits pois frais est bien plus récent. C'est en effet au XVIIe s. que l'aristocratie a lancé cette façon de le consommer; c'était alors un légume extrêmement onéreux.

On distingue les pois mangetout (ou gourmands), dont on consomme à la fois les cosses et les graines, et les pois à grains ronds ou ridés, que l'on écosse.

Ø  Achat et conservation

La saison du petit-pois sur les marché est extrêmement courte. Ses plants ne supportant pas les grosses chaleurs, vous ne le trouverez sur les étals qu'au milieu du printemps.

C'est un légume qui ne peut "attendre" : dès l'instant qu'il est cueilli, le sucre qu’il contient commence à se transformer en amidon, ce qui modifie sa saveur. Veillez-donc à acheter des petits-pois extrêmement frais, et consommez-les rapidement. Pour les mêmes raisons, on n'écosse les petits pois qu'au dernier moment, juste avant la cuisson.

Ø  Conserve ou surgelé

L'invention de la conserve au début du XIXe s. a permis de le consommer toute l'année, et a favorisé la démocratisation du petit pois. On préfèrera cependant la forme congelée, qui préserve davantage ses qualités, tant nutritives et gustatives.

Ø  Les principales caractéristiques

Légume dont on consomme les graines encore immatures (et parfois la cosse, dans le cas de petits pois "mange-tout"), le petit pois possède une composition vraiment originale :

  • Il est moins riche en eau que les autres légumes frais : 72 à 80 % (à comparer avec les teneurs habituelles des légumes, de 88 à 94 %).
  • Il renferme davantage de "matière sèche", en particulier des glucides, des protides, des fibres et des minéraux.
  • Il est plus énergétique puisqu'il fournit en moyenne 80 kcalories, 334 kJoules aux 100 g net (et 65 kcalories, 272 kJoules pour 100 g net de petits pois cuits).

Les glucides atteignent en moyenne 12,3 g aux 100 g : une teneur largement supérieure à celle de la majorité des légumes frais (2 à 4 %). Elle se situe entre la teneur des carottes ou des artichauts (7 à 8 %) et celle des pommes de terre (19 %).

Cette teneur peut cependant subir de larges variations: jeune, le petit pois est très riche en eau (et donc assez peu chargé en matières sèches); au fur et à mesure de sa maturation, il s'enrichit en glucides.

La nature des glucides du petit pois varie également selon le degré de maturité. Dans le petit pois très jeune, saccharose, fructose et glucose occupent une place plus importante, d'où sa saveur sucrée. Puis, au fil des jours, la proportion d'amidon augmente, jusqu'à atteindre 80 % du total glucidique.

Les fibres du petit pois représentent 4 à 6 % du poids total. Dans le petit pois très jeune, elles sont un peu moins abondantes, et surtout plus tendres. Au fur et à mesure de la maturation, ce taux s'élève.

La teneur en protéines du petit pois est élevée : 6 g aux 100 g (il en renferme 3 à 5 fois plus que la plupart des autres légumes frais).

Comme toutes les protéines végétales, les protéines du petit pois sont déficitaires en certains acides aminés essentiels. Pour améliorer la valeur biologique des protéines du petit pois, il suffit d'y associer des protéines de céréales : la consommation de pain au cours du repas dans lequel on sert des petits pois, est un moyen simple d'optimiser l'utilisation, par l'organisme, des protéines du petit pois.

On relève dans le petit pois des taux en lipides de l'ordre de 0,7 g aux 100 g (supérieurs à ceux des autres légumes frais, dans lesquels il est rare que les lipides dépassent 0,1 à 0,2 g aux 100 g). Ces lipides sont constitués pour 44 % d'acides gras saturés et pour le reste d'acides gras insaturés.

Le petit pois renferme beaucoup de minéraux, plus de 900 mg pour 100 g. Le potassium représente environ le tiers du total (304 mg). Le phosphore est abondant (126 mg). Le soufre, constituant de différents acides aminés et de nombreuses enzymes, atteint 50 mg. A noter les teneurs intéressantes en magnésium (33 mg), en calcium (24 mg), ainsi qu'en fer (1,8 mg). Les oligo-éléments sont nombreux et très diversifiés (zinc, cuivre, manganèse, nickel, fluor, cobalt, sélénium, iode...).

Les teneurs vitaminiques du petit pois sont globalement élevées. Ainsi, les vitamines du groupe B (exceptée la vitamine B12 absente de tous les végétaux) sont 2 à 5 fois plus abondantes que dans les autres légumes frais : on trouve dans le petit pois frais cru 0,4 mg de vitamine B1, 0,14 mg de vitamine B2, 2,2 mg de vitamine B3, 0,45 mg de vitamine B5, 0,16 mg de vitamine B6, 5 µg de vitamine B8, 70 µg de vitamine B9 (ces teneurs diminuent légèrement lors de la cuisson). Le taux de vitamine C atteint 30 mg (et après cuisson, il se maintient aux alentours de 14 mg) : le petit pois fait ainsi partie des légumes bien pourvus en vitamine C. La vitamine E (tocophérols) est abondante dans le petit pois comme dans toutes graines ou elle joue un rôle anti-oxydant. Enfin, la teneur en provitamine A (ou carotène) est modérée, de l'ordre de 0,3 à 0,4 mg aux 100 g (liée à la présence des pigments).

Ø  L'intérêt nutritionnel et diététique

Du fait de sa composition spécifique (notamment de sa richesse en glucides, en fibres, en protéines), le petit pois présente la particularité de fournir de l'énergie qui est utilisée progressivement par l'organisme. Ainsi, 150 g net, soit environ 350 à 400 g de petits pois à écosser suffit largement pour satisfaire l'appétit. Cette portion de petits pois représente 120 kcalories (dont 63 % proviennent des glucides, et 32 % des protides).

Autre atout : le petit pois est un aliment qui n'élève que modérément le taux des glucides dans le sang, et dont l'index glycémique ne dépasse pas 74 (contre 81 pour la pomme de terre ou le riz, 100 pour le pain, 119 pour les céréales du petit déjeuner ou 126 pour le miel). Il répond donc bien aux souhaits des nutritionnistes, soucieux de privilégier les aliments qui permettent d'éviter des hausses brutales de la glycémie.

Des nutriments précieux pour l'équilibre alimentaire

Le petit pois fournit de très nombreuses substances recherchées pour améliorer l'équilibre nutritionnel de l'alimentation. C'est en effet une bonne source de :

  • Protéines végétales : une portion de 150 g de petits pois fournit 9 g de protéines, soit 12 à 16 % de l'apport quotidien recommandé.
  • Fibres (6 g aux 100 g), qui renforcent l'apport souvent insuffisant de l'ensemble de la ration. Elles sont très efficaces pour stimuler la motricité intestinale, et permettent de lutter efficacement contre la tendance à la constipation.
  • Vitamines du groupe B et vitamine C : cet apport est particulièrement intéressant, puisque une portion de 150 g de petits pois frais cuits permet de couvrir une fraction appréciable de l'apport quotidien conseillé (25 % pour la vitamine B1 et la vitamine C, plus de 15 % pour la vitamine B3 ou PP, 10 % pour la vitamine B2).

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Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Hydrangea macrophylla

C'est sous cette appellation barbare que l'on désigne l'hortensia des fleuristes, qui porte il est vrai de grosses fleurs.

Cet arbuste fleurit l'été à partir des bourgeons de l'année précédente.

La floraison intervient sur les bourgeons en bout de tiges (d'où cet aspect de "boule" très fréquent), mais également sur certaines variétés sur les bourgeons portés à mi-hauteur sur les rameaux.

Faut-il tailler et quand ?

La taille s'effectue à la sortie de l'hiver.

Comme les fleurs s'épanouissent sur les rameaux d'un an et plus, il n'est pas question de rabattre totalement. Cela aurait certes pour effet de régénérer efficacement la touffe, mais cela vous priverait également d'une année de fleurs...

Ne pas tailler vous donnerait évidemment un maximum de fleurs, mais ces dernières seraient plus petites, et la floraison diminuerait au fil du temps.

Il va falloir trouver un juste équilibre, et quoi qu'il advienne supprimer quelques tiges (les plus anciennes), pour assurer un renouvellement de la ramure.

Nettoyer (Picture 1)

Premier travail : nettoyer l'arbuste pour dégager sa structure et y voir un peu plus clair.

Pour cela, supprimez toutes les fleurs fânées en coupant juste au-dessus du dernier bourgeon porté par chacune des tiges.

Otez également tout bois mort (noirci) ou abimé, ainsi que les brindilles les plus faibles.

Renouveller la base (Picture 2)

L'objectif poursuivi : renouveller la végétation à la base de l'arbuste.

Si vous vous contentez de raccourcir chacune des branches existantes, cela n'aura aucun effet de ce côté là.

Il va falloir opérer un tri entre branches jeunes et âgées. Ces dernières sont faciles à repérer : elles sont plus fortes, plus blanches et généralement plus ramifiées.

Coupez-les à ras.

Aérer au mieux (Picture 3)

Pour aérer l'ensemble, ce qui permettra à la lumière de mieux pénétrer le buisson et laissera de la place pour le développement des jeunes pousses de l'année, n'hésitez-pas non plus à rabattre certaines tiges à un embranchement, ou juste au-dessus d'une pousse vigoureuse.

Résultat final

En procédant de la sorte, vous devriez pendant de longue années bénéficier d'une floraison soutenue tout en assurant un bon état de la plante, et un efficace renouvellement de sa végétation.

For pictures check the photo album on this link http://www.baldati.com/photos/album.php?id=888 or on www.gerbeaud.com

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Pendant 10 jours, plusieurs centaines d'événements seront organisées pour informer le public sur les dangers sanitaires et environnementaux liés à l'utilisation des pesticides sur les cultures. Au programme, des conférences, des projections de documentaires, des débats, mais aussi des expositions, des visites de jardins, d'exploitations agricoles et de fermes bio.

Parmi les animations prévues;

  • les jardiniers de France proposeront des ateliers de jardinage naturel et des rencontres sur le thème "Pesticides, comment s'en passer?"
  • Les magasins Botanic s'associeront également à la semaine en proposant de nombreux ateliers sur le thème "Jardiner propre".

Outre sa mission d'information, cette semaine d'opération a également pour objectif de promouvoir des solutions alternatives aux pesticides, tant en exploitation agricole que dans un jardin privé. Des ateliers pédagogiques encadrés par des professionnels permettront aux jardiniers amateurs d'utiliser des techniques écologiques pour cultiver fruits et légumes.

Le 13 janvier dernier, les eurodéputés ont banni une vingtaine de pesticides réputés être dangereux pour la santé humaine ou nuisibles à l'environnement. Les substances interdites sont réputées cancérigènes, toxiques pour la reproduction ou avec des effets perturbateurs sur le système endocrinien.

Le Parlement et le Conseil se sont également mis d'accord pour interdire ou limiter l'utilisation de pesticides dans les lieux fortement fréquentés par le grand public comme les parcs, les jardins, les terrains de sport, les cours de récréation ou encore à proximité des infrastructures de santé publique.

Ce nouveau texte entrera en vigueur au plus tard en 2011.

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

Palmiers d'Europe

Deux espèces de palmiers seulement poussent naturellement en Europe, le Chamaerops humilis et le Phoenix theophrastii. La première, endémique du sud de l'Europe doit son nom à sa petitesse à l'état sauvage. Sa structure s'apparente plus à une touffe bleutée qu'à un un majestueux arbre longiligne. Le deuxième, originaire de Crète, est un palmier rare aux feuilles pennées que l'on appelle aussi le palmier-dattier en raison des fruits dont il régale ses hôtes. Mais hormis ces deux palmiers, d'autres espèces peuvent également espérer grandir sous nos latitudes.

 

Le Trachycarpus fortunei, le plus poilu

 Le très célèbre Trachycarpus fortunei, présent en nombre sur la côte d'Azur, est sans doute la plus cultivée des espèces dites rustiques. Pouvant survivre jusqu'à -15°C, il demeure également l'un des plus rapides en terme de croissance et se accepte les sols de toutes natures! Ces trois principaux arguments en font le chouchou des jardiniers, sans compter que sa stipe peut s'élever jusqu'à 15 mètres de hauteur. Seule ombre au tableau: son ravageur, le papillon paysandia. Aucun remède n'est valable contre cet insecte qui creuse la stipe, pouvant endommager le palmier jusqu'à sa mort. La solution? Brûler les palmiers touchés.

 

Le Rhapidophyllum hystrixest, l'immortel

Bien qu'assez rare, ce palmier est un des plus résistants froid (-20°C). Sa survie à l'état naturel semblait jusqu'à présent menacée mais c'était sans compter sur l'engouement des pays du nord pour ce palmier petit en taille, mais très résistant. Ne pouvant guère dépasser le mètre en hauteur, ce palmier se distingue par ses épines rigides à la base de ses feuilles qui lui valent son surnom de palmier porc-épic. Il se complaît sans problème en sous-bois humide et peut donc être envisagé à l'ombre de ses congénères plus imposants. Il a toutefois besoin d'eau en toute situation même s'il peut supporter quelques sécheresses passagères une fois bien établi dans son milieu.

 

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Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

La culture du Yucca comme plante verte d'intérieur est assez facile, si vous suivez ces quelques conseils...

 

·         Achat

Vérifiez bien lors de l'achat que la plante possède un minimum de stabilité. Si les troncs bougent énormément dans le terreau, c'est que l'enracinement est déficient. Si votre achat est déjà effectué, remettez du terreau en surface et tassez fortement autour des troncs.

·         Soins généraux

Lumière

Le yucca se plaît à la lumière. Réservez-lui un emplacement proche d'une fenêtre. Attention, le soleil ne doit pas frapper sur les vitres aux heures les plus chaudes de la journée !

Arrosage

Environ tous les 10 jours en hiver; 2 à 3 fois par semaine en été pour maintenir le substrat humide.

Brumisation

Par temps sec, n'hésitez-pas à vaporiser votre plante avec de l'eau non calcaire de préférence. Ces brumisations permettent d'ôter le gros de la poussière sur les feuilles, et prévient également les attaques d'araignées rouges.

Fertilisation

En été, effectuez toutes les 2 semaines un apport d'engrais liquide pour plantes vertes. Vous pouvez également inclure dans le mélange terreux un engrais à libération lente sous forme de petites billes à l'occasion d'un rempotage. Pas d'engraissement en hiver.

Pourrissement

Si les plus jeunes feuilles blanchissent et pourrissent, c'est que vous arrosez exagérément. Laissez bien sécher la motte entre 2 arrosages, surtout en hiver.

Feuilles jaunies

Leur apparition est normale; le yucca renouvelle son feuillage. Ne les taillez pas : laissez-les sécher d'elles-mêmes avant de les arracher d'un coup sec.

·         Soins occasionnels

Rempotage

A effectuer à la sortie de l'hiver, dans un pot légèrement plus grand que l'actuel, avec un mélange de sable, tourbe et terre de jardin.

Surfaçage

Les grands yuccas sont difficiles à rempoter, car lourds et trop encombrants. Il convient alors de les surfacer. Cette opération consiste à apporter une couche de nouvelle terre en remplacement de la précédente, sur les premiers centimètres en surface. Arroser en suivant. A renouveler 2 fois par an.

Multiplication

Le Yucca se multiplie facilement en prélevant un morceau de tige. Le plus simple est de couper à ras une rosette qui part du tronc. Plantez-la dans un mélange de sable et de tourbe, que vous maintiendrez à l'ombre, à la chaleur, avec une relative humidité.

Sortie estivale

N'hésitez-pas à sortir le yucca en plein air au jardin ou sur le balcon, cela lui fera le plus grand bien. Evitez simplement le soleil direct les premiers jours, et n'oubliez pas de l'arroser !

Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

C'est au prix d'un positionnement correct de l'arbre dans son trou lors de la plantation que votre jeune sujet poussera bien à la verticale.

Pour que l'arbre conserve la verticale pendant ses premières années, on va lui adjoindre un tuteur, bien droit, qui sera positionné entre les racines.

Reste à s'assurer que le tuteur est lui même bien positionné à la verticale...

Pour cela, on placera en travers du trou une règle (une règle de maçon, légère, large et longue est idéale) ou un morceau de bois de faible section.

On utilisera la terre encore meuble pour ajuster l'horizontalité, dont attestera un niveau à bulle.

Reste ensuite à vérifier l'équerrage entre cette règle horizontale et le tuteur.

Ces opérations peuvent sembler un peu lourde. Elles peuvent avantageusement être remplacées par une plantation... à 4 mains ! Pendant que l'un maintient le tuteur en position, l'autre fait le tour et s'assure que la verticale est tenue.

Le tuteur bien enfoncé en terre, on ligaturera le jeune sujet avec un lien souple. La terre sera tassée au pied, en s'assurant de ne pas tout gâcher par cette dernière opération !

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Solange El-jbeily

Solange El-jbeily

La grenade, fruit méditerranéen

Le mot "grenade" vient du latin Malum granatum, qui signifie "pomme à grains". Sous une écorce très coriace, allant du rouge au beige orangé, se cache une pulpe juteuse et grenue. La grenade, généralement de la taille d'une orange, est en fait une grosse baie composée de pépins entourés de pulpe (= les arilles).

Ce fruit est originaire du Moyen-Orient, d'Asie Occidentale et d'Afrique du Nord. La grenade y est cultivée depuis 5000 à 6000 ans. On la trouve aujourd'hui dans tout le bassin méditerranéen, un peu comme l'olive, car le grenadier est un arbre qui aime les climats chauds et secs. Grenade, la ville espagnole, lui doit son nom, car ce fruit y était très répandu.

La grenade est très consommée depuis quelques années dans les pays anglo-saxons. En France, on la connaît moins, à peine fait-on le lien avec la grenadine (qui, de nos jours, n'est plus fabriquée à base de sirop de grenade, trop onéreux, remplacé par un mélange de fruits rouges).

Pulpe juteuse, sucrée et parfumée

La grenade est un fruit assez sucré (14g de sucres pour 100g), presque autant que les cerises. Acidulée, parfumée, elle n'est pas très facile à manger en raison des pépins et des nombreuses membranes amères qui compartimentent le fruit. On la consomme donc souvent sous forme de jus.

Elle est riche en potassium, en vitamine C et en eau, ce qui en fait un fruit rafraîchissant et désaltérant (les voyageurs du désert en emportaient dans leurs bagages pour se réhydrater)

Cocktail explosif d'antioxydants !

La grenade est riche en antioxydants de la famille des tannins ou polyphénols (punicalagines, acide ellagique, et anthocyanines qui lui donnent sa couleur rouge).
Le jus contient d'ailleurs plus d'antioxydants que la pulpe fraîche, car pour obtenir le jus on presse aussi les membranes qui renferment beaucoup de tannins (ce qui leur confère leur amertume).
Le jus de grenade est encore plus riche en antioxydants que le thé vert (3 fois plus) et le vin rouge!

Bénéfices pour la santé cardiovasculaire

Le jus de grenade a la capacité, grâce à ses antioxydants, de prévenir l'oxydation du LDL cholestérol (le "mauvais"). Ceci augmente l'activité d'une enzyme, la paraoxonase (PON1). Or, le rôle de cette enzyme est d'empêcher le dépôt de graisse dans les artères (ou plaque d'athérome, responsable de l'athérosclérose).

Certaines études ont également permis de mettre en évidence une diminution des taux de cholestérol total et de LDL cholestérol chez des individus souffrant d'hypercholestérolémie, grâce à une consommation régulière de jus de grenade.

L'hypertension artérielle pourrait également être réduite grâce à ce fruit, qui contient des composés capables d'inhiber l'enzyme qui transforme l'angiotensine I en angiotensine II, responsable de nombreux cas d'hypertension.

Intérêt pour les personnes diabétiques

Les personnes atteintes de diabète souffrent très souvent d'athérosclérose, ce qui gêne la circulation et provoque, dans les cas aigus, une nécrose des tissus (des pieds en général) due à une mauvaise irrigation. La consommation de jus de grenade permet de limiter ces problèmes circulatoires.

Action anticancéreuse ?

Enfin, il a été mis en évidence par des études scientifiques (in vitro, mais aussi in vivo, chez la souris) que l'acide ellagique contenu dans le jus de grenade permet de retarder l'apparition de cellules cancéreuses et de freiner leur développement. Certains cancers du sein, du poumon et de la prostate (le taux de PSA, marqueur de ce cancer, augmente alors moins vite), pourraient être sinon évités, du moins retardés grâce à la consommation très régulière de ce fruit.

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